La Réserve (Paris)

Cela faisait un moment que je voulais m’y rendre…

Etant donné le fond de l’air froid et la pluie jeudi, au revoir notre envie de jardin et bonjour un endroit cosy pour notre Tea Time (initialement prévu) avec mon amie Cécile (alias Sérendipi-Thé).

Nous nous sommes donc données rendez-vous à La Réserve (42 avenue Gabriel dans le VIIIe arrondissement), cet hôtel dont on entend tant parler depuis quatre ans.

Une quarantaine de chambres.
Un bar, deux restaurants (La Pagode de Cos & Le Gabriel), un patio verdoyant, une bibliothèque à tomber et un spa : chaque écrin est d’un goût exquis en terme de décoration.
Un excellent service tout à la fois professionnel et de proximité qui propose aux clients une expérience unique et intimiste des plus agréables.
Une magnifique vitrine de « l’Art de vivre à la française ».
Un endroit comme je les apprécie qui a un supplément d’âme.
Voici mon résumé si on me le demandait en quelques mots…

Concernant notre Tea Time, il s’est transformé au final en chocolat chaud préparé avec des fèves de cacao en provenance du Vietnam. Une gourmandise absolue ! Juste pour information, ils proposent à ce jour une sélection de thés Dammann Frères.
Cela étant dit, il faut également avouer que nous avons succombé aux pâtisseries du Chef Adrien Salavert ! Cécile a pris, je cite, « une tarte tatin aérienne et naturellement parfumée à la pomme à napper de crème vanillée, équilibrée et élégante ». Quant à moi, je n’ai pas su résister à la tarte au citron vert que j’ai trouvée idéalement peu sucrée (ce qui m’a sincèrement régalée : je déteste le sucre pour le sucre dans les desserts) et irrésistiblement délicieuse. J’ai beaucoup apprécié sa forme carrée, peu conventionnelle.

Entre le bar et La Pagode, nous avons finalement opté pour cette dernière mais nous avons su après coup que nous aurions pu nous installer à la bibliothèque (la prochaine fois ! ).

Le lieu me reverra bientôt en compagnie de Mon Brun pour un dîner 2* concocté par le Chef Jérôme Banctel.
Il faut aussi que j’ailler tester le brunch…

Bref, je ne sais pas pourquoi mais j’ai comme un pressentiment : nul doute que cela devienne un QG !

Le Café des Chats (Paris)

En décembre 2015 je m’étais rendue à celui situé rue Michel Le Comte dans le Marais.
Force est de constater que je n’en avais jamais parlé ici (oubli total ! ).

Le concept ?
Les chats recueillis étaient soit abandonnés soit nés dans la rue.
Une partie des bénéfices du Café des Chats était reversée à la protection féline.

Les salles étaient jolies (pierres apparentes), mais cela sentait énormément les litières donc se restaurer dans ces conditions n’était pas forcément génial…

Depuis le lieu a fermé ses portes.

Cette semaine, je suis allée à la découverte du deuxième créé par la même enseigne, rue Sedaine dans le XIe (entre Bastille et Bréguet-Sabin).

Avec mes yeux de plus en plus affûtés, voici les plus et les moins que j’ai pu relever avec deux amies de la formation « Comportementaliste Félin – spécialiste du chat- » que nous suivons actuellement :

– mis à part un lavage des mains avec un gel hydroalcoolique désinfectant, aucune consigne est transmise ou rappelée à l’oral ce qui est vraiment fort étonnant. Du coup par exemple, les enfants présents dérangent trop souvent les chats qui dorment (nous avons dû intervenir à plusieurs reprises).
– aucun jouet est disponible. Le serveur a répondu à notre interrogation en nous disant, je cite : « les chats, ça dort » (OMFG?!). Les pauvres sont donc en totale hypostimulation. C’est assez affligeant.
– les chemins d’accès aux tablettes et en hauteur ne sont pas idéaux. Il faudrait les revoir pour le bien-être des chats.
– les gamelles (toutes classiques) sont proches des tables où s’installent les clients. Dans des zones de passage donc, ce qui peut considérablement les embêter.

malgré tout… 
+ de bonnes idées concernant quelques aires de repos : une chaise et un tiroir accrochés au mur
+ les chats ont été adoptés dans des associations de protection animale. Ils sont à demeure. C’est toujours mieux on va dire…

En dehors de l’environnement des petits félins, le service est en dessous de tout. Aucune considération est de mise. J’ai rarement vu ça dans ce type de lieu en principe convivial.

D’autres choses seraient à mentionner mais je préfère m’arrêter là.

Comme vous l’aurez compris, ce n’est pas une adresse que j’ai envie de recommander malheureusement.
Si les propriétaires veulent des conseils, mes collègues de promotion et moi-même nous tenons à leur disposition… Les poilus méritent le meilleur à nos yeux !

Cette brève n’a pas été une partie de plaisir à écrire.

Je ne m’éclate pas à oser dire certaines choses.
Mais comment se taire lorsque le bien-être d’animaux est en jeu ?! 😿

© photographies (que j’ai oublié de mentionner) : Céline Huet-Amchin. 

Le Moustache Café (Paris)

Ma visite date de juillet dernier.
Hum hum…
Mieux vaut tard que jamais pour vous en parler non ?

Donc, si vous êtes comme moi,  un(e) ailurophile convaincu(e), ce café est pour vous !

Quelques félins sont chez eux à demeure, mais la majorité sont à adopter via diverses associations.
C’est LA BELLE CAUSE au-delà du concept désormais bien connu en France des « bars à chats ».

Les deux jeunes femmes aux commandes (des soeurs) vous accueillent sympathiquement et vous proposent une carte gourmande (petite restauration).

On s’y sent vraiment bien.

C’est un endroit lumineux, chatleureux comme je les aime et terriblement bien pensé pour le bien-être des matous  (ils ont une mezzanine dédiée où eux seuls peuvent aller : espace repos, litières…) et des humains.

Chatpprouvé donc, et chatpeau bas Mesdames !

J’y retournerai avec beaucoup de plaisir même si j’ai deux poilus exceptionnels à la maison.

Le Moustache Café
10 Rue Raymond Aron
75013 Paris

06 70 57 85 91

Thé-ritoires (Paris)

Il existe des lieux qui ressemblent tellement à tout ce que vous aimez qu’ils résonnent comme une évidence une fois la porte poussée…

Cela faisait TRÈS longtemps que je souhaitais découvrir Thé-ritoires.
Le personnage d’Arnaud Bachelin m’intriguait : archéologue de formation, désormais consultant, expert et historien du thé. Mais aussi un remarquable hôte qui saura vous accueillir 5 rue de Condé dans le VIe arrondissement à Paris.

L’ambiance est cosy à souhait.
Tout est parfaitement pensé et côté décoration (qui est à mes yeux d’une beauté absolue) et côté confort (grands fauteuils moëlleux et tables).

J’y avais rendez-vous pour un déjeuner avec mon amie hautboïste.
De ce que nous avons dégusté, nous avons tout aimé (tartes salées aubergines/cottage cheese – champignons/cheddar, scone et brioche/crème/myrtilles sauvages).
Les quantités très raisonnables en assiettes permettent de succomber à plusieurs gourmandises proposées…
La très belle carte de thés vous transporte selon vos goûts où vous désirez. Ils sont infusés dans les règles de l’art. J’ai ainsi pu goûter le merveilleux thé bleu/noir « Numéro 105 » (thé des rochers aux notes fruitées) et mon amie le « Kukicha vert » (tiges vertes du Japon, excellent lui aussi).

Thé-ritoires s’est révélé être un très beau voyage des sens, comme je les apprécie.
C’est un lieu magique, féérique, qui a une âme. Une vraie. Il vous donne envie d’oublier le temps, les agitations inutiles. Il vous donne envie de profiter, de déguster, de lire, de discuter, de partager, de vous envoler…
Et là, vous vous mettez à rêver : recréer le Cercle des poètes disparus, inviter J.K Rowling pour des lectures d’Harry Potter, Kate et Meghan pour un Tea Time so british… 

Arnaud Bachelin est très disponible et quelqu’un avec qui j’ai pris beaucoup de plaisir à converser… Nous avons évoqué le thé bien sûr, mais pas que.
En partant je me suis rendue dans une librairie pour m’offrir « Un thé chez les tigres » de Gilles Brochard dont il a su me parler comme il le fallait. 

C’était hier, et j’éprouve déjà un manque.
Le renard est décidément rusé. Il me tarde d’y retourner…

Ouvert du mardi au dimanche, de 11h30 à 19h30
01 42 03 31 51

« Misery » (Théâtre Hébertot, Paris)

Depuis que je savais que je m’y rendrais ce mardi 25 septembre 2018 à 21h, il me tardait d’y assister…

Adapter ce livre culte de Stephen King au théâtre était un sacré pari, un putain de challenge même pouvons-nous dire (pardon), d’autant plus après le succès cinématographique mythique de  1990 dans lequel Katie Bates et James Caan avaient donné vie aux emblématiques Annie Wilkes et Paul Sheldon.

Eh bien franchement, c’est plutôt réussi, et chapeau bas à Myriam Boyer et Francis Lombrail d’avoir endossé ces rôles légendaires !

Essayez d’y aller en « oubliant » le film et mettez-vous dans l’état d’esprit « théâtre » surtout.

Promis, tout y est (enfin, le principal).

La tension psychologique sur scène est brillamment accentuée par une mise en scène visuelle fort bien trouvée et les deux comédiens ont assurément pris possession des caractéristiques principales de leurs personnages.

Je me refuse catégoriquement à préférer le film ou la pièce.
Pour moi ce sont deux adaptations tout aussi similaires que distinctes qui, par leurs aspects qualitatifs réciproques, font des deux des oeuvres du répertoire particulièrement abouties.

Je recommande vivement !

Le pitch (si tant est qu’il soit besoin ici de le rappeler…) :

« Paul Sheldon, un écrivain à succès, décide de réorienter sa carrière et, en conséquence, fait mourir l’héroïne de sa série à succès « Misery ». A la suite d’un accident, il est recueilli par Annie Wilkes, une fan qui se révèle psychopathe et l’oblige à écrire un livre dans lequel il « ressuscite » son héroïne. Peu à peu le huis-clos tourne à la menace mortelle pour l’écrivain qui cherche toutes les solutions pour échapper à sa tortionnaire. »

Théâtre Hébertot
78 bis Boulevard des Batignolles
75017 Paris
Métro : Rome
(du 19 septembre 2018 au 6 janvier 2019)

Un GRAND MERCI renouvelé à Xavier qui se reconnaîtra.

NDLR. Si vous souhaitez dîner avant, je vous recommande vivement le restaurant que ma cousine et moi avons testé hier au soir : Les Poulettes Batignoles (10 rue de Cheroy, Paris 17e) à deux minutes à pieds du théâtre. Nous nous sommes régalées !!