« La bibliothécaire d’Auschwitz » d’Antonio G.Iturbe…

Janvier 1944. Dita Kraus est transférée du ghetto de Terezin (Prague) à Auschwitz avec ses parents. Huit livres ont été sauvés (et rafistolés) à l’insu des Nazis. Avec le soutien de Fredy Hirsch elle devient, à 14 ans, « la bibliothécaire d’Auschwitz » et fait circuler les ouvrages au péril de sa vie dans le bloc 31…

Ou comment rendre le plus « positif » possible un contexte dont nous connaissons l’horreur. 
Tout le tragique de la situation est quelque peu « atténué » par l’espoir que suscitent ces huit livres qui circulent sous la robe de Dita. 

« Plus qu’une bibliothécaire , Dita était devenue ce jour-là une infirmière de livres. »

« Nous avons passé un après-midi très agréable.
Un après-midi très agréable, à Auschwitz ? »

« Lire est une joie.»

« La bibliothèque est maintenant son armoire à pharmacie,
et elle va donner aux enfants un peu de ce sirop qui lui a permis de retrouver le sourire quand elle croyait l’avoir perdu pour toujours . » 

Succombez comme moi à ce best seller international qui sera bientôt adapté au cinéma !

Formée à la bibliothérapie, je suis persuadée qu’un livre dramatique peut faire relativiser un évènement triste que nous connaissons. Osez vous immerger dans une période plus dure que celle que nous traversons actuellement : si des personnes ont retrouvé quelque peu le « sourire » grâce à Dita à Auschwitz, nul doute que vous pourrez le retrouver en vous plongeant dans ces pages malgré ce confinement saison 2.
Lire a souvent été un acte de résistance. Aujourd’hui encore. Les livres et l’amour que nous leur portons est au-dessus de tout. 

« Vivre est un verbe qui ne se conjugue qu’au présent. »

Belle lecture à tous !

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Flammarion) : 

« À quatorze ans, Dita est une des nombreuses victimes du régime nazi. Avec ses parents, elle est arrachée au ghetto de Terezín, à Prague, pour être enfermée dans le camp d’Auschwitz. Là, elle tente malgré l’horreur de trouver un semblant de normalité.
Quand Fredy Hirsch, un éducateur juif, lui propose de conserver les huit précieux volumes que les prisonniers ont réussi à dissimuler aux gardiens du camp, elle accepte. Au péril de sa vie, Dita cache et protège un trésor. Elle devient la bibliothécaire d’Auschwitz. »

« Le petit garçon qui voulait être Mary Poppins » d’Alejandro Palomas…

« Quand je serai grand, je veux être… »
Quant à la faveur d’un devoir à l’école Guillermo répond « Mary Poppins » l’institutrice commence à s’affoler ! La sensibilité du jeune garçon se heurte dès lors au monde des adultes. Mais pourquoi donc a-t-il répondu ça ?! L’enfant qui vit seul avec son père est vite envoyé chez la psychologue scolaire…

Les personnages terriblement attachants vous cueillent dès la première page. Si nous devinons très vite ce qu’il s’est passé au sein du cocon familial cela n’enlève en rien la beauté qui se dégage des lignes.

Alejandro Palomas a le don de parler dans ce roman de choses tristes de manière pudique, poétique et d’une justesse folle !

Une couverture à tomber doublée d’une magnifique histoire que vous ne serez pas prêts d’oublier. 

Belle lecture à tous ! 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Cherche Midi) : 

« C’est l’histoire de Guille… C’est l’histoire d’un petit garçon débordant d’imagination qui voue un amour sans bornes à Mary Poppins. L’histoire d’un père un peu bougon, qui vit seul avec ce fils sensible et rêveur dont il a du mal à accepter le caractère. D’une institutrice qui s’inquiète confusément pour l’un de ses élèves qui vit un peu trop dans ses rêves. D’une psychologue scolaire à qui on envoie un petit garçon qui a l’air d’aller beaucoup trop bien. Quel mystère se cache derrière cette apparence si tranquille, et pourtant si fragile ?

Un roman choral aussi tendre que bouleversant, qui emprunte à l’enfance toute sa sincérité désarmante pour dire l’amour, le vide, le rêve et la puissance de l’imaginaire.
Après Une mère et Tout sur mon chien, Alejandro Palomas nous surprend encore avec cette histoire qui peut faire penser à Extrêmement fort et incroyablement près de Jonathan Safran Foer, tant elle est hors norme. »