Luang Prabang 25-30 mars 2019

Nous sommes arrivés de Chiang Mai via Lao Airlines.
Il faut savoir que c’est un petit avion à hélices, mais si j’en suis ressortie vivante alors aucune inquiétude à avoir ! (enfin, si vous avez la chance d’avoir des monks à bord comme nous, vous serez bénis du Bouddha… :P)

NDLR. Afin d’éviter la queue à l’arrivée, occupez-vous de vos visas avant votre voyage.

Inscrite à l’inventaire des sites du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1995, Luang Prabang est un gros coup de en tant qu’artiste voyageuse.

La découvrir de nuit fût un enchantement, renouvelé de jour…
Elle me fait penser à Hanoi et à Hoi An (Vietnam) restées dans leur jus.

Ville colonisée en 1893, elle garde du feu protectorat français le charme d’un passé révolu.

En période sèche, celle que nous connaissons actuellement, la chaleur humide correspond à celle vécue à Bangkok.
Cela couplé au Mékong (paisible certes mais également envoûtant et mystérieux) fait qu’une certaine torpeur se dégage de la ville et de ses habitants.

Les laotiens (plusieurs ethnies cohabitent) sont d’un naturel très gentil.
La seule barrière est celle de la langue puisqu’ils parlent très mal l’anglais.
Rappelons que c’est un pays extrêmement pauvre qui se développe doucement. Règle d’or donc : faire preuve de patience et de bienveillance sur ce plan.

Il faut savoir qu’un couvre-feu est en vigueur depuis l’arrivée des communistes au pouvoir en 1975.
A 23h30, tout le monde doit être rentré (à la maison ou à l’hôtel).
Rien de bien grave dans l’absolu à mes yeux. Sincèrement.

Pour se déplacer, c’est simple : vos pieds, les vélos, les motor bike, les tuk-tuk, les bateaux…
Le Laos aura en principe son premier train d’ici 2021 ! (si la destination vous tente, allez-y avant parce qu’avec l’arrivée en masse des chinois, ce ne sera peut-être plus du tout pareil…)

Les livres à emporter et à dévorer in situ ?
– « Laos, mirages de la tranquillité » de Bruno Philip (Editions L’âme des peuples)
– « Heureux qui comme… Le Laos » de l’aventurière Isabelle Massieu (première européenne à être venue seule en Indochine en 1897 !!).

Côté miam, croyez les fins gourmets que nous sommes : nos papilles se sont régalées !
La nourriture est à tomber. Vraiment.

Sinon, outre la ville en elle-même, voici ce que nous avons admiré, vécu, visité et j’en passe en six jours sur place…

Jour 1 : découverte de notre hôtel, coucher de soleil sur le Mékong et premiers pas en nocturne dans la ville…

Jour 2 : découverte de la ville de jour, premières visites de wats, massage des mains et petite croisière offerte par nos hôtes pour un apéritif-coucher de soleil sur le Mékong (comment s’en lasser ?!)…

Jour 3 : nouvelle marche dans la ville, autres visites de wats (la ville en compte énormément) puis grottes de Tam Ting et Pak Ou en bateau sur le Mékong (2h30 en principe aller/retour + le temps sur place), sur lequel nous avons essuyé lors du retour un orage mémorable (j’ai bien cru un moment que nous passerions la nuit sur le fleuve ou dans un village)…

Jour 4 : lever aux aurores afin de vivre la fameuse cérémonie des offrandes aux monks entre 5h45 et 6h30. MEMORABLE !! Merci à l’hôtel d’avoir fait en sorte de nous expliquer les coutumes à respecter afin de ne pas se comporter comme un touriste de base ! Puis, à bicylettes (pour découvrir Luang Prabang autrement, je recommande vivement), visites de nouveaux wats (dont le plus ancien de la ville), découverte d’un p’tit lieu comme je les aime (« L’étranger, Books & Tea »), Lao massage pour Mon Brun, carnet de voyage pour moi et coucher de soleil sur le Mékong (non, non : je ne m’en lasse toujours pas)…

Jour 5 : incontournables, les fabuleuses cascades de Kuang Si (sans filtre !!) et le centre de sauvegarde des ours bruns en péril, puis le très beau jardin botanique de Pha Tad Ke avant des emplettes dans les rues et au marché (obligé )…

 


Jour 6 : derniers instants tranquilles à admirer le Mékong (toujours lui) pendant notre petit déjeuner, un peu de conversation avec de jeunes laotiens désireux de parler anglais ou d’autres langues l’espace d’un moment à l’association Big Brother Mouse (l’équipe fait un travail formidable, BRAVO à elle !!) avant de reprendre l’avion (toujours un coucou à hélices, sans monk aujourd’hui mais un chat ! ) vers notre camp de base à Chiang Mai…

Mon coup de coeur du premier jour a perduré tout le séjour.
Même si je me suis fait dévorer par les moustiques depuis l’orage de mercredi, je suis bien triste de quitter Luang Prabang et le Mékong.
Il s’est passé quelque chose entre nous. Assurément.
Alors pour garder le sourire, une seule possibilité : prévoir en fin d’année ou l’année prochaine une croisière de quelques jours sur le Mékong au départ de Bangkok et à compter de Paksé (au sud du Laos) pour admirer les fameuses 4000 Iles et le Vat Phou. Sur le papier, tout est déjà couché : il n’y a plus qu’à !

Restez connectés, le voyage n’est pas encore terminé…