« Jackie, une icône » (Galerie Joseph, Paris)

On ne présente plus Jackie dont on connaît tout ou presque.
En tout cas ce qu’elle a bien voulu partager publiquement…

Jacqueline Lee Bouvier (un premier nom correspondant au prénom de l’assassin présumé de son premier mari… l’aviez-vous remarqué ?)
Jackie Kennedy.
Jackie O.
Un diminutif comme une marque.

Beauté cultivée peu commune, femme du président JFK, « Reine de l’Amérique », icône de mode copiée mais jamais égalée, femme plus libre de ses choix et de son destin après la mort de Robert Kennedy en 1968… 

L’exposition proposée par la Galerie Joseph jusqu’au 1er septembre prochain ne nous apprend rien de particulier mais offre aux visiteurs un parcours complet de sa vie, tout particulièrement ses années avec John. 

La scénographie sait émouvoir.
Ainsi voir les clichés de JFK et de Jackie peu de minutes avant l’assassinat, le moment où Johnson a prêté serment devant la jeune veuve au visage fantômatique dans l’avion présidentiel nous remémore tout le tragique qu’a connu cette famille ultra médiatisée qui ne sait pas arrêté en 1963… 

Les photographies sélectionnées sont belles, choisies avec goût, très bien mises en valeur et les vidéos proposées au 1er étage à voir et/ou à revoir des plus intéressantes.

Je recommande vivement. 
Belle visite à tous ! 

©Céline Huet-Amchin

Galerie Joseph
16 rue des Minimes
75 003 Paris

Tous les jours de 11h à 20h y compris jours fériés
Nocturnes jusqu’à 22h les vendredis et samedis

J’avoue qu’une photo m’a particulièrement meurtrie…
Que dire de plus que le texte qui l’accompagne ? Rien. 
Ou quand la mode provoque des ravages…

©Céline Huet-Amchin

Après l’exposition, j’ai enchaîné avec le film « Jackie ».
Nathalie Portman campe le personnage avec tout le brio qui la caractérise. 
Le pitch ? Jackie reçoit une semaine après l’assassinat un journaliste venu l’interviewer et revient par le biais de flash back sur sa vie avec JFK. 

Puis une chose en entraînant une autre, j’ai avalé la mini-série « Les Kennedy ».
J’avoue avoir été bluffée par la qualité d’interprétation de Katie Holmes dans le rôle de Jackie. 
Cette réalisation revient sur le clan dans toute sa splendeur : ses relations, ses appuis plus que douteux, le rôle de Kennedy père, les blessures de tout une famille plus ou moins connues et sous-entendues… 
Plus vrai que nature : passionnant ! 

« North & South »

Je ne fais pas référence ici à la mini-série historique américaine de 1985, 1986 et 1994 (que j’avais d’ailleurs appréciée à l’époque au passage) mais à la britannique qui date de 2004 et qui est adaptée du roman éponyme d’Elizabeth Gaskell publié en 1855.

Si elle est romanesque à souhait et l’atmosphère typiquement british, l’histoire évoque également et surtout ai-je envie de dire la dure réalité économique et sociale vécue par le Nord du territoire, l’immigration irlandaise et la révolution industrielle à travers les filatures de coton.

Les deux personnages principaux (Margaret Hale et John Thornton) ne sont pas sans rappeler Elizabeth Bennet et Mr Darcy de Jane Austen.

Bref, c’est un régal ! (en tout cas pour les amoureux du genre comme moi)

Synopsis (Wikipedia) :

« Dans les années 1850, Margaret Hale et ses parents abandonnent le presbytère de Helstone, dans le sud de l’Angleterre pour Milton, une ville manufacturière du Nord où Mr Hale, qui a décidé de quitter le clergé officiel, est assuré de trouver un emploi de professeur. La famille s’efforce de s’adapter aux coutumes difficilement compréhensibles pour elle, de la ville industrielle, entrant en relation avec les riches et entreprenants Thornton, propriétaires d’une importance manufacture de coton.

John Thornton, le patron, devient l’élève et l’ami de Mr Hale, mais se heurte à Margaret, scandalisée par son intransigeance et la misère dans laquelle vivent les ouvriers. Elle, de son côté, devient l’amie de Bessy Higgings, une ouvrière de son âge, et de son père, un responsable de l’Union qui programme bientôt une grève longue et dure. Mais la grève se termine dramatiquement et la succession de deuils qui accable Margaret l’éloigne de Milton.

L’intrigue amoureuse entre la fière Margaret, pleine de préjugés contre le Nord, et le charismatique Thornton, chevalier de la jeune industrie cotonnière, se noue dans le cadre d’une grande fresque industrielle où l’amitié et les relations familiales ont aussi leur rôle à jouer. »

Bates Motel

Cette série se veut être le préquel du film “Psychose” d’Alfred Hitchcock que l’on ne présente plus.

Si je n’ai rien à redire sur les acteurs qui sont très bons et la relation fusionnelle donc dévastatrice entre Norman et Norma extrêmement bien décrite, j’avoue trouver au fur et à mesure des épisodes de nombreuses longueurs qui ne servent pas du tout le scénario.

J’hésite donc à continuer !
Vos avis ?

Mindhunter

Le pitch ?
Nous sommes en 1977, à l’aube de la criminologie.
Deux agents (avec l’aide d’une psychologue) vont s’entretenir avec des tueurs en série afin de cerner au mieux la personnalité des meurtriers et d’acquérir la science nécessaire pour résoudre des affaires.

Tiré d’un livre de de Mark Olshaker et John Edward Douglas, nous avons littéralement avalé cette première saison qui est plus que prometteuse parce qu’intelligente et très bien jouée.

Vivement la deuxième !

« The man in the High Castle »

Cette série est l’adaptation du roman « Le maître du haut château » de Philip K.Dick (très bon livre paraît-il) paru en 1962.

Le synopsis est le suivant :
Nous sommes en 1947.
Les Etats-Unis ont capitulé face au Japonnais et aux Nazis.
Le territoire est décomposé en 3 zones : « Le Grand Reich Nazi » (capitale : New York), « La zone neutre » (Les Rocheuses) et « La zone du Pacifique » (capitale : San Francisco).

Ca fait froid dans l’dos hein ?!

Hitler est malade, il y a beaucoup de tensions de part et d’autre (ambiance Guerre Froide) et des résistants tentent de sécuriser les images d’un film secret…

S’il n’y a rien à dire sur le jeu des acteurs et sur l’ambiance qui est très réussie, la direction de la photographie manque d’une certaine clarté, la réalisation est très lente et les nombreux flashback pas forcément simples à suivre.

Il faut donc s’accrocher pour ne pas avoir envie d’arrêter !

Deux saisons recensées à ce jour.
La troisième serait en cours même si la série n’a pas connu le succès escompté.