« L’énergie vagabonde » de Sylvain Tesson…

Sylvain Tesson dans tous ses états !

Carnets, calepins, récits d’aventure, journaux, aphorismes, critiques, études, reportages et regards… 
Tout ce qui fait cet écrivain voyageur hors normes que j’adore. 

Un indispensable à avoir dans ses bibliothèques, à portée de mains toujours… 

Belle lecture à tous ! 

©Céline Huet-Amchin 

Note de l’éditeur (Robert Laffont) : 

« En voyage, je vis, je respire, je cherche l’aventure. Je rencontre des êtres qui savent tenir une conversation, je croise quelques ennuis, je cueille une vision, je pousse une porte, je me sors d’un pas désagréable. Je traverse une forêt, je parle à un homme que je ne connais pas et lui confie davantage de choses que s’il était mon frère, parce que je suis sûr de ne pas le revoir.
L’énergie vagabonde, c’est la traversée de l’éphémère, perpétuellement renouvelé.L’énergie vagabonde consiste à faire moisson d’idées dans les collines inspirées. Un jour, les notes deviennent un livre. Aujourd’hui, ces livres sont rassemblés dans ce recueil.
Il contient les récits de mes voyages à pied, à cheval, à bicyclette, dans les piémonts du Caucase, les steppes de l’Asie centrale, les taïgas de Sibérie, les plaines de Mongolie et de Russie, et sur le plateau du Tibet. Cette géographie a aimanté mon corps. Là-bas, les ciels aspirent le regard, les horizons reculent : on n’a pas de scrupules à tirer des bords en pareils parages ! Je joins à ces textes le souvenir de mes virées à moto sur les routes du Nouveau et de l’Ancien Monde, de mes bivouacs et de mes ascensions. À ces récits de promenades plus ou moins contrôlées, j’ai ajouté des reportages en des contrées lointaines où les hommes vivent des existences plus dangereuses que la mienne ainsi que certaines pages de mes journaux, tenus dans l’espoir de donner un ordre à ces agitations.
Je crois aux vertus de la tangente et de l’échappée.
Puisse l’énergie vagabonde ne jamais se tarir ! »
(Sylvain Tesson)

« La panthère des neiges » de Sylvain Tesson…

Voici mon premier coup de coeur en tant que tueuse en série de livres infiltrée en librairie !

Vincent Munier, photographe animalier, propose à Sylvain Tesson de partir avec lui au Tibet. Au programme ? Tenter de suivre à la trace la panthère des neiges…
Ce félin emblématique qui fait actuellement partie des « espèces vulnérables » n’est en effet pas aisé à apercevoir, se mêlant admirablement aux grands espaces qu’il arpente.

L’écrivain voyageur a dû faire preuve d’une patience hors du commun, a vécu une expérience que peu de personnes peuvent connaître dans une vie.
La panthère lui a appris ce qu’était l’immobilité dans des conditions hostiles où l’échec de la rencontre est souvent de mise. Avec elle il a connu la recherche, la traque, l’affût, l’attente, la vision éphémère et une palette d’émotions redécouverte…

Aventure initiatique extraordinaire, ce récit est également un magnifique plaidoyer qui porte non seulement sur la protection animale mais aussi sur la nécessité de faire évoluer les mentalités pour sauver notre planète en danger, défis majeurs de notre temps !

« J’avais appris que la patience était une vertu suprême, la plus élégante et la plus oubliée. Elle aidait à aimer le monde avant de prétendre le transformer. Elle invitait à s’asseoir devant la scène, à jouir du spectacle, fût-il un frémissement de feuille. La patience était la révérence de l’homme à ce qui était donné. (…) Et si rien ne venait, c’était que nous n’avions pas su regarder. » (Sylvain Tesson)

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Gallimard) : 

«– Tesson ! Je poursuis une bête depuis six ans, dit Munier. Elle se cache sur les plateaux du Tibet. J’y retourne cet hiver, je t’emmène. 
– Qui est-ce ? 
– La panthère des neiges. Une ombre magique! 
– Je pensais qu’elle avait disparu, dis-je. 
– C’est ce qu’elle fait croire.»

« Berezina » de Sylvain Tesson…

« La Bérézina est une rivière de Biélorussie, affluent du Dniepr.
Une bataille y eut lieu du 26 au 29 novembre 1812, entre l’armée française de Napoléon Ier et les armées russes de Koutouzov, de Wittgenstein et de Tchitchagov, durant la retraite de Russie qui marque la fin de la campagne de 1812. »

C’était pour le côté historique, qui peut échapper à certains.
Merci Wikipedia !

Concernant Sylvain Tesson, grand aventurier devant l’éternel : ce dernier décide de refaire l’itinéraire de l’armée agonisante, en side-car s’il vous plaît avec deux amis.
Cela donne un récit de voyage insolite, où leur propre présent se mêle avec l’Histoire.

Ce qui me fait dire en refermant le livre que si l’écrivain avait été mon Professeur à l’époque, il aurait su m’intéresser aux aventures de Napoléon…

Belle lecture à tous !

Editions Guérin