Le dessin méditatif, intuitif ou comment savourer le calme…

Suite au « Défi 6 jours de dessin méditatif » du 31 janvier au 5 février 2023 organisé par Théodora (Dessin Calme – Calmer son esprit par le dessin), je me suis prise au jeu et je n’arrive plus à m’arrêter : c’est complètement addictif et c’est un bon compromis si vous êtes du genre à préférer méditer différemment parce qu’activement. 

Des petits carrés, des ronds… 
Des traits, des motifs, du gribouillage…
Des couleurs, du noir et blanc… 
Des feutres, des crayons, de la peinture…
Chaque jour, chaque semaine… 
Une dizaine de minutes, 1h, beaucoup plus… 
Bref CE QUE VOUS VOULEZ !

Le but ? VOUS DÉTENDRE (un moment pour vous, rien que pour vous) et… VOUS FAIRE PLAISIR !

Ne pas rechercher la perfection mais le lâcher prise… 
Peu importe que vous sachiez dessiner ou pas ! 

Je le continue pour l’instant avec une amie à distance. Cela nous fait beaucoup de bien. 

Cela vous dit ? 

N’hésitez pas à me partager en commentaires vos créations si vous vous y mettez !

Défi 6 jours de dessin méditatif

Depuis… :

Kintsugi : une révélation !

Le Kintsugi, qui en japonais veut dire « jointure en or », est une méthode de réparation des céramiques et porcelaines cassées venue du pays du soleil levant depuis le XVe siècle.

Pour information lorsque de la poudre d’argent est utilisée on parle de Gintsugi.

Cela faisait un bon moment que je souhaitais apprendre cette technique. Par intérêt artistique et esthétique bien sûr mais surtout pour la philosophie véhiculée : chaque objet, beau ou pas là n’est pas la question, peut avoir une magnifique deuxième vie atypique grâce à cet Art.

En psychologie, on peut le rapprocher de la résilience. 

Tout cela pour vous dire que j’ai eu la chance samedi dernier de participer à un atelier qui m’a permis d’offrir un second souffle à une petite théière chère à mon coeur tombée des pattes de Coon Nabuchodonosor.
J’ai été formée par Ayato Sahara qui venait de Tokyo lors de son court séjour à la Capitale.
Cela se déroulait à la Librairie Junku à Paris, et nous avions Elliot comme formidable traducteur.
Selon notre Professeur, il faut pratiquer le Kintsugi sur un objet en pensant profondément à quelque chose qui nous plaît. Pour elle par exemple elle imagine un paysage. Pour ma part, et malgré quelques discussions sans fin aux alentours, j’ai fermé les écoutilles et j’ai pensé à notre paradis. J’ai ainsi intitulé ma création « Mon plomb entre l’Orient et l’Occident ».
Selon elle également, et j’ai beaucoup apprécié pour tout ce que véhicule cette affirmation, il n’y a jamais de Kintsugi raté.

J’ai passé 2h hors du temps (que j’ai partagé qui plus est avec Cécile alias Sérendipi-Thé , ce qui fût un véritable bonheur) et je me suis dit que là, j’étais face à quelque chose qui allait encore plus m’épanouir artistiquement et humainement parlant : au bien-être des animaux et des personnes que je recherche de plus en plus j’ajoute le bien-être des choses. La boucle est bouclée. Il n’y a plus qu’à et fort heureusement fin octobre arrive à grand pas (vous comprendrez plus tard l’allusion).

Une véritable révélation !

Jamais plus je n’appréhenderai de casser ou que l’on me casse un objet !

再び、私たちの先生に

Mon tout premier Tenkoku

Samedi en fin de journée, j’ai eu le plaisir d’assister à un Atelier de Tenkoku à la librairie japonaise Junku à Paris dans le but de créer un sceau en style tensho (et son capuchon).

Art asiatique dérivé de la calligraphie, le Tenkoku consiste à graver un sceau dans du bois ou de la pierre. 
Dans la culture orientale, il est utilisé pour signer des lettres ou des oeuvres artistiques.

J’avais échangé préalablement avec notre Professeur Miki Kubo par mails.
Elle m’a conseillé dans un premier temps un caractère en rapport avec mon prénom et nous sommes tombées d’accord sur son origine qui veut dire « ciel ».

天 (Ten)
天空 (Ten kû) qui veut dire « ciel grand, vaste ».

 

Elle avait donc préparé en amont sur un papier type calque quatre propositions d’écriture.

Une fois la décision prise et la pierre chinoise (青海石 ômi seki) sélectionnée, nous avons effectué le transfert au moyen d’un stylo bille. Elle a ensuite accentué ce dernier au feutre noir puis nous avons creusé (dans le trait noir ou dans la surface blanche selon le signe).
Ensuite est venu le temps de tester notre travail avec l’encre traditionnelle rouge puis nous avons créé le capuchon après avoir choisi nos tissus.

J’ai adoré apprendre cette technique manuelle et artisanale ancestrale qui me donne une branche de plus à mon arc artistique.

Je trouve le rendu d’une grande beauté et la fierté d’avoir effectué moi-même ce sublime objet est immense.

J’ai intitulé cette brève « mon tout premier Tenkoku » parce que je savais avant même de terminer l’atelier que je reviendrai pour un deuxième qui aura plus une vocation d’ex-libris.
A suivre donc !