Prologue : Un week-end surprise organisé par mon brun…
Acte I : La découverte…
Saulieu est, historiquement, une « ville-étape ».
D’où cette caractéristique typique du Relais Bernard Loiseau qui vous saute aux yeux dès que l’on arrive.
C’est Madame Loiseau elle-même qui nous accueille avant le check in. Elle nous reçoit « chez elle », avec une gentillesse et un sens du partage hors du commun (que l’on retrouve chez toutes les personnes qui travaillent dans cette maison mythique).
Acte II : La « 59 »…
Si j’ai un petit conseil à vous donner, faites comme mon brun et réservez une chambre en rez-de-jardin, qui vous offrira l’avantage d’avoir une très agréable petite terrasse où vous pourrez écrire, écouter le chant des oiseaux, peindre, vous reposer, prendre votre petit déjeuner, …
Acte III : Le jardin…
Il est tout simplement superbe !
Vous aurez peut-être la chance d’y croiser Madame Loiseau, un sécateur à la main…
La piscine extérieure (chauffée)…
Le coin des chiens…
Acte IV : Du petit salon « Bernard » Loiseau survole toujours et à jamais son nid…
Acte V : L’envolée gastronomique…
Mes papilles ont déjà eu la chance (et le plaisir) de se régaler avec des Chefs Etoilés (Guy Martin, Jean-Michel Lorain, Pierre Gagnaire, Jean Chauvel, Hélène Darroze, …) mais là, nous flirtons avec l’excellence !
Le Chef Bertron sait surprendre (il m’a offert, quelques années après, le souvenir en bouche tout en émotions du foie gras poêlé du Chef Marie-Claude Gracia…).
Le Chef pâtissier Benoît Charvet a tout compris et ne nous sert pas « du sucre et seulement du sucre ».
Les sommeliers ont cette science du vin qui éveille le nez et le palais.
Le service en salle est tout simplement parfait, sans ostentation.
« Normal » pour un 3* me direz-vous…
Ce n’est pas aussi simple que cela…
Plus on en découvre, plus on peut comparer. Et c’est bien là où le bât peut blesser !
Asperges vertes au jambon frit et pointes étuvées, chartreuse à la cardamome, queues farcies d’un crémeux à la verveine…
Saint Aubin Premier Cru 2000 Morey Blanc…
Escalope de foie gras chaud de canard, oignons nouveaux farcis et coulis de pissenlit, jus à l’avèze…
Meursault 2009 Do. Coche-Dury…
Filet de sole au cresson, tombée de morilles et pomme fondante aux couteaux…
Magnum Puligny-Montrachet « Les Levrons » 2002 P.Javillier…
Suprême de pigeon rôti, moelleux de fèves à la fraîcheur de légumes et gelée de betterave, jus à l’ail des ours…
Clos Vougeot Grand Cru 2006 P.Charlopin…
…Chariot de fromages affinés et Meursault Premier Cru « Charmes » 2008 F.Mikulski…
Corbeille printanière, fromage blanc, framboises, fleur de cerisier et herbes fraîches…
Mignardises…
« Apurimac » : chocolat légèrement fumé aux sarments de vigne, parfait glacé au Pouilly-Fuissé et senteurs de rose…
Epilogue : Il est extrêmement rare que Hôtellerie et Gastronomie riment en s’applaudissant dans un même lieu.
La perfection française existe : elle est ici !
NDLR. Il y a d’autres surprises, mais je vous laisse les découvrir…
hum … hum … HUM …!!!! j’en ai les yeux qui louchent et la moustache en effervescence ..
Bon pour moi se sera andouillette frites pour midi …:-((
Je ne peux vous faire la bise.. j’ai oublié ma serviette dans la cuisine ..