« Rendez-vous avec le crime » de Julia Chapman…

C’est La Thé Box qui m’a offert ce premier opus lors d’un Tea Time so british il y a plusieurs mois… 

Ma PAL (pile à lire pour celles et ceux qui ne comprendraient pas : y-en-a-t-il encore really?!) étant devenue une bibliothèque à part entière, il était temps d’en extraire un et de me plonger enfin dans celui-ci en particulier, d’autant plus après que Martine alias Plaisirs à cultiver m’ait parlé du « Mois anglais » qui s’achève le 30 juin prochain (je m’y prendrai à l’avance en 2020, promis !). 

Ce livre fut un p’tit délice accompagné de tasses d’un excellent Earl Grey !

Classé dans les « Cosy Mysteries » (catégorie que je valide même si je déteste les étiquettes dans l’absolu mais celles-ci sont nécessaires pour s’y retrouver sur un blog), vous vous délecterez comme il se doit de l’atmosphère campagnarde anglaise du Yorkshire et des personnages auxquels on s’attache rapidement. 
L’intrigue est simple mais vous fera passer quoi qu’il en soit un excellent moment. 

Je me suis offert le deuxième tome des « enquêtes de Samson et Delilah » lors de mon passage à Saint Maur en Poche samedi. 
Julia Chapman avec qui j’ai pu discuter est, ce qui ne gâche rien, absolument adorable. 

Belle lecture à tous ! 

Note de l’éditeur (La Bête Noire) : 

« Quand Samson O’Brien débarque sur sa moto rouge à Bruncliffe, dans le Yorkshire, pour y ouvrir son agence de détective privé, la plupart des habitants voient son arrivée d’un très mauvais oeil. De son côté, Delilah Metcalfe, génie de l’informatique au caractère bien trempé, tente de sauver de la faillite son site de rencontres amoureuses. Pour cela, elle décide de louer le rez-de-chaussée de ses locaux. Quelle n’est pas sa surprise quand son nouveau locataire se révèle être Samson – et qu’elle découvre que son entreprise porte les mêmes initiales que la sienne !
Les choses prennent un tour inattendu lorsque Samson met au jour une série de morts suspectes dont la piste le mène tout droit… à l’agence de rencontres de Delilah ! »

Le quartier des petits secrets de Sophie Horvath !

En parallèle de ma brève sur son premier roman paru « Le quartier des petits secrets » , je vous propose d’en savoir un peu plus côté coulisses sur le livre…………………….. et sur Sophie ! 

Tu habites en région parisienne…
Pourquoi la ville de Bordeaux a-t’elle eu tes faveurs pour camper « Le quartier des petits secrets » ?

J’ai vécu quelques années à Bordeaux durant mes années d’études, à l‘époque où elle était en pleine transformation. J’ai habité diverses villes mais pour celle-ci ça a été un vrai coup de foudre : l’ambiance (souvent festive !), les quartiers, la culture, la gastronomie, la proximité de la mer. C’était mon petit paradis, mais je ne l’ai réalisé qu’après l’avoir quitté, évidemment ! C’est tout naturellement que j’ai eu envie d’installer mes personnages sur cette petite place avec son grand marronnier. J’étais sûre qu’ils s’y sentiraient bien.

Ton livre, bien que se déroulant en France, fleure bon à mes yeux cette atmosphère et cet humour anglo-saxons que j’apprécie tant.
Quelles influences (littéraires, cinématographiques…) te nourrissent tout particulièrement ?

Il y en a tant… je lis de tout, je regarde de tout. Mais je peux te citer des films « doudous », comme « Quand Harry rencontre Sally », « Love Actually », « Eternal Sunshine of a Spotless Mind »… les séries
« Friends » ou « Ally McBeal ». Pour ce qui est des français, je connais par cœur « Prête-moi ta main » (Lartigau) ou « Le Goût des Merveilles » (Besnard).

Pour ce qui est de la littérature, j’ai une passion pour Joyce Maynard ou Laura Kasischke, sans aucune réserve.

Je vais prendre un énorme risque…
Si je classe ton livre sur mon blog dans les « Feel Good » tant décriés par certain(e)s, quelle est ta réaction ?

Littéralement, feel good c’est se sentir bien, n’est-ce pas ? Alors si quelqu’un se sent bien après avoir lu mon livre, mais quel bonheur !! Cela dit, de façon générale il faut prendre garde aux étiquettes, ça freine parfois la curiosité.

La Littérature, c’est quoi pour toi ?

Une porte ouverte ! Un moyen d’éclater les murs ! C’est grandiloquent dit comme ça, mais quel plus beau moyen de voyager de son fauteuil ?

Ton mot préféré ?

Maman

Des rituels d’écriture ?

L’écriture c’est partout, tout le temps, sur des post-it, des carnets, mon portable, l’ordi… donc pas de rituel forcément, en revanche pour ce qui est des corrections j’ai choisi un café (que je cite en fin de roman) comme QG. Je ne peux pas l’expliquer, mais même au milieu des bruits, de la musique ou des papotages je suis plus efficace là-bas en une heure qu’en une journée à m’efforcer de rester assise et concentrée chez moi.

Une chose de toi que l’on ne connait pas… encore ?

Je deviens très influençable si on m’offre du chocolat .

Je t’ai d’abord croisée à des rencontres littéraires avant de m’abonner à ton blog « C’est quoi ce Bazar ? » qui fait partie de « Mes précieux ».
Le chemin blog-livre semble tout tracé à ce jour mais est-ce aussi simple, « facile » ?

Le blog m’a toujours paru un excellent moyen de s’exercer à l’écriture de façon régulière, en revanche pour aller plus loin et au-delà d’une envie profonde, il faut aussi un « déclic », le bon moment ou la bonne rencontre qui souffle « allez, lances-toi ». Lancez-vous !

Dernière question et pas la moindre à mes yeux (tu sais que je suis une passionnée de chats)…
Un truc m’a sacrément turlupinée à la lecture de ton livre : d’où t’es donc venue l’idée que Gizmo devait ne pas fleurer bon ?!

Quand on a adopté notre Charlie il y a 5 ans, c’était la première fois qu’on avait un chat de cet acabit, type sacré de Birmanie, avec une fourrure à longs poils absolument impressionnante. Moi qui était habituée aux chats de gouttière à poils ras ! Nos connaissances s’extasiaient : quel beau chat, une vraie bête de concours, quelle classe, etc. Sauf que notre chat de concours avait une fâcheuse tendance à oublier de se nettoyer après être passé par la litière. Du coup je me suis retrouvée un certain nombre de fois à le pister à l’odeur, pour l’empêcher d’aller s’essuyer les miches là où il ne fallait pas… ça s’est arrangé depuis, et évidemment pour le bouquin j’ai un peu exagéré, mais je ne pouvais pas ne pas le placer mon pépère-qui-pue.

Un GRAND MERCI à toi Sophie d’avoir répondu à toutes mes questions !

©Céline Huet-Amchin

« Le quartier des petits secrets » de Sophie Horvath…

« Les mauvaises herbes aussi sont des fleurs,
quand on apprend à les connaître. »
(Winnie l’Ourson)

Je vous avais parlé de Sophie Horvath après la lecture de son livre auto-édité « A l’ombre du grand marronnier ». 

Avec ce premier roman paru aux Editions Flammarion, « Le quartier des petits secrets » affirme son talent de conteuse.

Une galerie de portraits irrésistibles : une fleuriste qui aurait dû embrasser la magistrature, une vieille dame qui prend la boutique de fleurs pour son jardin, un aide soignant surnommé « Monsieur Propre », une patronne de café « qui virevolte entre les tables du Marronnier’ (joli clin d’oeil au passage) et son fils, un assureur,  une « inspectrice » avec un parapluie, un libraire mystérieux, un chat qui pue… 

C’est un livre très bien construit, joliment écrit et les personnages se révèlent dès les toutes premières pages terriblement attachants.  

Commencé dans un train, je l’ai terminé sur notre canapé accompagnée d’un bon Earl Grey et de nos deux poilus.

Sophie a le don de créer une atmosphère, de s’appuyer sur un humour qui ne sont pas sans rappeler un certain style anglo-saxon que j’affectionne tout particulièrement.

Vivement le prochain… 

La quatrième de couverture en révélant suffisamment à mon goût et mon but depuis toujours étant de ne jamais spoiler un livre, plongez-vous donc dans ce roman.
Vous passerez un délicieux moment !

« La quartier des petits secrets », on aurait bien envie d’y habiter… 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Flammarion) : 

« Clémentine est fleuriste à Bordeaux, dans un quartier en retrait de l’effervescence urbaine. Sa plus proche amie, Nicole, tient le café sur la place et, ensemble, elles s’amusent à observer les habitudes de chacun. De cet homme qui commande exactement les mêmes bouquets chaque semaine. De ce bouquiniste qui ne sort jamais. De « L’Inspectrice » qui passe en faisant claquer son parapluie…
Et puis il y a Viviane, bien sûr, qui s’échappe régulièrement de sa maison de repos pour venir passer un moment dans son jardin imaginaire – la boutique de Clémentine – où elle coupe, tranche, éventre… Viviane est adorable mais ses pertes de repères ne favorisent pas le commerce.
Pourtant, lorsque cette dernière ne se présente plus, Clémentine s’inquiète.
Une mauvaise chute empêche la charmante massacreuse de venir ratiboiser ses bouquets. Malgré sa faiblesse, elle trouve la force de dessiner une fleur étrange… que Clémentine ne parvient pas à identifier.
Quelle est donc cette variété qui semble tellement importante pour la dame âgée ?
Il n’en faut pas plus pour que Clémentine commence son enquête. »

Sophie a eu la gentillesse de répondre à quelques questions pour mon « Cabinet de curiosités ».
Vous n’avez qu’à cliquer pour en savoir plus sur les coulisses de son roman… et sur elle ! : « Le quartier des petits secrets de Sophie Horvath ! »

« Une folie passagère » de Nicolas Robin…

Savoir aussi bien se glisser dans la peau d’une femme relève du génie ! 

Lu d’un trait en vol entre la Thaïlande et l’Inde, ce livre m’a permis d’oublier que j’étais dans un avion, ce qui est un comble étant donné l’histoire que je ne souhaite pas dévoiler (je vous rappelle que je ne fais pas partie des personnes qui spoilent les livres). 

C’est le premier roman de Nicolas Robin que je lis mais je vais combler très rapidement mon retard en la matière.

Sous la plume de l’écrivain je ressens un vrai conteur d’histoire, un baume réjouissant pour le coeur et les failles humaines. 

Ce livre, tragico-comédie romantique, emprunt d’une fausse simplicité m’a extrêmement touchée. 

Belle lecture à tous !

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Anne Carrière) : 

« Bérengère s’évertue à être une parfaite hôtesse de l’air. Elle a quarante ans, vingt ans de métier, douze mille heures de vols au compteur, une robe turquoise sans faux plis et un impeccable chignon banane. Elle fait du ciel le plus bel endroit de la terre car, ici-bas, on l’abandonne : ni mari ni enfants, quelques amants de passage sans considération pour elle. Alors, elle cache ses blessures sous son uniforme et rien ne semble pouvoir altérer son désir de maîtrise et de perfection. Jusqu’au jour où une série de contretemps vient dérégler cette mécanique bien huilée. Jusqu’au jour où, poussée à bout, elle en vient à commettre l’irréparable.
D’une plume alerte et fantaisiste, Nicolas Robin nous embarque au septième ciel, dans une intrigue haute en couleur. Une comédie douce-amère, hommage à toutes les femmes qui enverraient bien valser les normes sociales pour trouver leur liberté. »

La Réserve (Paris)

Cela faisait un moment que je voulais m’y rendre…

Etant donné le fond de l’air froid et la pluie jeudi, au revoir notre envie de jardin et bonjour un endroit cosy pour notre Tea Time (initialement prévu) avec mon amie Cécile (alias Sérendipi-Thé).

Nous nous sommes donc données rendez-vous à La Réserve (42 avenue Gabriel dans le VIIIe arrondissement), cet hôtel dont on entend tant parler depuis quatre ans.

Une quarantaine de chambres.
Un bar, deux restaurants (La Pagode de Cos & Le Gabriel), un patio verdoyant, une bibliothèque à tomber et un spa : chaque écrin est d’un goût exquis en terme de décoration.
Un excellent service tout à la fois professionnel et de proximité qui propose aux clients une expérience unique et intimiste des plus agréables.
Une magnifique vitrine de « l’Art de vivre à la française ».
Un endroit comme je les apprécie qui a un supplément d’âme.
Voici mon résumé si on me le demandait en quelques mots…

Concernant notre Tea Time, il s’est transformé au final en chocolat chaud préparé avec des fèves de cacao en provenance du Vietnam. Une gourmandise absolue ! Juste pour information, ils proposent à ce jour une sélection de thés Dammann Frères.
Cela étant dit, il faut également avouer que nous avons succombé aux pâtisseries du Chef Adrien Salavert ! Cécile a pris, je cite, « une tarte tatin aérienne et naturellement parfumée à la pomme à napper de crème vanillée, équilibrée et élégante ». Quant à moi, je n’ai pas su résister à la tarte au citron vert que j’ai trouvée idéalement peu sucrée (ce qui m’a sincèrement régalée : je déteste le sucre pour le sucre dans les desserts) et irrésistiblement délicieuse. J’ai beaucoup apprécié sa forme carrée, peu conventionnelle.

Entre le bar et La Pagode, nous avons finalement opté pour cette dernière mais nous avons su après coup que nous aurions pu nous installer à la bibliothèque (la prochaine fois ! ).

Le lieu me reverra bientôt en compagnie de Mon Brun pour un dîner 2* concocté par le Chef Jérôme Banctel.
Il faut aussi que j’ailler tester le brunch…

Bref, je ne sais pas pourquoi mais j’ai comme un pressentiment : nul doute que cela devienne un QG !