Le Bénéfique et Miel Factory…

La semaine dernière avait lieu l’évènement Le Bénéfique en association avec Miel Factory.

Deux très belles marques…

Avec Le Bénéfique, vous n’aurez pas de feuilles réduites en poudre : terminé les pisse-mémé et bonsoir les infusions élégantes !
Vous aurez des tiges, manuellement et minutieusement récoltées, sélectionnées et assemblées avec un p’tit drapeau mentionnant le nom de la plante en question. C’est tellement joli que je vous fais la promesse suivante : vous ne préparerez plus vos breuvages comme avant et vous prendrez du plaisir à les servir tel quel, que ce soit à vous ou à vos invités.

Avec Miel Factory, un voyage des sens sera au rendez-vous !
De France et du monde entier (les murs m’ont fait rêver), ils sauront vous régaler avec leurs miels et les produits dérivés complètement dingues qui vous donneront envie de cuisiner (miel à la truffe blanche, vinaigre au miel…).

Les deux équipes étaient fort sympathiques et pas avares de conseils et de partages côté retours d’expériences.
Savez-vous par exemple que le miel perd toutes ses vertus si vous le plongez dans l’eau trop chaude de l’infusion ? J’ai appris à le déguster en parallèle…

Une belle fin de journée c’était. Comme je les aime.

Belles dégustations à tous !

Je connaissais Le Bénéfique pour avoir découvert « La Sauge » dans une box Envouthé. J’adore leur « Tilleul » en particulier.
Pour Miel Factory c’était une première. Je me suis offert « Litchi » leur miel de Thaïlande qui me régale depuis chaque matin au petit déjeuner…

Encore un GRAND MERCI à Amandine qui se reconnaîtra…

« Lettres d’Orient » de Gustave Flaubert…

Alors là, si vous souhaitez avoir une autre vision de Gustave Flaubert, ce livre est pour vous !
Si jusque là il vous ennuyait à mourir, il va aiguiser votre intérêt…

Nous sommes bien loin de ses romans les plus connus « Madame Bovary », « Salammbô » ou « L’Education sentimentale » classiquement étudiés et réétudiés pendant nos études…

Ces lettres nous révèlent une intimité peu connue de l’écrivain, une écriture sans fard, beaucoup moins lisse, plus « brute de décoffrage » parce que dénuée de tous tabous.
On peut dès lors comprendre qu’elles soient restées longtemps confidentielles…

Au-delà du mythe, le portrait d’un homme.

Livre lu dans le cadre du Reading Classics Challenge 2018 du mois d’octobre.

Note de l’éditeur (Macha Publishing) :

« Gustave Flaubert a 28 ans lorsqu’il part pour un long voyage en Orient, en compagnie de son ami Maxime Du Camp, écrivain et photographe. Tout au long de son aventure, qui le mènera en Egypte puis à Jérusalem, en Syrie et en Grèce, il entretient une correspondance suivie avec Louis Bouilhet, écrivain et ami. Longtemps restées confidentielles, ces lettres nous révèlent la face intime du célèbre auteur de Madame Bovary et nous dévoilent notamment sa bisexualité.
Au fil des échanges, le grand écrivain apparait sans fard, parlant sans détour de ses expériences charnelles et de ses amours. D’une étroite et instinctive imbrication entre l’intimité brute et la pensée intellectualisée naissent la richesse de ces textes et un portrait complexe d’un homme. Au-delà du mythe. »

« Histoire d’un voyage de six semaines  » de Mary Shelley et Percy Bysshe Shelley…

Refusant de lire deux fois le même livre, il a fallu que je réétudie la bibliographie de Mary Shelley et je suis tombée sur ce titre qui a forcément titillé la voyageuse que je suis.
Et j’ai bien fait parce que je me suis régalée à la lecture !
Traduit pour la première fois, il s’est révélé être une petite pépite comme je les aime.

J’ai ainsi pu me faire une autre vision de l’écrivain si connue pour son roman « Frankenstein ».
En effet, lorsque j’ai lu ce dernier il y a bien longtemps désormais, l’histoire était telle qu’elle avait primé sur le fond et avait effacé de ma mémoire tout le reste.
Dans ce récit de voyage, j’ai pu ressentir tout le souffle romanesque, toute la poésie servie par la SUBLIME plume de Mary Shelley.

J’aurais juste aimé qu’il comporte plus de pages tellement j’ai apprécié non seulement l’écriture donc mais encore les détails d’une époque relevés avec précision et intérêt.

Belle lecture à tous !

Livre lu dans le cadre du Reading Classics Challenge 2018 du mois d’octobre.

Note de l’éditeur (Textuelles) :

« Le 28 juillet 1814, alors qu’il est déjà marié et père d’un enfant, Percy Bysshe Shelley s’enfuit sur le Continent avec la toute jeune Mary Godwin. Dans un étonnant périple de six semaines, à pied, à dos d’âne, en voiture ou en canoë, ils vont traverser une France dévastée par les guerres révolutionnaires avant de gagner la Suisse puis de suivre le cours enchanté du Rhin en Allemagne et en Hollande. Deux ans plus tard, les voici repartis vers la Suisse, à Genève, où Byron les rejoint bientôt pour un été qui appartient à la mythologie littéraire comme celui où la future Mary Shelley conçut l’idée de Frankenstein. Sur les pas de Rousseau ou en excursion sur la Mer de Glace, les jeunes gens découvrent des lieux émouvants ou sublimes qui laisseront une empreinte durable sur leur œuvre littéraire. Écrit à deux mains, Histoire d’un voyage de six semaines, publié à l’automne 1817, contient leurs impressions de ces deux voyages ainsi que l’un des plus grands poèmes de Percy Shelley, « Mont Blanc ». Entre fragmentation et unité, réalité et invention, cette œuvre profondément romantique, traduite pour la première fois intégralement en français, fait du récit de voyage une véritable composition poétique. »

« Au premier matin du monde » de la Fondation Iris et Stéphanie Ledoux…

Ce livre est d’une beauté absolue.

Non seulement dans son contenu (photographies, textes, carnet de voyage de Stéphanie Ledoux…) mais encore dans la cause qu’il représente et défend (« les profits réalisés par la Fondation Iris en tant que coéditeur de ce livre seront intégralement reversés à des associations agissant contre la pollution des océans par les déchets plastiques. »).

Sur les traces d’Alfred Wallace, c’est un témoignage autant scientifique, naturaliste, esthétique et artistique que « militant ».

Des pages qui vous rappellent si besoin en est que notre planète Terre est merveilleusement belle et qu’il faut la préserver à tout prix…

Je recommande vivement !

Je me suis déjà plongée dedans parce que je l’avais pré-commandé.
Il paraît aujourd’hui.

Editions Hozhoni

« Désert solitaire » d’Edward Abbey…

Une lecture comme un carnet de voyage, sans photographie ni dessin mais avec une telle science des détails que vous aurez l’impression de connaître le lieu même si vous n’en avez jamais foulé la terre.

Edward Abbey propose à son lecteur une plongée dans la « wild literature » (littérature sauvage), le « nature writing » comme savent si bien faire les américains.

Ce livre, culte depuis 50 ans, se veut être une élégie « militante ».
L’auteur évoque la nature et les peuples sacrifiés sur l’autel de la bêtise humaine, qui semble incontrôlable malheureusement.
Il nous interroge sur nos comportements.
C’est un véritable plaidoyer, tristement actuel.

Faites comme moi, prenez votre temps pour le lire.
Ce type de littérature se laisse infuser comme il se doit.
Et peut-être qu’elle permettra à celles et ceux non encore sensibilisés au sujet (parce que oui, il y en a encore) de réfléchir un peu plus à certains de leurs actes ou de leur non action…

 

J’ai lu « Désert solitaire » dans le cadre de la lecture commune du mois de septembre du #PicaboRiverBookClub .
Je rends ma copie avec quelques petites heures de retard…

Note de l’éditeur (Gallmeister) :

« Peu de livres ont autant déchaîné les passions que celui que vous tenez entre les mains. Publié pour la première fois en 1968, Désert solitaire est en effet de ces rares livres dont on peut affirmer sans exagérer qu’il “changeait les vies” comme l’écrit Doug Peacock. À la fin des années 1950, Edward Abbey travaille deux saisons comme ranger dans le parc national des Arches, en plein cœur du désert de l’Utah. Lorsqu’il y retourne, une dizaine d’années plus tard, il constate avec effroi que le progrès est aussi passé par là. Cette aventure forme la base d’un récit envoûtant, véritable chant d’amour à la sauvagerie du monde, mais aussi formidable coup de colère du légendaire auteur du Gang de la clef à molette. »

« Les choses excellentes sont aussi difficiles
qu’elles doivent l’être. »

« Les hommes viennent et s’en vont, les villes naissent, prospèrent et meurent… »

« Je trouve que le plaisir que j’ai à contempler le monde naturel est plus grand s’il n’y a pas trop d’autres personnes que le contemplent avec moi, en même temps que moi. »

« L’équilibre : voilà le secret. Extrémisme modoré.
Le meilleur des deux mondes. »

« Lorsque je reviendrai, serat-il le même qu’aujourd’hui ?
Serai-je le même ?
Tout sera-t-il un jour de nouveau à peu près le même ?
Si je reviens. »