« Histoire d’un voyage de six semaines  » de Mary Shelley et Percy Bysshe Shelley…

Refusant de lire deux fois le même livre, il a fallu que je réétudie la bibliographie de Mary Shelley et je suis tombée sur ce titre qui a forcément titillé la voyageuse que je suis.
Et j’ai bien fait parce que je me suis régalée à la lecture !
Traduit pour la première fois, il s’est révélé être une petite pépite comme je les aime.

J’ai ainsi pu me faire une autre vision de l’écrivain si connue pour son roman « Frankenstein ».
En effet, lorsque j’ai lu ce dernier il y a bien longtemps désormais, l’histoire était telle qu’elle avait primé sur le fond et avait effacé de ma mémoire tout le reste.
Dans ce récit de voyage, j’ai pu ressentir tout le souffle romanesque, toute la poésie servie par la SUBLIME plume de Mary Shelley.

J’aurais juste aimé qu’il comporte plus de pages tellement j’ai apprécié non seulement l’écriture donc mais encore les détails d’une époque relevés avec précision et intérêt.

Belle lecture à tous !

Livre lu dans le cadre du Reading Classics Challenge 2018 du mois d’octobre.

Note de l’éditeur (Textuelles) :

« Le 28 juillet 1814, alors qu’il est déjà marié et père d’un enfant, Percy Bysshe Shelley s’enfuit sur le Continent avec la toute jeune Mary Godwin. Dans un étonnant périple de six semaines, à pied, à dos d’âne, en voiture ou en canoë, ils vont traverser une France dévastée par les guerres révolutionnaires avant de gagner la Suisse puis de suivre le cours enchanté du Rhin en Allemagne et en Hollande. Deux ans plus tard, les voici repartis vers la Suisse, à Genève, où Byron les rejoint bientôt pour un été qui appartient à la mythologie littéraire comme celui où la future Mary Shelley conçut l’idée de Frankenstein. Sur les pas de Rousseau ou en excursion sur la Mer de Glace, les jeunes gens découvrent des lieux émouvants ou sublimes qui laisseront une empreinte durable sur leur œuvre littéraire. Écrit à deux mains, Histoire d’un voyage de six semaines, publié à l’automne 1817, contient leurs impressions de ces deux voyages ainsi que l’un des plus grands poèmes de Percy Shelley, « Mont Blanc ». Entre fragmentation et unité, réalité et invention, cette œuvre profondément romantique, traduite pour la première fois intégralement en français, fait du récit de voyage une véritable composition poétique. »

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