« 21 rue de la Boétie » (Musée Maillol, Paris)

J’ai repris avec un plaisir certain un rythme de visites d’expositions qui m’intéressent à plusieurs titres.

Celle consacrée à la collection de Paul Rosenberg (les plus « People » retiendront seulement que c’était le Grand-Père d’Anne Sinclair), un des plus grands marchands d’art et galeristes du XIXe/XXe siècle, en fait partie.
Une histoire dans l’Histoire comme je les aime, qui explique extrêmement bien la gestion d’une galerie, la côte des artistes, la spoliation des biens juifs, la difficulté de restituer les biens retrouvés malgré des initiatives formidables, « l’Art dégénéré »…

Après un bon brunch (dont je vous parlerai très vite), direction le Musée Maillol qui la propose depuis jeudi et jusqu’au 23 juillet prochain.

Ce que j’aime dans la possibilité de voir des collections privées ? Le fait de pouvoir admirer des toiles et des sculptures qu’on ne voit jamais (ou rarement) d’Artistes pourtant très célèbres (Picasso, Fernand Léger, Braque, Cézanne, Matisse, Laurencin…)

Mes yeux en ont pris plein les mirettes.

Seul bémol : le parcours n’est pas forcément évident à concilier avec un nombre important de visiteurs.

Voici un tout petit mixte de photographies prises par moi ou trouvées sur la toile  (certains oeuvres présentées ne sont pas censées êtres immortalisées, même sans flash) :

En marge de l’exposition, il me semble intéressant de compléter sa culture avec (si ce n’est pas déjà lu ou vu) :
– « 21 rue de la Boétie » d’Anne Sinclair (que je dois lire)
– « Le front de l’art » de Rose Valland
– « Rose Valland, Capitaine Beaux-Arts » de Catel, Polack et Bouilhac (album Dupuis que j’ai lu et dont je vous parlerai prochainement)
– Film  » Le train » (j’écris ce billet devant)

Vous pouvez prendre connaissance de la chronique de Dominique sur le sujet (attention, gros spoil ! )

« Wabicha – Dans la pénombre des maisons de thé » (Essence du Thé George Cannon, Paris)

Jeudi 16 février dernier a eu lieu dans un de mes QG (George Cannon) le vernissage de l’exposition de Nikosan.

Nikosan est un Artiste à la délicatesse sereine toute japonaise.
Je l’ai découvert grâce à une box Envouthé en octobre 2015.

Les photographies proposées aux visiteurs ont toutes été prises sur l’Ile de Shikoku.
Elles respirent « l’intimité des lieux »,  « la lenteur des gestes », « la douceur du moment présent » (selon le communiqué de presse de la maison. Je ne pouvais pas mieux exprimer mon ressenti…) et elles se laissent infuser comme une bonne tasse de thé…

« Wabicha – Dans la pénombre des maisons de thé » est à admirer jusqu’au 17 avril prochain !

Essence du Thé George Cannon
12 Rue Notre Dame des Champs
75006 Paris

10h30-19h30 (le lundi, de 12h à 18h

Fermé le dimanche

« Alexandra David-Néel, une aventurière au musée » (Musée Guimet, Paris)

Hier, je me suis fait un p’tit bonheur en barre !

Après une excellente séance d’acupuncture et avant un très bon brunch (dont je vais vous reparler), direction le Musée Guimet pour la nouvelle exposition qu’ils proposent depuis mercredi : « Alexandra David-Néel, une aventurière au musée ».

Un retour aux sources quelque part puisque le lieu a été le déclic de ce qui sera son extraordinaire vie.

La salle qui lui est éphémèrement consacrée se situe au-dessus de la merveilleuse bibliothèque.
Des objets personnels, des détrempes sur toiles magnifiques, des photographies, quelques cahiers et carnets.

Mon seul regret : ne pas l’avoir vu arriver afin de pouvoir discuter avec elle.
J’aurais tant de choses à lui demander, à lui dire…

Et comme cela m’a donné envie d’aller visiter « Samten Dzong » à Digne-les-Bains…

Vous avez jusqu’au 22 mai pour en profiter !

En marge de l’exposition, je vous recommande vivement les deux albums « Une vie avec Alexandra David-Néel« .

La Fondation Louis Vuitton & l’exposition Chtchoukine (Paris)

Cet édifice, je voulais le visiter depuis son ouverture le 27 octobre 2014.
Architecture moderne baignée de lumière et d’eau, renforcée par l’oeuvre in situ de Daniel Buren depuis 2016…

Voici chose faite depuis quelques jours désormais, avec en prime l’exposition absolument incroyable « Icônes de l’Art Moderne » qui rassemble 130 tableaux du mécène Sergueï Ivanovitch Chtchoukine, homme d’affaire russe et collectionneur hors pair.
Mis à part dans des musées créés spécifiquement pour certains Artistes célèbres, je n’ai jamais vu autant de Picasso, Monet, Matisse, Gauguin et j’en passe au mètre carré.
Vous avez jusqu’au 5 mars 2017 pour en profiter si ce n’est pas déjà fait.
A NE PAS RATER !

La Fondation, elle, est à admirer plusieurs fois, en fonction de la météo…

« Oscar Wilde, l’impertinent absolu » (Paris, Petite Palais)

Dehors, un froid de gueux et des p’tits flocons de neige qui n’ont malheureusement pas tenu.
A l’intérieur, un peu beaucoup de monde mais 1h30 de pur bonheur !

Admirer la très belle écriture en anglais (et en français) de Mister Wilde par le biais de lettres, de manuscrits; sourire à certains petits dessins qu’il aimait visiblement glisser dans sa correspondance; lire ses avis lorsqu’il était critique d’Art en-dessous des oeuvres évoquées; écouter avec attention Robert Badinter analyser son procès et Merlin Holland nous parler de lui (un de ses petits-fils qui lui ressemble tellement qu’on a l’impression de le voir lui. Extrêmement troublant ça d’ailleurs), deux interviews d’une grande justesse…

J’ai eu l’impression de vivre un moment…………….. terriblement précieux !

En grande amoureuse de l’écrivain, je suis vraiment ravie d’avoir pu profiter de cette « rétrospective » unique à ce jour.

Demain, c’est le dernier jour donc, courez-y si vous n’y êtes pas allés !

Mise à part l’affiche, je ne peux pas vous mettre de photos.
Elles étaient interdites.

Je vous invite à lire également l’avis de Chloé alias Somewhere Over the Teapot.