Lorsque « Sur Mesure » rime avec exactitude… (Mandarin Oriental, Paris)

Pour ceux qui rejettent tout côté « People », oubliez le personnage de Top Chef (fort discret au demeurant si comparaison il devait y avoir avec d’autres) et concentrez-vous sur votre assiette.
Vous allez vous RE.GA.LER !

Le Chef, accompagné de sa brigade, marie les saveurs et les cuissons d’une main de maître et arrive à vous surprendre à chaque plat, qu’il soit salé ou sucré.

Si je devais résumer l’expérience, les expériences vécues en quelques mots, je dirais tout de go : finesse, élégance, saveurs vagabondes, amour du partage, respect des produits, plaisirs, …

Le service est impeccable, le personnel très professionnel, attentionné et charmant.
A noter, parce que cela devient fort rare de vivre cela en France, que l’on ressent une belle complicité d’équipe, un respect de l’autre désormais fort spécifique au Mandarin Oriental.
Et si le Chef Marx vient vous saluer, vous aurez l’occasion de vous rendre compte ô combien il est humble, et que cette beauté d’âme se retrouve naturellement dans les assiettes qu’il nous offre…

Un beau moment, dans un jolie salle épurée qui met en valeur les mets dégustés.

Sur Mesure Thierry Marx Mandarin Oriental Paris

 Intérieur restaurant Sur Mesure par Thierry Marx, Mandarin Oriental Paris

Je pourrais vous mettre des photographies de plats et de desserts.
Oui, je pourrais.
Mais tout mystère dévoilé ne l’est plus donc… Réservez… Et belle dégustation !

NDLR 1. Mon brun m’a, par ailleurs, offert l’occasion de « tester » Le Camélia. Bel endroit également, avec toujours le Chef Marx (et sa brigade) aux commandes donc, vous pouvez y aller les yeux et la bouche toujours bien ouverts…

NDLR 2. Le Bar 8 est également un lieu que je recommande vivement !

Lorsque Paris rime avec Asie en pensées…

Tous les ans, c’est le sempiternel même exercice, banal et donc terriblement ennuyeux.
Faire preuve d’originalité n’est pas si facile.
Oser passer à côté est un délit.

Nous sommes donc le 1er janvier.
Toutes les bonnes résolutions prises ne seront jamais tenues, c’est le mois des traditionnelles hausses en tout genre qui feront semblant d’éveiller les gueules de bois dès demain et dont les médias se pourlècheront les babines jusqu’à trouver un autre sujet ô combien plus important (du moins momentanément).

Les branlettes de cerveaux finissent par épuiser, les dates fixes enrichissent ceux qui ont la chance de foutre le camp ailleurs, avoir une conversation intelligente avec quelqu’un est devenue une denrée rare, faire semblant est devenu la norme, l’élasticité globale est en fuite.

De ce triste tableau me vient des échos d’Asie…

« Le corps en lui-même est un arbre de l’Eveil
L’esprit est comme le support d’un clair miroir.
Appliquons-nous à l’essuyer régulièrement
Ne laissons pas la poussière y exister. »
(Chensui)

Mon esprit est resté là-bas, voici neuf mois de cela.
Ma main, souriante à cette pensée vivace, vous écrit donc d’ici : สวัสดีปีใหม่ !

Dans un autre langage, cela fait toujours beaucoup plus rêver…

 

 

 

Virginia Woolf

“But the books are the things that I enjoy — on the whole — most. I feel sometimes for hours together as though the physical stuff of my brain were expanding, larger and larger, throbbing quicker and quicker with new blood — and there is no more delicious sensation than this.”

Virginia Woolf (The Early Journals)

Virginia Woolf