« Je suis l’idole de mon père » de Arnaud Cathrine…

Un adolescent est le héros (malgré lui) des livres de son père…
Des vacances en Normandie vont réouvrir un « secret de famille » qui va réveiller ce qu’il était temps de bouleverser…

Un livre attachant, et de l’humour dans l’écriture.

Belle lecture à tous !

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« C’est le paradoxe des adultes : produire autant de mal que de merveilles, faire autant de mal que de bien »

Editions Thierry Magnier

« Combien de fois je t’aime » de Serge Joncour…

Dix huit nouvelles aux titres évocateurs, d’une extrême sensibilité, où tout un chacun peut se reconnaître…
L’Amour disséqué chirurgicalement; des mots choisis, précis; des phrases ciselées…

Serge Joncour manie décidément ce thème à la perfection, sans faux-semblants…

Combien de fois vais-je donc aimer à ce point ce que vous écrivez ?

Belle lecture à tous !

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« Il y a des êtres avec lesquels le courant passe, ceux dans lesquels on se retrouve un peu, on se reconnaît, une sorte d’humeur régit ça, une chimie moléculaire qui combine plus ou moins heureusement ses parfums »

« Une rencontre, c’est un moment de grâce »

« Le péché est le privilège de ceux que la rédemption concerne »

« Se rencontrer, mais pas avant de s’aimer »

« Aimer, c’est attendre »

« La peur de perdre l’autre, elle n’est jamais aussi forte que quand on ne le possède pas vraiment »

« Le passé esst une fatigue qui n’en finit pas de creuser, alors je polissais les souvenirs »

« L’indifférence doit être une forme très aboutie de la décontraction »

« Cette imprécision me va »

« On ne bouge pas, bercé un temps dans l’illusion renovée, on est deux »

« La vie, c’est notre petit film à tous les deux »

Editions J’ai Lu

« Eloge du chat » de Stéphanie Hochet…

… ou le chat dans tous ses états, félins, humains, historiques, littéraires et artistiques; le tout dans une style aussi élégant que sa démarche.

Belle lecture à tous !

« Le comble de la liberté est d’être chez soi partout »

« When you let him in, then he wants to be out;
He’s always on the wrong side of every door,
And as soon as he’s at home, then he’d like to get about »
(T.S. Eliot)

« Le chat n’a pas peur des paradoxes. Il est un paradoxe »

« Un après-midi, je dormais comme d’habitude sur la véranda, en rêvant que j’étais un tigre » (Natsume Sôseki)

« Certains chats défient les lois de la gravité, et leurs pouvoirs de lévitation étonneraient même un fakir » (T.S. Eliot)

« La paresse a un avantage : elle demande peut d’efforts » (Garfield)

« Debout, devant lui, je m’abîmais dans l’admiration et la curiosité » (Natsume Sôseki)

« Et si cet animal était avant tout un point d’interrogation se promenant sur des coussinets ? »

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Une résonance toute particulière pour ma part…
Mon tigré adoré, si tu me lis de là-haut, une pensée (quotidiennement éternelle) pour toi…

« Priver un amoureux des chats de son animal favori le rend malheureux. Ceux qui ont perdu un animal comprennent la douleur lancinante qui suit la disparition de leur compagnon. La mort d’un chat cause une tristesse profonde »

Editions Léo Scheer

« La grande vie » de Christian Bobin…

Un petit livre grandement poétique.
Et l’univers « bobinesque » à l’état pur : ces petits riens qui font tout.

De nombreuses bribes relevées.
En voici quelques unes :

« Les livres agissent même quand ils sont fermés »

« Ecrire l’inconsolable engendre une paix »

« La pluie suspendue des fleurs en extase »

« L’essentiel, on l’attrape en une seconde. Le reste est inutile »

« Nous traversons les miracles en aveugles, sans voir que le moindre jaillissement d’une fleur est fait de milliers de galaxies, que les brindilles d’un nid déserté ou les étoiles d’un ciel noir parlent de la même absence adorable »

« Une faille dans le mur du temps. Les lézards s’y glissent comme le chagrin et l’espérance »

« Quand on lève la tête sur les nuages ou quand on la baisse sur les fleurs, on entend une parole incroyable »

« Ronsard sculpte les femmes comme Dieu qui n’existe pas sculpte les roses du jardin »

« Il y a plus de lumière sur le papier d’argent enveloppant le chocolat que dans les yeux des sages »

« Tout perdre n’a rien d’étonnant. C’est le fait d’avoir tout trouvé qui est le vrai mystère »

« Ce qui manque à ce monde c’est la rivière des yeux des enfants, la gaieté des écureuils et des anges »

« Même dans l’enfer, et nous y sommes, il y a des merveilles »

« J’étais perdu, comme souvent. Les chemins pour se perdre sont innombrables. Ils mènent tous à la clairière des visions »

« Ne plus penser à rien, c’est commencer à bien penser »

A méditer…

Belle lecture à tous !

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Editions Gallimard