Ce livre paraît aujourd’hui en librairie.
Les Editions Stock m’ont fait la joie de me l’envoyer avant (merci encore à Valentine qui se reconnaîtra ) et je n’ai pas pu su attendre l’Asie pour le dévorer !
En décortiquant ses récits de voyage, les deux écrivains expérimentent les chemins empruntés des années avant par Alexandra David-Néel.
Suivre les pas d’une telle femme n’est pas aisé.
Ces lignes accentuent sa formidable quête réussie il y a presque un siècle.
Hymne au voyage, à la découverte de pays avant que les touristes en prennent trop possession, au fait de se surpasser, à la liberté… Eric Faye et Christian Garcin signent un véritable page turner pour tous les aventuriers dans l’âme qui aiment parcourir le monde, sur place ou depuis leur canapé.
J’ai beaucoup apprécié l’alternance des souvenirs vécus par Alexandra David-Néel et ceux vécus par les auteurs.
Ils apportent, comme cela avait été le cas en son temps, un éclairage actualisé très intéressant sur cette partie du monde.
A savourer comme il se doit, en profitant des volutes du thé « Toit sur le monde » de George Cannon…
Belle lecture à tous !
Note de l’éditeur (Stock) :
« En 1924, déguisée en mendiante tibétaine, Alexandra David-Néel franchit en quatre mois mille huit cents kilomètres de forêts, fleuves, vallées profondes et hauts sommets entre Yunnan et Tibet pour arriver clandestinement à Lhassa, alors interdite aux étrangers.
À presque un siècle de distance, nous avons voyagé sur ses traces. En pleine mutation économique, touristique, uniformisatrice, la civilisation tibétaine est peut-être en train de disparaître sous les coups de boutoir de la raison économique et des intérêts de la géopolitique. Pourtant, le Tibet de 1924 se laisse encore deviner à travers la puissance des rites, du bouddhisme omniprésent, et de la ferveur religieuse de la population, ancrage de l’identité tibétaine menacée. Ce sont ces réalités multiples, qui semblent incompatibles parfois mais qui coexistent pourtant, que nous avons tenté de circonscrire entre le récit de notre voyage et l’évocation
de la figure d’Alexandra David-Néel. » É.F. et C.G.
« Le Tibet n’est pas tant une région qu’un itinéraire intérieur,
un trésor enfoui en chacun de nous. »
« La lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un coeur d’homme. »
« Il est toujours bon, je crois, d’honorer les rendez-vous
qu’on s’étaient fixés à soi-même. »