« Le jardin d’enfance » d’Elizabeth von Arnim…

Ce livre est une petite pépite littéraire comme je les apprécie ! 

Un régal d’écriture, de poésie, de nostalgie (heureuse), de souvenirs… 

Publié pour la première fois en Français, ruez-vous dans les rares librairies qui l’ont (pour ma part, merci aux Cahiers de Colette) !

En parallèle, découvrez ou redécouvrez le destin incroyable de cette romancière anglaise du XIXe-XXe qui était la cousine de Katherine Mansfield. 

Belle lecture à tous !

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Bartillat) : 

« Au milieu de sa vie, Elizabeth, la narratrice, retourne au jardin de la maison familiale. Les souvenirs affluent : peu à peu, elle laisse surgir un domaine personnel où s’expriment toutes les nuances de la sensibilité et du souvenir.

Chapitre oublié de son classique Elizabeth et son jardin allemand, Le Jardin d’enfance, ici publié pour la première fois en français et en édition séparée comme il avait été fait à l’origine, reflète le talent empreint de grâce et de délicatesse d’Elizabeth von Arnim.

De son vrai nom Mary Annette Beauchamp, Elizabeth von Arnim (1866-1941), cousine de Katherine Mansfield, naquit en Australie. Parmi ses vingt et un romans figurent Elizabeth et son jardin allemand, L’Été solitaire, En caravane, tous publiés aux éditions Bartillat, ainsi que son autobiographie Tous les chiens de ma vie. »

« La librairie des rêves ensevelis » de Madeline Martin…

À peine embauchée dans la librairie londonnienne de Mr Evans grâce à sa logeuse Mrs Weatherford (meilleure amie de feu sa mère), Grace Bennett et tous ceux qui l’entourent connaissent les affres de la Seconde Guerre Mondiale… 

Quelques pages tournées suffisent à installer les personnages et l’atmosphère.
Madeline Martin a le don de nous immerger dans une capitale en guerre où les livres ont un grand pouvoir salvateur !
Les descriptions de la vie quotidienne des londoniens en plein conflit sont des plus réalistes (beaucoup d’émotions sont à prévoir à la lecture). Mais malgré l’horreur vécue cette période si particulière est illuminée par une énorme solidarité humaine bienveillante. 

Vous aimez les livres, les librairies, les caractères attachants et les contextes historiques émouvants ? Ce manuscrit abouti et réussi au souffle romanesque très fort est pour vous !

« Inspiré de l’histoire vraie des librairies londoniennes qui sont restées ouvertes pendant le Blitz », il aura pour ma part une place de choix dans mes bibliothèques.

Belle lecture à tous ! 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Charleston) : 

« Hyde Park, le grand magasin Harrods, les bus rouges à impériale… En s’installant à la capitale, Grace Bennett découvre le charme et l’effervescence de Londres. Mais le travail qu’elle décroche dans une petite librairie est bien loin du glamour dont elle rêvait. Les étagères où s’entassent les livres croulent sous la poussière, le propriétaire, Mr Evans, est aussi revêche et austère que l’intérieur exigu de son établissement et dehors, la guerre gronde déjà.

Pourtant, entre les black-out et les évacuations qui rythment son quotidien, c’est au coeur de ces rayonnages pleins à craquer que Grace trouve une ressource insoupçonnée et s’abandonne aux joies de la lecture.

Une nuit de bombardements, alors que la panique règne dans l’abri antiaérien où tout le quartier a trouvé refuge, Grace commence à lire à voix haute. Et chaque soir d’attaque, bravant l’horreur et la peur, elle va puiser dans les plus beaux romans de la littérature anglaise l’espoir de jours meilleurs.

Inspiré de l’histoire vraie des librairies londoniennes qui sont restées ouvertes pendant le Blitz, un roman historique poignant sur le pouvoir unificateur et inspirant des livres et de la littérature.

« UNE HISTOIRE DE SURVIE TRÈS HABILEMENT MENÉE AU COEUR DES HEURES LES PLUS SOMBRES DE L’HISTOIRE. »

Library Journal »

« Memory » d’Arnaud Delalande…

Harmonia, perdue dans les montages enneigées, est une clinique spécialisée qui accueille des patients dont la mémoire est altérée. Un cadavre y est découvert et huit témoins étaient présents lors du meurtre. Facile donc pour l’inspecteur de police Jeanne Ricœur ?! Sauf que ces personnes ne se souviennent absolument pas de ce qu’il s’est passé… 

Arnaud Delalande nous offre un huis clos prenant et complètement addictif. N’imaginez pas une minute vous arrêter de lire une fois plongés dans la première page ! Le lieu est un personnage à part entière et l’écrivain s’est extrêmement bien documenté sur le problème médical qui est au cœur de l’histoire.

Un très bon moment de lecture même si j’avais trouvé le possible meurtrier avant le dénouement final mais sans pouvoir toutefois l’expliquer ! 

Bref je recommande. 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Pocket) : 

« Un meurtre, huit témoins, pas un ne se souvient de ce qui s’est passé.
Elle voudrait tout oublier.
Ils donneraient tout pour se souvenir…

Au cœur de Memory, une clinique spécialisée perdue dans la montagne et la forêt, un patient est retrouvé pendu. Un suicide qui a tout l’air d’un meurtre déguisé : huit personnes ont assisté à la scène.
Un homme mort. Huit témoins. Un huis clos. La combinaison parfaite pour une enquête vite résolue… C’est sans compter sur l’amnésie bien particulière dont souffrent les résidents : leur mémoire n’excède pas six minutes. Ils ont vu, mais ils ne se souviennent pas.
En plein deuil de son père adoptif, Jeanne Ricœur, jeune inspectrice de police, hérite de cette affaire impossible. Elle découvre une communauté à part, celle d’étranges victimes de la vie à la mémoire brisée, au quotidien hanté de post-it et de mémos. Tandis qu’elle essaie désespérément de reconstituer le puzzle du drame, ses propres démons refont surface…
Mais bientôt, on la menace.
Qui veut l’assassiner, et pourquoi ? »

« Mon maître et mon vainqueur » de François-Henri Désérable…

Un revolver, des résidus de poudre sur des mains… Un juge se voit immergé dans un triangle amoureux à travers la lecture de poèmes et de haïkus. 

De François-Henri Désirable j’avais lu sa merveilleuse enquête dans les pas de Romain Gary « Un certain M. Piekielny ».
Déjà en 2017 il m’avait bluffée par son intelligence littéraire.

Dans « Mon maitre et mon vainqueur » (merci Verlaine) l’auteur porte un regard des plus réalistes (et malgré tout fort original) sur la passion amoureuse. La vraie. La belle. La pire. La terrible parfois. Celle qui peut peut-être amener à commettre le pire. Celle qui parle à tous, assurément. 

Un roman récompensé par Le Grand Prix de l’Académie Française 2021 !
Je comprends le jury…

Belle lecture à tous ! 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Gallimard) : 

« Le cahier, c’était la première chose que m’avait montrée le juge, quand tout à l’heure j’étais entré dans son bureau. Sous la couverture souple et transparente, on pouvait lire au feutre noir : MON MAÎTRE ET MON VAINQUEUR.
Sur les pages suivantes, il y avait des poèmes. Voilà ce qu’on avait retrouvé sur Vasco : le revolver, un cahier noirci d’une vingtaine de poèmes et, plus tard, après expertise balistique, des résidus de poudre sur ses mains.
Voilà ce qu’il en restait, j’ai pensé, de son histoire d’amour. »

« Les chemins du possible » de Marie Robert…

Cinq années ont passé depuis Le voyage de Pénélope… Une demande en mariage (mais pas que) et hop c’est reparti pour les multiples questionnements philosophiques ! 

Ce livre paru cette semaine, je l’attendais avec impatience.
J’ai tout lu de Marie Robert dont je vous ai déjà parlé et elle a su une nouvelle fois me questionner, me transporter, me faire réfléchir, me faire voyager… et me donner envie de lire ou de relire certains des grands penseurs du monde entier ! 

Lors de ces pérégrinations vous allez croiser Thoreau, Emerson, Freud, Husserl, Bergson, de Beauvoir, de Saussure, Lévi-Strauss, Arendt et Ricoeur… à Boston, Vienne, Paris, Genève, Sao Paulo, New-York, Athènes et Gizeh… 

« Les chemins du possible », les chemins de la vie : un pur bonheur de lecture philosophique, toujours aussi accessible à tous ! 

 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Flammarion) : 

« Tu veux l’intensité sans le risque. Tu veux la vie sans la mort. Tu veux le sublime sans la tempête. Tu veux l’amour sans le quotidien. Il y a cinq ans, tu as fui pour aller au-devant de toi-même, pour t’émanciper de tes carcans, et bonne nouvelle, tu as réussi. Mais maintenant, c’est à toi d’inventer une existence qui te convient. Entretenir la douleur est une autre manière de fuir. Il est temps de faire la paix avec tes fantômes et de trouver ton port. »

Ceci est une épopée. Entre Boston, Vienne, Paris, Genève, São Paulo et New York, Pénélope explore les chemins du possible en organisant des voyages philosophiques. Raconter et découvrir les grandes écoles de la pensée, c’est la meilleure manière de prendre possession de son monde, de vivre, d’agir et de reconstruire.