J’ai repris avec un plaisir certain un rythme de visites d’expositions qui m’intéressent à plusieurs titres.
Celle consacrée à la collection de Paul Rosenberg (les plus « People » retiendront seulement que c’était le Grand-Père d’Anne Sinclair), un des plus grands marchands d’art et galeristes du XIXe/XXe siècle, en fait partie.
Une histoire dans l’Histoire comme je les aime, qui explique extrêmement bien la gestion d’une galerie, la côte des artistes, la spoliation des biens juifs, la difficulté de restituer les biens retrouvés malgré des initiatives formidables, « l’Art dégénéré »…
Après un bon brunch (dont je vous parlerai très vite), direction le Musée Maillol qui la propose depuis jeudi et jusqu’au 23 juillet prochain.
Ce que j’aime dans la possibilité de voir des collections privées ? Le fait de pouvoir admirer des toiles et des sculptures qu’on ne voit jamais (ou rarement) d’Artistes pourtant très célèbres (Picasso, Fernand Léger, Braque, Cézanne, Matisse, Laurencin…)
Mes yeux en ont pris plein les mirettes.
Seul bémol : le parcours n’est pas forcément évident à concilier avec un nombre important de visiteurs.
Voici un tout petit mixte de photographies prises par moi ou trouvées sur la toile (certains oeuvres présentées ne sont pas censées êtres immortalisées, même sans flash) :
En marge de l’exposition, il me semble intéressant de compléter sa culture avec (si ce n’est pas déjà lu ou vu) :
– « 21 rue de la Boétie » d’Anne Sinclair (que je dois lire)
– « Le front de l’art » de Rose Valland
– « Rose Valland, Capitaine Beaux-Arts » de Catel, Polack et Bouilhac (album Dupuis que j’ai lu et dont je vous parlerai prochainement)
– Film » Le train » (j’écris ce billet devant)
Vous pouvez prendre connaissance de la chronique de Dominique sur le sujet (attention, gros spoil ! )
2 réponses sur “« 21 rue de la Boétie » (Musée Maillol, Paris)”