Sur les pas de Pagnol…

Un samedi du mois d’octobre dernier, pendant que Mon Brun vadrouillait en Bourgogne avec un ami, je suis partie passer 24h à Marseille où j’ai rejoint mes parents…

L’escapade a commencé dès la Gare de Lyon : j’y ai rencontré de manière tout à fait fortuite Marcel dont l’accent m’a fait me sentir à destination avant même d’avoir pris le train !

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Il me parlait entre deux assoupissements…
Un vrai p’tit bonheur matinal !

Allez, direction le TGV avec un bon livre et un bon thé…

Installation dès mon arrivée au Sofitel Vieux Port (le meilleur hôtel de la ville et la plus belle vue ! Je ne suis pas du tout fan d’Accor pour ceux qui me connaissent mais là, je ne pouvais pas faire autrement… ) et déjeuner…

Puis départ direction Martigues pour l’après-midi…

Retour à l’hôtel en fin de journée après avoir bravé le vent et la pluie et avant un très bon dîner au restaurant « Les Trois Forts » accompagné d’un bon p’tit Chablis…

Le lendemain, GRAND BLEU sur la cité phocéenne !

Tout d’abord, petit déjeuner des plus royals (un des meilleurs qu’il m’ait été donnée de savourer en France)…

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Puis découverte de cette ville que je ne connaissais pas du tout ! (mieux vaut tard que jamais…)

Un dernier thé (avec une bonne glace !) sur le Vieux Port avant de reprendre le train…

C’était un week-end des plus sympathiques. J’ai aimé ce que j’ai vu de Marseille qui m’a fait un peu penser à l’Italie.
Et puis profiter de ses parents sur un coup de tête, ça n’a pas d’prix !

« Le pigments d’éternité » de Philippe Nonie…

« Léonard de Vinci a inventé beaucoup de choses dans sa vie.
Mais il en est une qui, plus encore que toutes les autres, dépasse l’imagination. »

« Le sfumato, c’est le secret de la traversée du temps. »

J’ai eu du mal à refermer ce livre. Parce que l’histoire est tellement incroyable qu’elle m’a littéralement happée ! J’étais bien dedans.

Imaginez…

Note de l’éditeur

A la mort de son père, un célèbre restaurateur de tableaux de maîtres, Florence se rend chez le notaire pour régler les formalités d’héritage. Elle se retrouve dans l’obligation inattendue d’écouter une lettre écrite vingt-cinq ans auparavant dont le contenu la laisse abasourdie : la Joconde serait toujours vivante ! Elle aurait traversé les siècles grâce à une invention méconnue de Léonard de Vinci : les « pigments d’éternité », prévus pour protéger la Joconde de la morsure du temps et fondre le jour où Mona Lisa rencontrerait l’amour… Florence va alors mener l’enquête afin de comprendre sa propre histoire, celle d’un père dont elle découvre la face cachée, d’une mère qu’elle n’a jamais connue et celle, aussi, de la plus célèbre peinture au monde.

L’histoire jongle entre 1514/1519, 2000 et 2025 en fonction des personnages (Léonard de Vinci et son modèle, Claire & Pablo, Florence & Vincent) avec un petit aparté -obligatoire- en 1911/1913 (Vincenzo Perugia et la Joconde).
Cela rythme assurément le récit et nous tient bien en haleine !

Véritable thriller artistique, on y trouve également une réflexion sur l’acte de créer, la quête amoureuse et le temps que j’ai trouvé très intéressante.

« Je voulais profiter de l’éternité pour l’aimer et la peindre.
L’amour et la peinture sont indissociables dans mon esprit.
Je voulais la saisir dans toutes ses nuances,
toute sa complexité, ce qu’une vie ne permet pas. »

« Défier le Temps pour atteindre la perfection dans la peinture. »

La fascination populaire pour ce tableau m’a toujours surpris.
Force est de constater que Philippe Nonie a réussi à émousser mon intérêt, et bien plus encore…

Et si c’était possible ?

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Editions Paul & Mike

« Walton Ford » (Musée de la Chasse et de la Nature)

Hier au soir, j’étais invitée en nocturne au Musée de la Chasse et de la Nature.
J’entends d’ici certains qui dès le mot « chasse » lu vont grincer des dents et faire la grimace.
Keep cool…
L’Art permet heureusement de garder un esprit ouvert, indispensable selon moi.

Ce Musée mérite d’être visité pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, c’est la réunion de deux très beaux hôtels particuliers parisiens du Marais.
Ensuite, la richesse de la collection, principalement classique mais également contemporaine, vaut le détour (même si je ne suis pas forcément fan des animaux empaillés).
Enfin, et c’est ce qui entre autre nous y menait hier, Walton Ford y expose des peintures (certaines créées exprès pour l’occasion) jusqu’au 14 février 2016. Une première à Paris !

J’ai pu découvrir l’univers si particulier qui fait la force des créations de cet Artiste américain.
Je ne suis pas certaine que j’en mettrai une dans mon propre salon, mais j’avoue avoir été impressionnée par sa technique artistique…

La visite fût des plus intéressantes parce qu’orchestrée par une conférencière visiblement passionnée et passionnante qui a su faire vivre le lieu et les oeuvres exposées.
J’avais eu l’occasion d’y aller une fois, mais j’avoue que les explications en l’espèce contribuent pour beaucoup à l’intérêt que l’on peut porter à l’endroit.

Belle visite à tous !

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Merci à Dominique qui se reconnaîtra…