« Ahlam » de Marc Trévidic…

Un juge (et pas n’importe lequel) qui devient romancier, ce n’est pas si commun.

J’étais très intriguée par ce qu’allait nous offrir à lire Marc Trévidic, revenu sur le devant de la scène médiatique suite aux attentats parisiens du 13 novembre 2015.

Avec « Ahlam » (qui veut dire « les rêves » en arabe), il nous offre une histoire sublime sur fond de montée du radicalisme tunisien.

Le terrorisme, il connaît. Pendant 10 ans, il a oeuvré judiciairement contre.
Là où on l’attendait au tournant, c’était sur l’histoire romanesque et l’écriture.
Et force est de constater que le « pari » est très réussi !

Ce livre, c’est comme un conte.
La douce poésie qui s’en dégage se mêle à la réalité tragique des plus glaçantes.

Les personnages, jamais épargnés, sont terriblement attachants.
Les descriptions, elles, sont d’une finesse et d’une élégance telles que l’on a l’impression de voir à travers les lignes…

« Ahlam », c’est un véritable hymne à la création, à la peinture, à la musique, à la beauté pure, aux mots, aux couleurs, à la tolérance, à la Liberté…

L’auteur a admirablement traité le côté irrésistible de l’Art et du fanatisme.

Magistrature, littérature.
Sous cette plume enveloppante et envoûtante et au-delà de la rime, les deux termes étaient faits pour se rencontrer brillamment.

Bref je suis vraiment bluffée par la qualité du livre et cela ne m’arrive pas si souvent.
Et du coup, je pense que vous aurez compris que c’est mon premier gros coup de de cette rentrée littéraire.

Belle lecture à tous !

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Editions JC Lattès

Ludivine du blog Emilia & Jean l’a également beaucoup aimé.
Je vous invite à lire son fort joli billet.

NDLR. Premier lu de la sélection du Challenge 68 édition 2016 !

68 premières fois édition 2016 L'insatiable Charlotte