De Marguerite Yourcenar, première femme de Lettres (et quelles Lettres !) élue membre de l’Académie Française en 1980 rappelons-le ici, je n’avais lu je l’avoue que « Les mémoires d’Hadrien » (sans aucun doute trop jeune pour l’apprécier comme il se doit).
Dans le cadre du Reading Classics Challenge 2018, j’ai donc fait le choix en ce mois de février de me plonger dans ses « Nouvelles orientales ».
Tout d’abord parce que ce genre littéraire me plaît (je ne le défendrai jamais assez) et ensuite parce que l’appel de l’Est était trop grand, tout simplement !
Pour information ces nouvelles ont paru pour la première fois en 1938 et ont été rééditées en 1963.
L’écrivain nous en propose dix où sa plume, inspirée de certaines fables et morales, certains contes et faits divers méditerranéens et extrême-orientaux, joue avec les grands problèmes du monde dit moderne qui ont façonné l’oeuvre entre deux chaises qu’elle nous a laissée.
J’y ai pris beaucoup de plaisir. Vraiment !
Au point de vouloir continuer de m’immerger encore plus sérieusement dans ses lignes. Pour dire…
Mention spéciale à « Comment Wang-Fô fut sauvé » (très poétique) et « Le Dernier Amour du prince Genghi » (d’une cruauté irrésistible).
Belle lecture à tous !
Note de l’éditeur (Gallimard) :
«Légendes saisies en vol, fables ou apologues, ces Nouvelles Orientales forment un édifice à part dans l’œuvre de Marguerite Yourcenar, précieux comme une chapelle dans un vaste palais. Le réel s’y fait changeant, le rêve et le mythe y parlent un langage à chaque fois nouveau, et si le désir, la passion y brûlent souvent d’une ardeur brutale, presque inattendue, c’est peut-être qu’ils trouvent dans l’admirable économie de ces brefs récits le contraste idéal et nécessaire à leur soudain flamboiement.»