Sophie Horvath.
Retenez bien ce nom parce que vous allez bientôt en entendre parler.
Le pitch ? (de Sophie elle-même)
« Un petit village de l’Ouest de la France, en apparence épargné par la guerre. Mais que ce soit Marthe la fille du maire, Michel le nouvel instituteur qui déclenche les passions, Eugène l’éleveur de pigeons ou encore Ferdinand le sonneur de cloches… chacun lutte à sa façon. »
Ce livre, c’est l’histoire de personnes qui ne sont pas parties à la guerre en 39-45 mais dont la présence a été nécessaire au quotidien à des niveaux totalement différents (éducation, vie locale, résistance, réseaux clandestins…).
L’intrigue se situe dans un petit village, avec tout de même une petite incartade dans la Capitale.
D’une délicate plume, sincère et bienveillante, Sophie a le don de nous plonger dans l’atmosphère de l’époque, d’y installer des personnages plus attachants les uns que les autres.
C’est un bel hommage aux personnes de l’ombre qui ont oeuvré pour un autre combat que celui des armes (à proprement parler) et la Liberté.
J’ai particulièrement apprécié les passages relatifs à l’angoisse vécue par les enfants qui ont besoin d’être rassurés, à la volonté ferme de s’en sortir coûte que coûte chez les adultes, à la délicate question de « à quoi faut-il s’attendre après ? » que tous se posent.
« A l’ombre du grand marronnier » est un livre auto-édité, qui aurait mérité qu’une maison s’intéresse à lui.
Mais peu importe : le tout premier texte (auto-édité lui aussi) de Sophie « La Fleur de Clémentine » va paraître le 10 avril prochain chez Flammarion sous le titre « Le Quartier des petits secrets ». SAVE THE DATE et comptez sur moi pour vous en parler…
En attendant, belle lecture à tous !
“Il faut apprendre à ne pas se fier aux apparences.
Il y a parfois des maux invisibles.”