L’écrivain nous plonge dès les premières lignes dans une atmosphère mystérieuse et captivante, où la nature et « Bondrée » sont des personnages à part entière, dans une sorte de huis clos que je ne vous dévoilerai pas.
Les Québécois ont, selon moi, le meilleur des deux mondes : le côté littéraire très français et le côté conteur d’histoire hors pair spécifique aux anglo-saxons.
Les connaisseurs apprécieront…
Si les éditions Rivages ont classé le livre dans leur collection Noir, Andrée A.Michaud mérite que l’on s’intéresse aussi à sa plume.
Elle a un tel talent que vous vous laisserez happer par ses magnifiques descriptions (qui sont très cinématographiques au passage), les chemins dans lesquels elle vous emmène pour mieux vous perdre jusqu’au dénouement final dans les dernières pages.
Une réussite et une personne humaine profondément attachante que j’ai eu le plaisir de rencontrer hier au soir avec d’autres membres enthousiastes grâce au Picabo River Book Club et aux Editions Rivages (un GRAND MERCI renouvelé à Léa et Alain qui se reconnaîtront).
Belle lecture à tous !
Je ne sais pas ce que j’ai avec les Québécois en ce moment, mais leur Littérature est une merveilleuse découverte à mes yeux.
Je vous parlerai bientôt de leurs poètes…
Note de l’éditeur (Rivages noir) :
« À l’été 67, une jeune fille disparaît dans les épaisses forêts entourant Boundary Pond, un lac aux confins du Québec rebaptisé Bondrée par un trappeur enterré depuis longtemps. Elle est retrouvée morte, sa jambe déchirée par un piège rouillé. L’enquête conclut à un accident : Zaza Mulligan a été victime des profondeurs silencieuses de la forêt. Mais lorsqu’une deuxième adolescente disparaît à son tour, on comprend que les pièges du trappeur ressurgissent de la terre et qu’un tueur court à travers les bois de Bondrée.
Une écriture raffinée au service d’atmosphères angoissantes et de subtiles explorations psychologiques, dans la plus pure tradition de Twin Peaks de David Lynch.
ANDRÉE A. MICHAUD, romancière québécoise de premier plan, est l’auteure de dix ouvrages, dont Le Ravissement (2001, Prix du Gouverneur général du Canada) et Mirror Lake (2007, Prix Ringuet).
Bondrée a reçu le Prix du Gouverneur général du Canada, le Prix Arthur Ellis et le Prix Saint-Pacôme du roman policier. »