Une magnifique couverture pour un roman qui ne peut pas laisser indifférent !
Mêlant les genres littéraires d’une manière assez surprenante, trop en dire serait le dévoiler et il perdrait à mes yeux tout son intérêt.
Imprégnée d’une certaine lenteur, l’histoire prend son ampleur et se révèle au fil des pages.
Au lecteur d’être patient ! Il fait en effet sans aucun doute partie de ces livres qu’il ne faut pas abandonner même si le temps que tout s’installe comme il se doit on peut parfois être tenté…
La traduction de Laurent Boscq est remarquable et de cette ombre choisie une belle plume américaine émerge incontestablement.
Cela a sans aucun doute participé à mon plaisir de lecture.
J’ai lu ce livre grâce au Picabo River Book Club et dans le cadre d’une rencontre avec l’auteur demain matin.
Note de l’éditeur (Albin Michel) :
« Hanté par la guerre de Corée, où il a perdu une jambe, Rory Docherty est de retour chez lui dans les montagnes de Caroline du Nord. C’est auprès de sa grand-mère, un personnage hors du commun, que le jeune homme tente de se reconstruire et de résoudre le mystère de ses origines, que sa mère, muette et internée en hôpital psychiatrique, n’a jamais pu lui révéler. Embauché par un baron de l’alcool clandestin dont le monopole se trouve menacé, il va devoir déjouer la surveillance des agents fédéraux tout en affrontant les fantômes du passé…
Entre les courses automobiles illégales, les pasteurs qui prêchent avec des serpents venimeux dans les mains, les coutumes et croyances d’un endroit reculé au début des années cinquante, c’est tout un univers que fait revivre Taylor Brown dans ce roman haletant qui rappelle Donald Ray Pollock et Tom Franklin »