« L’Amour et les forêts » de Eric Reinhardt…

Première lecture (13 janvier 2015)

Je viens tout juste d’en refermer la dernière page.

(…)

L’émancipation féminine, la liberté et l’Amour face à l’emprise et au harcèlement  sont les grands thèmes de ce très beau roman qui allie autant la légèreté que le drame absolu, étouffant.

Dur dur d’en ressortir indemne tellement il est touchant…

Seconde lecture (8 juin 2023) ——–> comme quoi le goûts changent ! 

Ce livre m’a laissée, me laisse perplexe.

Non pas que je ne l’ai pas aimé… mais il ne me laissera pas non plus un souvenir impérissable…

Malgré quelques belles envolées de nombreux passages sont tellement longs (pour ne pas dire ennuyeux : l’auteur apprécie un peu trop la redondance à mon goût) qu’ils gâchent le plaisir de lecture.

L’emprise est fort souvent un bon sujet de roman qui maintient une certaine tension et donc un intérêt en principe mais elle reste ici survolée au final, pas suffisamment fouillée, pas réellement disséquée selon moi.

Belle lecture à tous !

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Folio) : 

À l’origine, Bénédicte Ombredanne avait voulu le rencontrer pour lui dire combien son dernier livre avait changé sa vie. Une vie sur laquelle elle fit bientôt des confidences à l’écrivain, l’entraînant dans sa détresse, lui racontant une folle journée de rébellion vécue deux ans plus tôt, en réaction au harcèlement continuel de son mari. La plus belle journée de toute son existence, mais aussi le début de sa perte.
Récit poignant d’une émancipation féminine, L’amour et les forêts est un texte fascinant, où la volonté d’être libre se dresse contre l’avilissement.

« Si ce livre pouvait me rapprocher de toi » de Jean-Paul Dubois…

Un très beau titre.
Un fort joli moment au calme, dans la chaleur d’un feu de cheminée gascon.

Toi, ou le père disparu…

La quête d’un homme qui découvrira finalement bien plus que ce qu’il cherchait…

« (…) en me lançant dans cet étrange voyage, (…), j’avais confusément réalisé le rêve de tout homme : traverser la forêt de ses peurs pour accéder à ces émotions secrètes, ces infimes parcelles de bonheur qui sont en nous, tapies dans un endroit que nous ignorons, et que, souvent, nous recherchons pendant toute une vie »

Belle lecture à tous !

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Editions Points

« Toute ressemblance avec le père » de Franck Courtès…

Un accident.
Une femme et ses deux enfants.
Un fantôme : le père.
Une volonté coûte que coûte : celle de vivre…
Différemment ?

C’est un fort joli premier roman que nous propose ici Franck Courtès.

Sa passion pour la photographie est très présente dans son écriture.
Il a le don de nous faire voir ce qu’il souhaite nous faire voir à travers ses mots, au-delà des maux.

Belle lecture à tous !

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Editions JC Lattès

« L’Eté des lucioles » de Gilles Paris…

« L’Eté des lucioles », c’est un formidable retour en enfance dans un monde d’adultes.

Au fait pour information, j’ai 39 ans.
Et je revendique de l’avoir gardée… cette âme si particulière où tout est possible.

Gilles Paris  a le don de nous transporter ailleurs, de nous faire retomber au même âge que Victor en lisant ses lignes.

C’est délicieusement différent et drôlement poétique.
Un véritable univers, dans lequel je me suis sentie furieusement bien !

C’est le premier livre que je lis de cet auteur, et je sais d’ores et déjà que je me plongerai avec délice dans les précédents…

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« Amoureuse, ça veut dire que le coeur s’affole pour une autre personne et que le sang monte à la tête. (…) Le reste du temps, le coeur bat lentement, et personne ne l’entend »

« Grandir. Un drôle de verbe. A part les nains, tout le monde peut grandir en taille. Ca, c’est que l’oeil voit. Mais grandir à l’intérieur, c’est plus compliqué »

« Un premier roman d’un auteur de cinquante ans. Moi, je trouve qu’il en a mis du temps à l’écrire. Ou alors, il l’a écrit à mon âge et attendu quarante ans pour oser le faire lire »

« Le mari de Rosita est mort en tombant d’un toit. Elle n’est pas triste parce que son maçon de mari passait du toit au bar (…). Depuis, Rosita dort mieux, un grand lit rien que pour elle et pas un seul ronflement, sauf peut-être les siens, mais qu’elle n’entend pas »

« Alors je danse et je fais l’idiot avec le zizi qui se balade, trop content de quitter le caleçon ou le pantalon du pyjama. A neuf ans, on s’amuse comme on peut »

« Les secrets, Victor, c’est comme ces coquillages qui refusent de s’ouvrir. On ne sait jamais ce qu’il y a à l’intérieur »

« L’émotion est comme un ascenseur qui n’arrête pas de monter. Il n’y a que les larmes pour le faire redescendre »

« Grandir. Un drôle de verbe. A part les nains, tout le monde peut grandir en taille. Ca, c’est que l’oeil voit. Mais grandir à l’intérieur, c’est plus compliqué »

« Un premier roman d’un auteur de cinquante ans. Moi, je trouve qu’il en a mis du temps à l’écrire. Ou alors, il l’a écrit à mon âge et attendu quarante ans pour oser le faire lire »

« Le mari de Rosita est mort en tombant d’un toit. Elle n’est pas triste parce que son maçon de mari passait du toit au bar (…). Depuis, Rosita dort mieux, un grand lit rien que pour elle et pas un seul ronflement, sauf peut-être les siens, mais qu’elle n’entend pas »

« Alors je danse et je fais l’idiot avec le zizi qui se balade, trop content de quitter le caleçon ou le pantalon du pyjama. A neuf ans, on s’amuse comme on peut »

« Les secrets, Victor, c’est comme ces coquillages qui refusent de s’ouvrir. On ne sait jamais ce qu’il y a à l’intérieur »

« L’émotion est comme un ascenseur qui n’arrête pas de monter. Il n’y a que les larmes pour le faire redescendre »

« Tout se brouille dans ma tête. J’en maquillerai bien l’intérieur avec la Terracota de nos mamans. Une poudre magique pour effacer les bobos qui ne se voient pas. Les questions sont des rides profondes qui donnent mal à la tête »

« L’année dernière, j’ai laissé fondre l’hostie sous la langue. Ca m’a fait penser aux bonbons soucoupes volantes, en moins bien, mais j’ai gardé ça pour moi »

« Victoria, la Maman de Pilar, est montée au ciel. Je sais bien que c’est une image. Il n’y a rien de magique quand les gens meurent. Ils ferment leurs yeux pour ne plus jamais les rouvrir.  Il suffit de regarder un film policier pour le savoir. Des fois, même, les gens meurent les yeux grands ouverts comme s’ils voulaient se souvenir de tout »

« La vie sans magie, c’est juste la vie »

Des petites pépites n’est-il pas ?

Belle lecture à tous !

Editions Héloïse d’Ormesson