« L’Eté des lucioles » de Gilles Paris…

« L’Eté des lucioles », c’est un formidable retour en enfance dans un monde d’adultes.

Au fait pour information, j’ai 39 ans.
Et je revendique de l’avoir gardée… cette âme si particulière où tout est possible.

Gilles Paris  a le don de nous transporter ailleurs, de nous faire retomber au même âge que Victor en lisant ses lignes.

C’est délicieusement différent et drôlement poétique.
Un véritable univers, dans lequel je me suis sentie furieusement bien !

C’est le premier livre que je lis de cet auteur, et je sais d’ores et déjà que je me plongerai avec délice dans les précédents…

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« Amoureuse, ça veut dire que le coeur s’affole pour une autre personne et que le sang monte à la tête. (…) Le reste du temps, le coeur bat lentement, et personne ne l’entend »

« Grandir. Un drôle de verbe. A part les nains, tout le monde peut grandir en taille. Ca, c’est que l’oeil voit. Mais grandir à l’intérieur, c’est plus compliqué »

« Un premier roman d’un auteur de cinquante ans. Moi, je trouve qu’il en a mis du temps à l’écrire. Ou alors, il l’a écrit à mon âge et attendu quarante ans pour oser le faire lire »

« Le mari de Rosita est mort en tombant d’un toit. Elle n’est pas triste parce que son maçon de mari passait du toit au bar (…). Depuis, Rosita dort mieux, un grand lit rien que pour elle et pas un seul ronflement, sauf peut-être les siens, mais qu’elle n’entend pas »

« Alors je danse et je fais l’idiot avec le zizi qui se balade, trop content de quitter le caleçon ou le pantalon du pyjama. A neuf ans, on s’amuse comme on peut »

« Les secrets, Victor, c’est comme ces coquillages qui refusent de s’ouvrir. On ne sait jamais ce qu’il y a à l’intérieur »

« L’émotion est comme un ascenseur qui n’arrête pas de monter. Il n’y a que les larmes pour le faire redescendre »

« Grandir. Un drôle de verbe. A part les nains, tout le monde peut grandir en taille. Ca, c’est que l’oeil voit. Mais grandir à l’intérieur, c’est plus compliqué »

« Un premier roman d’un auteur de cinquante ans. Moi, je trouve qu’il en a mis du temps à l’écrire. Ou alors, il l’a écrit à mon âge et attendu quarante ans pour oser le faire lire »

« Le mari de Rosita est mort en tombant d’un toit. Elle n’est pas triste parce que son maçon de mari passait du toit au bar (…). Depuis, Rosita dort mieux, un grand lit rien que pour elle et pas un seul ronflement, sauf peut-être les siens, mais qu’elle n’entend pas »

« Alors je danse et je fais l’idiot avec le zizi qui se balade, trop content de quitter le caleçon ou le pantalon du pyjama. A neuf ans, on s’amuse comme on peut »

« Les secrets, Victor, c’est comme ces coquillages qui refusent de s’ouvrir. On ne sait jamais ce qu’il y a à l’intérieur »

« L’émotion est comme un ascenseur qui n’arrête pas de monter. Il n’y a que les larmes pour le faire redescendre »

« Tout se brouille dans ma tête. J’en maquillerai bien l’intérieur avec la Terracota de nos mamans. Une poudre magique pour effacer les bobos qui ne se voient pas. Les questions sont des rides profondes qui donnent mal à la tête »

« L’année dernière, j’ai laissé fondre l’hostie sous la langue. Ca m’a fait penser aux bonbons soucoupes volantes, en moins bien, mais j’ai gardé ça pour moi »

« Victoria, la Maman de Pilar, est montée au ciel. Je sais bien que c’est une image. Il n’y a rien de magique quand les gens meurent. Ils ferment leurs yeux pour ne plus jamais les rouvrir.  Il suffit de regarder un film policier pour le savoir. Des fois, même, les gens meurent les yeux grands ouverts comme s’ils voulaient se souvenir de tout »

« La vie sans magie, c’est juste la vie »

Des petites pépites n’est-il pas ?

Belle lecture à tous !

Editions Héloïse d’Ormesson

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