Ce qui est bien quand on est au chaud chez soi, c’est que je peux rattraper mon retard sur le blog… et vous parler d’un livre : le premier roman de Roselyne Madélénat.
Note de l’éditeur :
Florence est journaliste dans la presse féminine et mène une vie sentimentale décousue. Depuis sa jeunesse, elle a rompu avec sa famille.
Lors de l’enterrement de sa mère, Florence renoue avec son père qu’elle ne voyait plus. Ensemble, ils tissent un lien un peu fou, étrange.
Cette mort ne se contente pas de mettre à nu des sentiments enfouis, elle ouvre aussi la boîte de Pandore sur un secret de famille datant de 1943 dont son père est le seul à détenir la clef…
« Le plus difficile pour certaines questions,
c’est de trouver le courage de les poser »
L’histoire, entrecoupée de dialogues entre vivants et disparus qui rythment le texte, est une véritable enquête familiale qui se tisse au fil des pages.
« La vérité, une fois qu’elle nous tombe dessus,
nous ne pouvons rien faire pour la mettre à l’écart et l’oublier,
elle prend toute la place,
nous bouffe tel un cancer infiltrant »
La plume mêle avec autant de brio le romanesque pur et une terrible réalité de la guerre 39-45.
Elle est très prometteuse.
Roselyne Madélénat offre aux lecteurs un livre profondément beau sur la famille, l’Amour, les non-dits, le pardon…
Je vous recommande vivement sa lecture.
Parce que courir après certaines ombres, c’est courir après la Vie !
Editions Hugo Roman
NDLR. L’auteur sera en dédicace mardi prochain à la Librairie de Paris.