C’est un premier roman qui fait beaucoup parler de lui depuis la rentrée littéraire hivernale.
Nouvel écrivain, petite maison d’édition du Sud-Ouest…
Note de l’éditeur :
Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur «Mr. Bojangles» de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n’y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis.
Celle qui donne le ton, qui mène le bal, c’est la mère, feu follet imprévisible et extravagant. C’est elle qui a adopté le quatrième membre de la famille, Mademoiselle Superfétatoire, un grand oiseau exotique qui déambule dans l’appartement. C’est elle qui n’a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères.
Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l’inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte.
L’amour fou n’a jamais si bien porté son nom.
Ce livre nous fait passer du rire aux larmes grâce à une écriture d’une belle sensibilité.
C’est une ode à l’originalité, à la fantaisie (codes inversés, jeux de mots…), à l’Amour, à une forme de vie.
« Certains ne deviennent jamais fous…
Leurs vies doivent être bien ennuyeuses »
(Charles Bukowski)
« Ceci est mon histoire vraie, avec des mensonges à l’endroit,
à l’envers,
parce que la vie c’est souvent comme ça »
Un livre agréable et efficace ?
Oui, assurément. Impossible de le nier.
On passe un joli moment.
Original ?
Je vais certainement m’attirer les foudres de certains mais sincèrement, non.
Malgré la poésie qui s’en dégage, il y a une certaine similitude dans l’atmosphère à relever : Olivier Bourdeaut n’aurait-il pas eu pour voisins une certaine Famille Jardin et Boris Vian ?
A mes yeux ce n’est donc pas LE roman de l’année mais belle lecture à tous, ne serait-ce que pour le plaisir tout simple de se faire du bien quoi qu’il en soit !
Editions Finitude
NDLR. Deuxième lu de la sélection du Challenge 68 édition 2016 !