Il y a des livres qui vous bouleversent tellement ils sont émouvants.
« Le vieux qui déjeunait seul » en fait partie.
48h après, je suis encore dedans………………….et j’ai du mal à en parler.
Cette lecture m’a beaucoup touchée.
Beaucoup.
« Très tôt, trop tôt, j’ai appris à sourire pour cacher mes larmes et j’ai connu ces grands moments de tristesse qui soulèvent le coeur et déchirent le ventre, laissant un goût de cendre et de sang dans la bouche »
L’absence, la quête d’identité, La culpabilité, l’écho d’un encrage dans la guerre 39-45.
La solitude de deux êtres qui vont se rencontrer.
Deux « C » qui vont s’entrelasser pour l’éternité et qui vont changer la vie de plusieurs personnes.
« Le bonheur, cela se décide, Clara ! Tu le portes en toi comme le plus beau cadeau que la vie t’a donné. C’est à toi de le semer et de le faire pousser. Lorsque tu as trouvé la graine, tu dois la protéger, lui donner un peu d’eau, elle grandira et prendra de la place, tu n’auras alors rien d’autre à faire que jouir de sa beauté »
Une écriture d’une délicatesse infinie qui m’a habitée dès les premières lignes.
« Comme tous les lundis je l’attends. »
« Je n’ai jamais pu m’expliquer pourquoi les personnes âgées me touchent autant. (…) J’éprouve le besoin de les protéger, de les prendre dans mes bras et, de ma jeunesse, leur faire un barrage au temps qui passe. »
Merci à Bénédicte Junger du blog « Entre les Lignes » de m’avoir donné l’envie de tourner les pages de cette petite pépite…
« La vie est une aventure jolie, heureux qui sait la chanter » (Charles Trénet)
Très belle lecture à tous !
Editions Michel Lafon