« A l’enseigne du coeur épris » de Jean-François Pigeat…

Un premier roman (qui paraît aujourd’hui et que j’ai lu dans le cadre de « 68 premières fois ») mais un énième sur le sujet traité (l’histoire d’un couple).

J’avoue l’avoir lu en diagonale étant donné que je me suis………………… ennuyée !

Lorsque l’on aborde ce thème maintes et maintes fois utilisé en littérature, on se doit d’apporter un petit quelque chose, ce petit quelque chose en plus qui fait la différence, que ce soit dans l’histoire, dans les personnages ou dans l’écriture.

Ce n’est malheureusement pas le cas ici.

Qui plus est, c’est limite « à l’eau de rose » à mon goût.

Bref, ce n’était pas un livre pour moi !

Editions Le dilettante

« Le crime du Comte Neville » de Amélie Nothomb…

Note de l’éditeur : « Ce qui est monstrueux n’est pas nécessairement indigne. »

Un Comte belge se voit prédire qu’il tuera quelqu’un lors de la prochaine grande fête qu’il organisera…

Comme tous les ans, je l’attends avec une régularité de métronome.
Mais force est de constater que cette année (il paraît aujourd’hui), son nouvel opus m’a laissée de marbre. Oui, moi, lectrice nothombienne désormais fidèle, j’ose dire que je n’ai pas trouvé grand intérêt à me plonger dans ses pages cette année. Je n’ai pas ri une seule fois, le questionnement sur l’acte de donner la mort n’est pas très profond et je n’ai surtout pas retrouvé ce qui fait sa merveilleuse écriture.

Il ne figurera pas parmi ses meilleurs selon moi et ce billet est un véritable crève-coeur.

A vos commentaires pour ceux qui le liront ! (parution ce jour)

Editions Albin Michel

« Le vieux qui déjeunait seul » de Léa Wiazemsky…

Il y a des livres qui vous bouleversent tellement ils sont émouvants.
« Le vieux qui déjeunait seul » en fait partie.
48h après, je suis encore dedans………………….et j’ai du mal à en parler.

Cette lecture m’a beaucoup touchée.
Beaucoup.

« Très tôt, trop tôt, j’ai appris à sourire pour cacher mes larmes et j’ai connu ces grands moments de tristesse qui soulèvent le coeur et déchirent le ventre, laissant un goût de cendre et de sang dans la bouche »

L’absence, la quête d’identité, La culpabilité, l’écho d’un encrage dans la guerre 39-45.
La solitude de deux êtres qui vont se rencontrer.
Deux « C » qui vont s’entrelasser pour l’éternité et qui vont changer la vie de plusieurs personnes.

« Le bonheur, cela se décide, Clara ! Tu le portes en toi comme le plus beau cadeau que la vie t’a donné. C’est à toi de le semer et de le faire pousser. Lorsque tu as trouvé la graine, tu dois la protéger, lui donner un peu d’eau, elle grandira et prendra de la place, tu n’auras alors rien d’autre à faire que jouir de sa beauté »

Une écriture d’une délicatesse infinie qui m’a habitée dès les premières lignes.

« Comme tous les lundis je l’attends. »

« Je n’ai jamais pu m’expliquer pourquoi les personnes âgées me touchent autant. (…) J’éprouve le besoin de les protéger, de les prendre dans mes bras et, de ma jeunesse, leur faire un barrage au temps qui passe. »

Merci à Bénédicte Junger du blog « Entre les Lignes » de m’avoir donné l’envie de tourner les pages de cette petite pépite…

« La vie est une aventure jolie, heureux qui sait la chanter » (Charles Trénet)

Très belle lecture à tous !

 

 Editions Michel Lafon

« Comment je suis restée inconnu » de Jean-Fabien…

« Et flûte » (pour rester polie)
« Déjà terminé »

Eh oui, après « Le journal d’un écrivain sans succès », il récidive le bougre !

Vous savez, le même symptôme que « saison 2, épisode X (final) » : il va falloir au moins un an avant de se plonger dans la 3e !

Parce que, il faut ici l’avouer : on se sent bien dans la position « voyeur de la vie de Jean-Fabien. »

Sérieux, pense à en faire d’autres : cela va tellement cartonner que la TV ou le cinéma te fera signe… 

Toujours aussi frais et pétillant qu’un Schweppes aux agrumes sous 31° (à l’ombre).
Toujours aussi jouissif dans l’écriture.
Toujours SOOOOOOOOOooooooooo GOOOOOOOOOoooooooood à lire quoi ! (inutile de faire compliquer quand on peut faire simple)

Et ces deux phrases : « Je ne sais pas où je vais. J’adore ça. »
Han.
Le truc qui rend fou tellement il fait rêver et (r)éveille l’imaginaire…

Bon, trêve de plaisanterie : la suite de la suite est prévue quand ?

Belle lecture à tous !

Editions Paul & Mike

« Le liseur du 6h27 » de Jean-Paul Didierlaurent…

Guylain Vignolles a été affublé d’une contrepèterie à sa naissance.
Il a pour animal de compagnie un poisson rouge, Rouget de Lisle, dont le numéro est fonction de la mort du précédent habitant du bocal.
Son travail : broyeur de livres invendus.
Son salut : sauver toutes les feuilles qu’il peut et les partager.
C’est ainsi que tous les matins lorsqu’il part besogner, Guylain prend plaisir à lire lesdites pages à voix haute dans le wagon du RER sous les oreilles attentives des autres passagers avant de rejoindre son affreuse machine destructrice.

Julie collectionne les faïences (14 717) qu’elle compte religieusement « une fois l’an, à l’équinoxe de printemps ».
Elle est Dame Pipi dans un centre commercial.
Un jour, elle perd une clef USB dans le RER.

Le train-train quotidien de Guylain va basculer dès lors qu’il tombe (par le plus grand des hasards) sur les anecdotes de vie racontées par Julie…

Ce livre, c’est un p’tit bonheur d’édition !
En le lisant dans les transports, j’avais l’impression d’être en situation et la quête du héros pour retrouver la propriétaire de la clef est des plus charmantes.
Il est, en plus, joliment écrit.

Un premier roman fort réussi donc, qui sait réveiller des émotions à sa lecture.

IMG_3460

Editions Au diable vauvert