Livres de photographies de Matthieu Ricard

Ces deux livres, cela faisait un moment qu’ils me faisaient de l’oeil.

« Visages de paix / Terres de sérénité » est un recueil de photographies uniquement en noir & blanc.
Juste sublime.

Cela m’a fait instantanément penser à une citation de Henry David Thoreau…

« Notre vie se perd dans des détails… Simplifiez, simplifiez, simplifiez ! » 

… que l’on retrouve (et cela m’a fait sourire) dans « Un voyage immobile (L’Himalaya vu d’une ermitage » qui nous propose une lecture à la fois photographique et littéraire.

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Editions de La Martinière

Matthieu Ricard reverse la totalité de ses droits d’auteur à ses projets humanitaires.
Laissez-vous donc tenter, autant pour vos yeux que pour ses belles causes !

« Berezina » de Sylvain Tesson…

« La Bérézina est une rivière de Biélorussie, affluent du Dniepr.
Une bataille y eut lieu du 26 au 29 novembre 1812, entre l’armée française de Napoléon Ier et les armées russes de Koutouzov, de Wittgenstein et de Tchitchagov, durant la retraite de Russie qui marque la fin de la campagne de 1812. »

C’était pour le côté historique, qui peut échapper à certains.
Merci Wikipedia !

Concernant Sylvain Tesson, grand aventurier devant l’éternel : ce dernier décide de refaire l’itinéraire de l’armée agonisante, en side-car s’il vous plaît avec deux amis.
Cela donne un récit de voyage insolite, où leur propre présent se mêle avec l’Histoire.

Ce qui me fait dire en refermant le livre que si l’écrivain avait été mon Professeur à l’époque, il aurait su m’intéresser aux aventures de Napoléon…

Belle lecture à tous !

Editions Guérin

« Le goût du voyage »…

Je ne sais même plus la date à laquelle j’ai commencé à le lire.
J’ai pris beaucoup de notes, le sujet m’intéressant particulièrement.
J’ai aussi pris le temps, du temps, beaucoup de temps. Volontairement.
Je viens tout juste de le refermer.
123 petites pages peuvent vous emporter très loin.

… »Partir »… « Rester »… « Revenir »…
Les extraits de livres m’ont transportée en Angleterre, en Russie, au Japon, dans les Indes, en France, en Iran, au Sénégal… que ce soit en avion, en train, à pieds, en prenant le métro, en regardant un timbre poste ou une mappemonde…
J’y ai rencontré Paul Morand, Peter Fleming, Baudelaire, Nicolas Bouvier, Albert Londres, Louise de Vilmorin, Georges Perec, Jean Giono, Anton Tchekov, Paul Claudel, Gustave Flaubert, Honoré de Balzac, Blaise Cendrars, et tant d’autres…

Que ce fût beau !

Bons voyages à tous, dans un livre ou ailleurs…

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 Editions Mercure de France, Le petit mercure

« Passagère du silence » de Fabienne Verdier…

Commencé dans l’avion qui m’a portée jusqu’à Bangkok, il m’a accompagnée durant un mois en Asie et au Cambodge.
Sa lecture s’est achevée ce jour à Paris.

Parce que, quoi qu’il en soit, il faut bien y mettre un terme, un jour.

Ce temps anormalement long trouve deux explications : ce livre m’a tellement plu que j’ai fait exprès de le dévorer lentement; ce livre renferme de telles pépites philosophiques, artistiques, taoïstes, bouddhistes et autres que le laisser infuser à ce point m’a été nécessaire.

Et je sais qu’il m’habitera pendant longtemps.

Récit d’une histoire vraie, il n’en a que plus d’échos.
Cette Femme-Artiste déterminée est allée bien au-delà de ce qu’elle recherchait, parfois au mépris de sa santé, toujours jusqu’au moindre bout de poil de son pinceau.
Non seulement cela force le respect, mais encore cela peut provoquer le sentiment envahissant de suivre sa propre voie, quel qu’en soit le trait…

Fabienne Verdier, si un jour le hasard veut que vous me lisiez ici, MERCI !

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« Je suis de ces quelques derniers peintres à croire encore avec ferveur à la transmission des puissances de l’esprit en un coup de pinceau »

Editions Le Livre de Poche

« Il faudra repartir » de Nicolas Bouvier…

Il est de ces couvertures de livres qui vous cueillent au vif, qui vous provoquent tellement d’émotions que vous repartez avec, sans savoir vraiment pourquoi tout en étant persuadée qu’il vous plaira plus que tout.

« Il faudra repartir » en fait partie.

Les notes de Nicolas Bouvier nous transportent, au moyen d’un style réel, sans fioriture.

Le voyage est des plus plaisants; nous le voudrions sans fin…

« Les choses qu’ont a violemment aimées au début de la jeunesse devraient ou disparaître sans laisser de traces ou grandir avec nous »

« Penser à l’aspect constamment transformateur que doit avoir la vie »

« Il faut alors revenir en soi, ou plutôt à ce courant imprévisible que les choses qu’on aime ont choisi pour nous rendre visite, pour emprunter cet étroit passage, le seul que nous pouvions leur offrir »

« A partir d’une certaine échelle, tout ce qui était moche devient beau »

Belle lecture à tous !

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Editions Petite Bibliothèque Payot