Commencé dans l’avion qui m’a portée jusqu’à Bangkok, il m’a accompagnée durant un mois en Asie et au Cambodge.
Sa lecture s’est achevée ce jour à Paris.
Parce que, quoi qu’il en soit, il faut bien y mettre un terme, un jour.
Ce temps anormalement long trouve deux explications : ce livre m’a tellement plu que j’ai fait exprès de le dévorer lentement; ce livre renferme de telles pépites philosophiques, artistiques, taoïstes, bouddhistes et autres que le laisser infuser à ce point m’a été nécessaire.
Et je sais qu’il m’habitera pendant longtemps.
Récit d’une histoire vraie, il n’en a que plus d’échos.
Cette Femme-Artiste déterminée est allée bien au-delà de ce qu’elle recherchait, parfois au mépris de sa santé, toujours jusqu’au moindre bout de poil de son pinceau.
Non seulement cela force le respect, mais encore cela peut provoquer le sentiment envahissant de suivre sa propre voie, quel qu’en soit le trait…
Fabienne Verdier, si un jour le hasard veut que vous me lisiez ici, MERCI !
« Je suis de ces quelques derniers peintres à croire encore avec ferveur à la transmission des puissances de l’esprit en un coup de pinceau »
Editions Le Livre de Poche