Note de l’éditeur
Sur l’autel de l’identité (thème récurrent dans l’oeuvre de Karine Tuil), de la perversion, du fric, de l’ambition, des calculs, des rapports de force, de la tentation communautaire, des règlements de compte, des trahisons, des coups bas, des vexations, des risques, des sanctions, de l’opportunisme, du sexe et j’en passe, le lecteur suit avec une certaine forme d’addiction quatre personnages (un militaire, un homme d’affaires, une journaliste et un politique).
Au-delà de la trame romanesque, l’écrivain porte un regard précis, exigeant, sans concession, lucide et intelligent sur notre société et notre Temps.
Une construction aboutie, une très belle écriture qui vous emporte…
Il n’en faut pas moins pour me faire dire que c’est un grand livre, que j’ai eu une chance folle d’avoir pu le lire (sur les bons conseils du Chevalier-Libraire Nathalie Couderc)………. et de rencontrer l’auteur si intéressante à écouter, bienveillante et généreuse jeudi soir chez Gallimard dans le cadre d’une rencontre littéraire des plus réussies organisée par Babelio.
Les jurys du Goncourt et de l’Académie Française l’ont retiré de leurs listes.
Grand mal leur en a pris.
Je suis certaine que plusieurs lecteurs attentifs à ce qu’ils ont eu entre les mains en feront leur chouchou de cette rentrée littéraire.
Et ce n’est pas Jayavarman qui dira le contraire.
Belle lecture à tous !
Editions Gallimard