« La mort s’invite à Pemberley » de P.D James…

Vouloir  écrire une suite à un livre non préalablement écrit par soi-même est un exercice périlleux fort risqué.

Cela avait été tenté à l’époque par Alexandra Ripley qui avait voulu se prendre pour Margaret Mitchell : un désastre !

Phyllis Dorothy James fait la même erreur.
Ne s’improvise pas Jane Austen qui veut !

C’est fade (Elizabeth a perdu toute sa verve originelle) et l’intrigue policière est des plus ridicules.

Totalement inutile.

La mort s'invite à Pemberley P.D James

Editions Fayard

 

« De là, on voit la mer » de Philippe Besson…

Un joli parcours de femme, la fin d’un amour, le début d’un autre, L’Italie, et une très belle réflexion sur le métier d’écrivain…

« On ne fait que projeter autour de soi son petit cinéma intime » (Les choses de la vie)

« Il faudrait probablement s’interroger sur l’enchaînement des circonstances, sur cette fatalité étrange qui fait qu’un accident en entraîne un autre, ou sur ces trajectoires qui bifurquent considérablement juste après qu’elles ont frôlé un obstacle minuscule »

« Puisqu’au fond ce pourrait être ça, l’harmonie : accepter sa solitude »

Belle lecture à tous !

De là on voit la mer Philippe Besson

Editions Julliard

« Les combustibles » de Amélie Nothomb..

Quel livre, quelle phrase de quel livre vaut qu’on lui sacrifie un instant, un seul instant de chaleur physique ?

Humour, ironie, désespoir.
Ou comment jouer avec la littérature comme on jouerait avec le feu.

Un nouvel assassinat littéraire à huit clos, sans aucune condamnation :
je la laisse vivre à chaque fois, pour avoir le plaisir d’en lire un nouveau.

Belle lecture à tous !

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Editions Le Livre de Poche