Cela fait beaucoup de bien de se plonger dans un roman qui a le don de vous évader et de vous faire oublier tout le reste.
Je ne vais pas vous parler ici de Chick Lit ni de Littérature « Crunch » pour autant, que cela soit bien clair !
Ce premier roman de Cathy Galliègue est paru en juin dernier.
J’avoue ne pas en avoir entendu parler et si cette dernière ne nous avait pas dit qu’il existait dans le groupe des « 68 premiers romans », je serais passée complètement à côté !
Note de l’éditeur :
« Emmanuelle n’imaginait pas quitter la beauté sauvage de son Jura, sa belle vie à l’abri du besoin, son mari anglais… et se retrouver dans le 16ème arrondissement parisien. Le contraste fut violent. Il y avait forcément un sens caché à cet exil. Un but ultime. Quelque chose. Ou quelqu’un.
Emmanuelle était une rêveuse. Elle croyait fermement que le bonheur, si on le veut vraiment, on va le chercher avec les dents!
Elle espérait une surprise, de la fantaisie, un cocon protecteur en dehors des conventions, un héros qui la soulèverait de terre. Mais elle n’avait pas intégré la version militaire, flic ou pompier à la liste de ses possibles.
Et pourtant, Tom est arrivé. Un homme qui redoutait l’amour plus que la mort.
Un homme du GIGN.
L’histoire de cette femme morcelée et de cet homme en noir ira bien au-delà de ce qu’une histoire d’amour peut raconter. Il aura fallu la lutte, la souffrance, puis l’acceptation. Il aura fallu se faire mal pour enfin se faire du bien. « Aime-moi comme tu es », le suppliait-elle tout bas. »
A travers une écriture plus vraie que nature, sans fard, vive, résolument très moderne, Cathy dissèque le quotidien d’un couple dont la vie est faite d’absences, de retrouvailles, d’attentes, d’illusions, de désillusions, de joies, de souffrances, de solitudes, de désirs, d’inquiétudes…
J’ai particulièrement apprécié les emails que s’envoient Emma et Tom (je suis une fan des Lettres dans la Littérature Classique), et plus encore lorsque ce dernier se dévoile au fur et à mesure et parle de ses missions à l’étranger.
On a l’impression de le vivre.
Ou comment une lectrice peut se mettre dans la peau de l’héroïne et ressentir la palette d’émotions que cela provoque.
Je n’en dirai pas plus de peur de dévoiler la fin. Cathy connaît mon ressenti en temps réel sur les dernières pages !
C’est un premier roman dense, intense et hyper réaliste.
L’écrivain ne s’attarde pas sur ce qui n’est pas nécessaire.
La plume (pudique, tendre mais sans aucune mièvrerie, sincère, honnête) est prometteuse.
Le bandeau du livre mentionne « le roman de l’été ».
Je trouve le côté estival très réducteur.
Il est à lire, quelle que soit la saison !
Dernière chose : j’en verrais bien une adaptation au cinéma (oui oui, pourquoi pas ?!) ou à la télévision…
L’histoire s’y prête complètement.
Belle lecture à tous !
Encore un GRAND MERCI à Cathy, non seulement pour ce premier livre mais encore pour les échanges que nous avons eus et que nous continuerons d’avoir je l’espère.
Parce que derrière l’écrivain il y a une femme des plus sympathiques, proches de ses lecteurs ce qui est fort appréciable.