« L’odeur des clémentines grillées » de Lee Do-woo…

À la recherche d’une lecture réconfortante et de saison ?

Plongez dans « L’odeur des clémentines grillées » de Lee Do-woo, une jolie histoire qui se déroule principalement dans une librairie où un un club de lecture se réunit et où les sentiments renaissent, se réinventent…

J’avais déjà tenté ma chance avec la littérature coréenne à travers un thriller qui ne m’avait pas convaincu (je ne me souviens même plus du titre !). Pourtant, en tant qu’amoureuse de la littérature asiatique, et particulièrement japonaise, j’ai pris le temps de m’habituer aux codes de ce roman. Bien que ce ne soit pas un coup de cœur, j’ai passé un moment douillet et apaisant, parfait pour ce mois de novembre. 

Belle lecture à tous ! 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Decrescenzo éditeurs) : 

« Haewon quitte son emploi de professeur de dessin à Séoul et retourne au village de Bookhyun où elle a vécu lorsqu’elle était adolescente. Elle retrouve son ancien camarade de classe, Eun-seop, qui gère la petite librairie Goodnight. Rapidement, elle fait la connaissance des membres hétéroclites qui composent le club de lecture. Au fil des livres qu’ils partagent et d’un journal pas si intime, le quotidien de la librairie va se confronter à des secrets ensevelis et des sentiments qui ne tardent pas à refaire surface.

L’Odeur des clémentines grillées est une histoire de pardon et de guérison, une ode à l’amitié, à la tendresse et aux livres qui nous rassemblent. »

(traduit par Lee So-yeong et Crystel Pinçoonat)

« La lettre du loup au Père Noël » de Shakti Staal et Marianne Barcilon…

J’ai complètement craqué sur cette album jeunesse paru il y a peu à l’École des loisirs (éditions Kaléidoscope) !

Non seulement j’adooooooore les illustrations de Marianne Barcilon , mais encore l’intérieur est juste………………. d’une incroyable beauté et l’histoire de Shakti Staal trop choupinette ! 

Imaginez…
Depuis que le Loup a vu le Père Noël dans L’Écho de la forêt, il n’a plus qu’une seule envie : le déguster ! Il prend donc la décision de lui envoyer une lettre pour le faire venir jusqu’à lui…

Je n’en dirai pas plus : je ne veux surtout rien spoiler !

Si vous êtes amoureux des jolis objets livres, si vous avez su préserver votre âme d’enfant ou si vous voulez gâter vos mini-vous, faites-moi confiance et courez chez votre libraire…

Belle lecture à tous !

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Kaléidoscope)

« Depuis que Loup a vu la photo du Père Noël dans le journal, il ne pense qu’à une seule chose : le manger. En ragoût, en brochette ou aux petits oignons… il n’a pas encore tranché la question. Alors c’est décidé : cette année, il envoie sa lettre au Père Noël ! »

« L’Île de Yule » de Johana Gustawsson…

Sur l’île de Storholmen au large de Stockholm il y a un petit café, Ett Glas, et le manoir de la famille Gussman où Emma Lindhal est embauchée pour effectuer un inventaire de leurs biens familiaux. Neuf ans auparavant, le lieu a vécu un destin funeste : une jeune adolescente y a été découverte pendue. Le modus operandi s’est révélé effrayant et l’histoire semble étrangement se répéter… 

Ce thriller polyphonique à l’intrigue bien ficelée et complexe est un véritable page turner.
Je l’ai lu dans le cadre d’un club de lecture « Froid / Hiver / Neige » et sans mauvais jeu de mots il fait vraiment froid dans le dos… 

Belle lecture (glaçante) à tous ! 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Calmann Lévy Noir) : 

« Le coeur battant, Emma Lindahl cogne à la porte du manoir dressé sur une petite île au large de Stockholm. Experte en art, elle doit procéder à l’inventaire des biens de la famille Gussman, quatrième plus grande fortune de Suède. L’île et son manoir ont une réputation sulfureuse depuis que, neuf ans plus tôt, une adolescente a été découverte pendue à un arbre du domaine, tuée dans des conditions affreuses.
Son assassin n’a jamais été retrouvé.
Emma se rend vite compte que son travail va lui prendre des mois, seule dans ces immenses pièces où elle ne croise jamais personne, car les Gussman ont expressément refusé de la voir et lui imposent des horaires stricts. Bien qu’elle ne soit pas impressionnable, l’ambiance ici lui glace le sang.
C’est alors qu’une nouvelle jeune fille est découverte, morte, dans la mer gelée, et tout laisse penser qu’elle a été victime du même tueur… 
 
Un thriller aussi effrayant que captivant,
enraciné dans les rites vikings
et les sombres amours »

« Les heures insouciantes, la saga des désobéissantes t.1 » de Carole Declercq…

 “Les heures insouciantes” est le premier tome d’une nouvelle grande saga amicale, familiale et historique au souffle romanesque qui a tout pour plaire… française qui plus est s’il vous plaît !

Suivez Pauline et Nathalie (et toutes celles et ceux qui les entourent au fil des pages) à la veille de la Seconde Guerre Mondiale entre Paris et Berlin !

La mise en place des différents protagonistes rend l’histoire d’ores et déjà complètement addictive. Certains sont bien mystérieux et il me tarde d’en savoir plus !
La plume de Carole Declercq est toujours aussi agréable et documentée. 

Bref ne passez pas à côté de ce premier opus et vivement la suite en novembre prochain ! 

Belle lecture à tous !

Carole Declercq est agrégée de lettres et de langues anciennes. Elle enseigne le français dans un collège nord-isérois. Elle a déjà écrit plusieurs livres. 
J’ai le plaisir de la suivre depuis son tout premier roman “Ce qui ne nous tue pas…”. 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (éditions Eyrolles) : 

« Pauline Kermadec et Nathalie de Tresnel ont grandi ensemble. A dix-neuf ans, malgré des personnalités opposées, elles sont inséparables.

Pauline, fille de diplomate réservée, pose un regard curieux et angoissé sur une Europe au bord du gouffre. Nathalie, issue d’une famille désargentée de la noblesse, lutte avec panache contre les préjugés et les convenances de son milieu.

L’actualité de l’été 1938 les rattrape. Pauline doit suivre son père à Berlin, au chevet d’une paix toujours plus fragile. Au milieu des élites politiques européennes, elle fait la connaissance d’un séduisant éditeur allemand. Nathalie n’est pas en reste : un jeune officier fait battre son coeur, n’en déplaise à leurs familles respectives.

Dans un monde aux portes de la guerre la plus dévastatrice que va connaître l’humanité, l’avenir des deux amies est incertain. Pourtant, armées de la vigueur et de la détermination de la jeunesse, elles entendent imposer leurs choix et conquérir leur indépendance. »

« Le cirque des merveilles » d’Elizabeth MacNeal…

Jeudi 30 juin : je termine en beauté Le mois anglais en vous parlant du “Cirque des merveilles” ! 

Nellie Moon est une enfant au physique peu ordinaire. Un jour, son père la vend à un directeur de cirque, Jasper Jupiter, pour vingt dollars… 

Comme pour “La fabrique des poupées”, Elizabeth Macneal nous plonge dans l’Angleterre victorienne de la fin du XIXe siècle et a su une nouvelle fois retenir toute mon attention de lectrice. 

Les “phénomènes de foires”, les “bêtes curieuses” ont connu malheureusement  leur heure de gloire à une époque. Sans parler de la maltraitance animale.
L’écrivain nous immerge dans ce contexte de manière extrêmement réaliste. Même si parfois c’est dérangeant il est utile de parler de ce type d’agissements condamnables qui ont existé pour ne plus jamais les revivre.

Dans la lignée de son premier roman l’écrivain dissèque la solitude, la dépendance, la possession, l’emprise, l’amitié, l’amour, la jalousie, la réalisation de soi-même, le succès, le pouvoir. Elle décrit ainsi avec brio tout une palette d’émotions et campe une atmosphère aussi angoissante que fascinante au fil des pages.

Une nouvelle réussite. Vivement le prochain. 

Vous appréciez Dickens, Hugo ? Ce livre est pour vous.

Belle lecture à tous !

Un grand merci renouvelé à Aurélia qui se reconnaîtra. 

© Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Les Presses de la Cité) : 

« Angleterre, 1866. Nell vit rejetée de tous à cause des taches de naissance qui constellent son corps. Lorsque le Cirque des Merveilles de Jasper Jupiter plante son chapiteau non loin de chez elle, son existence bascule : son père la vend au propriétaire comme nouveau phénomène de foire.
Contre toute attente, la jeune fille voit son horizon s’élargir. Elle se lie d’amitié avec les autres artistes et se prend d’affection pour Toby, le « photographiste ». Elle qui n’a connu que l’obscurité entre enfin dans la lumière et c’est un véritable triomphe. Mais que lui arrivera-t-il le jour où son succès menacera d’éclipser celui de l’homme qui l’a achetée ? »