« A la trace » de Carole Zalberg…

La petitesse d’un livre est souvent un concentré d’émotions décuplées.
Qui plus est lorsque c’est Carole Zalberg à la plume.

Carole Zalberg.
C’est sans aucun doute un des écrivains contemporains qui m’est indispensable. Une parenthèse littéraire que j’attends à chacune de ses parutions depuis quelques années maintenant.
Je ne parle pas ici de fanitude qui peut faire peur ou qui veut déranger.
Bien au contraire.
Lorsque quelqu’un me touche particulièrement, je peux être muette ou ne plus savoir quoi dire lors d’une rencontre.
Un de mes nombreux paradoxes.

J’apprends à découvrir cet auteur de livre en livre.
Il y a un fil, un vrai. Une atmosphère. Une recherche. Une quête identitaire. Une exploration intérieure profonde. Un parcours littéraire qui m’émeut.
Et puis des mots. J’aime son écriture : vivante, poétique, aussi puissante que douce, enveloppante, jamais superflue.

« A la trace » est paru en janvier.
Dès sa sortie, je suis allée chez mon libraire de quartier.
Certains pourront dire : « mais nous sommes en avril et tu ne le lis que maintenant ?! ».
Oui.
Je l’avais. Je le savais là. Quelque part cela me suffisait. Tous les jours il me faisait de l’oeil et j’avoue que j’aimais cela. Mais bon à un moment donné, l’appel est trop fort…

De ces lignes j’ai encore une fois tout aimé.

J’ai suivi son voyage en Israël sur Facebook. Elle n’est pas avare de partages, et j’aime le regard qu’elle porte sur les personnes et les choses.
Je l’ai suivie « à la trace », cette trace qui n’était pas encore écrite mais qu’elle portait en elle. Déjà palpable, indispensable.

« Ce pays décidément aussi complexe qu’attachant »

Un voyage nécessaire.
Des souvenirs, des retrouvailles…
Sa vision, différente parfois que celle de sa famille, de cette terre qui l’habite. Qui la hante.

Une « épreuve, mêlée à la joie »

« (…) ma mère (…) elle a laissé un peu de ciel clair au-dessus de nos têtes (…).
Je crois que c’est ce qui me permet d’aller explorer les ombres.

Je sais qu’au retour, la lumière m’attend »

« C’est dans les équilibres et cicatrices de cette fratrie
si particulière que l’Histoire s’incarne ».

Certains auteurs ont le don de vous marquer plus que d’autres.
En bonne voyageuse que je suis, je pense qu’Israël (de manière différente forcément) me pend au nez. Un jour, il faudra que je me décide.

En attendant, Asie J-3.
Et à bientôt dans vos lignes Chère Carole…

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Editions Intervalles

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