« L’usage du thé : une histoire sensible du bout du monde » de Lucie Azema…

{Un de mes jolis cadeaux de Noël…}

Vous l’avez sans aucun doute déjà vu passer sur les réseaux au moment de sa parution, trop vite éclipsé par d’autres alors qu’il mérite que nous nous attardions sur lui.

Ce livre doit se laisser infuser comme il se doit et non être bu d’un trait ou survolé tellement il offre de beautés dont nous devons nous délecter.

Personnellement j’ai fait le choix qu’il m’accompagne pour un certain temps, à savoir lors de cette parenthèse enchantée qu’est mon bol de matcha et tout le cérémonial qui l’accompagne les matinées où je peux prendre mon temps.

Le thé est synonyme d’errances, d’escales et d’ancrages comme l’écrit et le décrit si bien Lucie Azema.

Une ode aux feuilles et à l’eau, à l’introspection, une plume magnifique et un sublime objet à chérir précieusement.

Belle lecture à tous ! 

« Le thé porte l’ivresse de l’aventure, se consomme paradoxalement dans les moments
de sédentarité, de suspension hors du temps, de recentrage. Il offre une fenêtre sur le moment présent, en rendant possible la reconnexion à soi et aux autres,
par l’intimité et les rencontres qu’il suscite. »

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Flammarion) : 

La route des thés oscille entre nomadisme et sédentarité, elle est faite d’étapes, comme autant de points d’attache dans un mouvement perpétuel. Elle symbolise le voyage. Les buveurs de thé sont une confrérie dont fait partie la grande voyageuse Lucie Azema.
L’autrice parcourt l’histoire de ce breuvage millénaire, des premières caravanes aux colonisations, de ses usages à ses significations. Elle explore cette tension entre arrêt et mouvement, qui nous incite à embrasser nos propres errances et nos ancrages, à approcher une philosophie du voyage par étapes, à naviguer en suivant les aléas des chemins et des rencontres, à emprunter des routes aussi bien physiques qu’imaginaires.