Étiquette : Royaume-Uni

  • « Le cirque des merveilles » d’Elizabeth MacNeal…

    « Le cirque des merveilles » d’Elizabeth MacNeal…

    Jeudi 30 juin : je termine en beauté Le mois anglais en vous parlant du “Cirque des merveilles” ! 

    Nellie Moon est une enfant au physique peu ordinaire. Un jour, son père la vend à un directeur de cirque, Jasper Jupiter, pour vingt dollars… 

    Comme pour “La fabrique des poupées”, Elizabeth Macneal nous plonge dans l’Angleterre victorienne de la fin du XIXe siècle et a su une nouvelle fois retenir toute mon attention de lectrice. 

    Les “phénomènes de foires”, les “bêtes curieuses” ont connu malheureusement  leur heure de gloire à une époque. Sans parler de la maltraitance animale.
    L’écrivain nous immerge dans ce contexte de manière extrêmement réaliste. Même si parfois c’est dérangeant il est utile de parler de ce type d’agissements condamnables qui ont existé pour ne plus jamais les revivre.

    Dans la lignée de son premier roman l’écrivain dissèque la solitude, la dépendance, la possession, l’emprise, l’amitié, l’amour, la jalousie, la réalisation de soi-même, le succès, le pouvoir. Elle décrit ainsi avec brio tout une palette d’émotions et campe une atmosphère aussi angoissante que fascinante au fil des pages.

    Une nouvelle réussite. Vivement le prochain. 

    Vous appréciez Dickens, Hugo ? Ce livre est pour vous.

    Belle lecture à tous !

    Un grand merci renouvelé à Aurélia qui se reconnaîtra. 

    © Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Les Presses de la Cité) : 

    « Angleterre, 1866. Nell vit rejetée de tous à cause des taches de naissance qui constellent son corps. Lorsque le Cirque des Merveilles de Jasper Jupiter plante son chapiteau non loin de chez elle, son existence bascule : son père la vend au propriétaire comme nouveau phénomène de foire.
    Contre toute attente, la jeune fille voit son horizon s’élargir. Elle se lie d’amitié avec les autres artistes et se prend d’affection pour Toby, le « photographiste ». Elle qui n’a connu que l’obscurité entre enfin dans la lumière et c’est un véritable triomphe. Mais que lui arrivera-t-il le jour où son succès menacera d’éclipser celui de l’homme qui l’a achetée ? »

  • « La fille de Joyce » d’Annabel Abbs…

    « La fille de Joyce » d’Annabel Abbs…

    Annabel Abbs fait revivre Lucia Joyce, « la fille de » oui. 
    J’avoue que je ne connaissais ni son existence, ni sa vie…

    Ce livre est le portrait tragique d’une femme artiste sacrifiée par sa famille.

    Entre souvenirs et conversations avec Jung son thérapeute, l’emploi du « je » nous propose une immersion plus vraie de nature.
    Le lecteur se retrouve ainsi dans la peau de Lucia et ça fait froid dans le dos.
    À l’époque rappelez-vous, on internait les femmes pour tout et n’importe quoi…

    Cette biographie romancée qui se dévore est mon premier choix dans la catégorie littérature étrangère en tant que jurée du Grand Prix des Lecteurs 2022 Pocket…
    Les résultats seront connus sous peu ! 
    En attendant il entre dans le challenge du Mois Anglais. 

    Belle lecture à tous !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Pocket) : 

    « Qui se souvient de Lucia Joyce ? En 1929, la fille du plus grand auteur irlandais révolutionnait, à Paris, la danse contemporaine. En 1934, elle disparaissait de la scène publique – d’asiles en sanatoriums, tel un jouet aux mains des psychiatres… Sa lumière n’aura brillé que cinq ans. Étouffée par un monstre, son grand écrivain de père, rejetée par un autre, son grand amour Samuel Beckett, elle aura sans cesse été la « muse » des uns, la proie des autres dont on se nourrit puis qu’on fait taire. Il est temps d’entendre, enfin, la voix de Lucia Joyce. » 

  • « Des femmes remarquables » de Barbara Pym…

    « Des femmes remarquables » de Barbara Pym…

    Il n’est jamais trop tard pour découvrir un auteur ! 

    Romancière anglaise du XXe siècle « la plus sous estimée », elle mérite d’être mise à l’honneur ne serait-ce que pour son humour so british et son écriture des plus plaisantes. 

    Le pitch ?
    Miss Mildred Lathbury accueille un couple en guise de nouveaux voisins et fera tout pour les réconcilier entre deux tasses de thé le jour où Mrs Napier décidera de quitter son mari…

    Sous ses airs de « lecture facile » Barbara Pym porte un regard affûté et donc intéressant sur les relations entre les femmes et les hommes non sans une pointe d’anthropologie (qui la passionne tant) et d’auto-dérision. 

    Une lecture réjouissante, parfaite en ce mois de juin dans le cadre du Mois Anglais !

    Nul doute que je prendrai plaisir à continuer de découvrir l’oeuvre de cet écrivain dans un futur très proche… 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (10/18) : 

    « Aussi drôle que savoureux, Des femmes remarquables compte parmi les meilleures comédies anglaises.
    Des femmes remarquables passe, en Angleterre, pour l’un des meilleurs crus, et à juste titre. Mildred Lathbury, qui s’épuise elle-même par son excès de vertu et contemple avec consternation les reflets gris et ternes que lui renvoient les miroirs du presbytère trop assidûment fréquenté, est l’un des personnages paradoxalement les plus réussis de Barbara Pym. Son drame ? Être une chic fille qui sait prêter aux autres une oreille trop aisément compatissante et qui a toujours une bouilloire sur le feu pour le thé quand on sonne à sa porte. »
  • « Le jardin d’enfance » d’Elizabeth von Arnim…

    « Le jardin d’enfance » d’Elizabeth von Arnim…

    Ce livre est une petite pépite littéraire comme je les apprécie ! 

    Un régal d’écriture, de poésie, de nostalgie (heureuse), de souvenirs… 

    Publié pour la première fois en Français, ruez-vous dans les rares librairies qui l’ont (pour ma part, merci aux Cahiers de Colette) !

    En parallèle, découvrez ou redécouvrez le destin incroyable de cette romancière anglaise du XIXe-XXe qui était la cousine de Katherine Mansfield. 

    Belle lecture à tous !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Bartillat) : 

    « Au milieu de sa vie, Elizabeth, la narratrice, retourne au jardin de la maison familiale. Les souvenirs affluent : peu à peu, elle laisse surgir un domaine personnel où s’expriment toutes les nuances de la sensibilité et du souvenir.

    Chapitre oublié de son classique Elizabeth et son jardin allemand, Le Jardin d’enfance, ici publié pour la première fois en français et en édition séparée comme il avait été fait à l’origine, reflète le talent empreint de grâce et de délicatesse d’Elizabeth von Arnim.

    De son vrai nom Mary Annette Beauchamp, Elizabeth von Arnim (1866-1941), cousine de Katherine Mansfield, naquit en Australie. Parmi ses vingt et un romans figurent Elizabeth et son jardin allemand, L’Été solitaire, En caravane, tous publiés aux éditions Bartillat, ainsi que son autobiographie Tous les chiens de ma vie. »

  • « Les enquêtes de Jane Austen : le fantôme de l’abbaye » de Julia Golding…

    « Les enquêtes de Jane Austen : le fantôme de l’abbaye » de Julia Golding…

    Quoi de mieux que de partir enquêter avec Jane ?

    Un premier tome réussi qui peut-être donnera envie aux plus jeunes de se plonger dans les oeuvres d’une écrivain que j’affectionne particulièrement.

    Belle lecture à tous !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Albin Michel Jeunesse) : 

    Jane Austen est furieuse : son père a décidé de l’envoyer à l’abbaye de Southmoor pour tenir compagnie à Lady Cromwell pendant les festivités d’anniversaire de son fils Whickam. À treize ans, Jane se languit de découvrir le monde, et non de se plier aux exigences d’une vieille aristocrate ! Mais quand son frère aîné, Henry, proche du fils Cromwell, lui raconte la légende selon laquelle le fantôme d’un moine hante les ruines de l’abbaye et sème la terreur parmi ses occupants, la curiosité de Jane est piquée. En élucidant ce mystère, elle pourra échapper à ses ennuyeuses responsabilités, et surtout, elle trouvera enfin de quoi alimenter sa passion pour l’écriture…

  • À la table de Jane Austen de Robert Tuesley Anderson…

    À la table de Jane Austen de Robert Tuesley Anderson…

    Revêtez votre tablier, sortez vos ustensiles, et choisissez une ou plusieurs recettes parmi les nombreuses (70 !) propositions salée et sucrées que contient ce très joli livre (petits déjeuners, pique-niques, collations, repas légers, déjeuners, dîners, friandises, douceurs, glaces, gâteaux, desserts) !

    Au-delà de l’aspect cuisine (à la mode Régence s’il vous plaît !) vous plongerez dans l’atmosphère et les œuvres de Jane. C’est donc un double plaisir, gourmand et littéraire, qui vous attend…

    Vivement un rafraîchissement des températures actuelles bien trop chaudes pour pouvoir déguster le chocolat chaud du Général Tilney !

    Belles recettes et dégustations à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Hachette Heroes) :

    « Les bonnes tartes aux pommes représentent une part importante du bonheur de notre foyer. » (Jane Austen)
     
    Du pique-nique à Box Hill aux dîners de famille de Mrs Bennet en passant par le souper au Netherfield Ball et la cueillette de fraises à Donwell Abbey, la cuisine joue un rôle-clé dans les romans de Jane Austen.
     
    Avec À la table de Jane Austen retrouvez dans votre assiette l’esprit et la verve d’Austen à l’époque de la Régence, à travers de nombreuses recettes réinventées au goût du jour. La soupe blanche de Netherfield, les tartes du pique-nique de Box Hill, le chocolat chaud du General Tilney ou encore le gâteau aux baies d’été, offrez-vous grâce à plus de 70 recettes une immersion pleine de charme et de saveurs dans l’œuvre d’Austen.
     
    Ce ravissant livre de cuisine renferme également des courts textes et des notes liés à Jane Austen et à son œuvre, pour une immersion totale dans l’univers de la célèbre romancière.

  • « La librairie des rêves ensevelis » de Madeline Martin…

    « La librairie des rêves ensevelis » de Madeline Martin…

    À peine embauchée dans la librairie londonnienne de Mr Evans grâce à sa logeuse Mrs Weatherford (meilleure amie de feu sa mère), Grace Bennett et tous ceux qui l’entourent connaissent les affres de la Seconde Guerre Mondiale… 

    Quelques pages tournées suffisent à installer les personnages et l’atmosphère.
    Madeline Martin a le don de nous immerger dans une capitale en guerre où les livres ont un grand pouvoir salvateur !
    Les descriptions de la vie quotidienne des londoniens en plein conflit sont des plus réalistes (beaucoup d’émotions sont à prévoir à la lecture). Mais malgré l’horreur vécue cette période si particulière est illuminée par une énorme solidarité humaine bienveillante. 

    Vous aimez les livres, les librairies, les caractères attachants et les contextes historiques émouvants ? Ce manuscrit abouti et réussi au souffle romanesque très fort est pour vous !

    « Inspiré de l’histoire vraie des librairies londoniennes qui sont restées ouvertes pendant le Blitz », il aura pour ma part une place de choix dans mes bibliothèques.

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Charleston) : 

    « Hyde Park, le grand magasin Harrods, les bus rouges à impériale… En s’installant à la capitale, Grace Bennett découvre le charme et l’effervescence de Londres. Mais le travail qu’elle décroche dans une petite librairie est bien loin du glamour dont elle rêvait. Les étagères où s’entassent les livres croulent sous la poussière, le propriétaire, Mr Evans, est aussi revêche et austère que l’intérieur exigu de son établissement et dehors, la guerre gronde déjà.

    Pourtant, entre les black-out et les évacuations qui rythment son quotidien, c’est au coeur de ces rayonnages pleins à craquer que Grace trouve une ressource insoupçonnée et s’abandonne aux joies de la lecture.

    Une nuit de bombardements, alors que la panique règne dans l’abri antiaérien où tout le quartier a trouvé refuge, Grace commence à lire à voix haute. Et chaque soir d’attaque, bravant l’horreur et la peur, elle va puiser dans les plus beaux romans de la littérature anglaise l’espoir de jours meilleurs.

    Inspiré de l’histoire vraie des librairies londoniennes qui sont restées ouvertes pendant le Blitz, un roman historique poignant sur le pouvoir unificateur et inspirant des livres et de la littérature.

    « UNE HISTOIRE DE SURVIE TRÈS HABILEMENT MENÉE AU COEUR DES HEURES LES PLUS SOMBRES DE L’HISTOIRE. »

    Library Journal »

  • « Le fabuleux carnet des silences » de Clare Pooley…

    « Le fabuleux carnet des silences » de Clare Pooley…

    Un carnet voyageur sur lequel des personnes peuvent parler sans concession de leur vie et de leurs ressentis peut-il changer le cours de l’existence d’autres et à quel point ? 

    Voici ce que nous propose Clare Pooley dans ce très joli roman qui brosse toute une série de portraits des plus intéressants. Vous allez beaucoup vous attacher aux différents personnages et je prends le pari qu’ils vont vous manquer une fois le livre refermé. 

    Laissez-vous tenter : vous passerez un excellent moment en compagnie de Monica, Julian, Hazard, Riley, Alice, Mary et Lizzie !

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Pocket) : 

    « Monica a abandonné sa carrière d’avocate pour réaliser son rêve : ouvrir un café sur Fulham Road. Le jour où un de ses clients oublie son carnet sur une table, elle ne peut s’empêcher de le lire. Les premières pages lui révèlent la confession de Julian Jessop, un artiste excentrique, âgé de soixante-dix-neuf ans qui exprime toute sa tristesse et sa solitude depuis la mort de sa femme.
    Touchée par cette idée de révéler des sentiments intimes à des inconnus, Monica décide de continuer le carnet avant de le déposer dans un bar à vin.
    Au risque de voir son destin bouleversé de manière inattendue… »

    Livre lu dans le cadre du Grand Prix des Lecteurs 2022 dont je fais partie en tant que jurée « Littérature Étrangère ». 

  • « Les enquêtes d’Enola Holmes 1. La double disparition » de Nancy Springer…

    « Les enquêtes d’Enola Holmes 1. La double disparition » de Nancy Springer…

    Que se passerait-il si Madame Holmes (mère) disparaissait tout à coup sans crier gare? Et si Sherlock et Mycroft avait une………….. soeur qui refuse de se résigner sur l’éventuel sort de cette dernière et prend l’enquête en mains ?! 

    Premier tome d’une série de livres qui a été adapté par Netflix, vous serez conquis par ce p’tit bout d’femme de quatorze ans qui n’a pas froid aux yeux.
    Avec elle vous allez vivre une aventure à faire pâlir d’envie Sir Arthur Conan Doyle…

    Nul doute que vous passerez un bon moment terriblement efficace en vous plongeant dans cette toute première enquête ! Et je prends les paris : vous serez assurément tenté (tout comme moi) de poursuivre votre lecture avec les autres opus. C’est charmant et totalement IRRÉSISTIBLE.

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Nathan) : 

    « Ceux qui disent que Sherlock Holmes est le meilleur détective du monde ignorent encore l’existence de sa soeur : Enola Holmes !

    1888. Le jour où Enola Holmes découvre que sa mère a disparu, elle pressent qu’elle seule pourra la retrouver. Elle qui a grandi libre, est alors soumise par ses frères à l’apprentissage des bonnes manières d’une lady, puis expédiée droit vers un pensionnat de jeunes filles. Mais la chère enfant a du cran et de la ressource et elle échappe à son détective de frère, plogeant dans les basfonds de la capitale… »