« La chronique des Bridgerton » de Julia Quinn…

Une mondaine, la mystérieuse Lady Whistledown, chronique en détails (plus que croustillants), pour le meilleur et pour le pire (bien évidemment),  la vie des membres de la dynastie des Bridgerton, famille très en vue dans la haute société londonienne du XIXe siècle. 

Dans ces deux tomes (le premier a été adapté en mini-série sur Netflix fin décembre dernier), ce sont Daphné (qui fait son entrée dans le monde) puis son frère Anthony (l’héritier du titre) qui font l’objet de toutes les attentions. 

Amoureux de l’atmosphère anglaise, orphelins de Downton Abbey, cette saga est assurément pour vous ! 
Le côté Gossip Girl totalement assumé est, qui plus est, absolument irrésistible ! 

Oui c’est de la romance, mais fort bien orchestrée il faut avouer. 
Inutile donc de vouloir y résister et faites-vous plaisir : vous allez adorer cette chronique complètement addictive.
Pour information, les tomes 3 & 4 vont paraître tout bientôt… 

Belle lecture à tous ! 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (J’ai Lu) : 

« Très chers lecteurs, quelle saison !
Au rythme des bals et des réceptions, je vous ai narré le feuilleton haletant de la folle romance entre Mlle Daphné Bridgerton et Simon, le ténébreux duc de Hastings. Valses langoureuses, rebondissements cocasses et bagarres mémorables nous auront tenus en haleine jusqu’à l’épilogue d’un romantisme échevelé.
Aurons-nous le temps de reprendre notre souffle ? Il est à craindre que non, car il se chuchote déjà dans Londres qu’Anthony, le frère de Daphné, serait décidé à convoler lui aussi. Hélas, l’élue a une sœur odieuse qui s’oppose catégoriquement à cette union en raison du passé libertin du vicomte.
Cela nous promet bien des péripéties.
Et comme il reste six Bridgerton à marier, votre dévouée chroniqueuse a de beaux jours devant elle. Ne perdez pas le fil, chers lecteurs, la saga ne fait que commencer !
Rubrique mondaine de lady Whistledown, Londres, 1813″

 

« La vie ô combien ordinaire d’Hannah Green » de Michael Marshall Smith…

Suite à la séparation de ses parents une petite fille est envoyée chez son grand-père. Elle n’aurait jamais pensé autant apprendre sur qui est ce dernier ni dans quelles aventures elle allait être embarquée… 

C’est la couverture (magnifique) et le titre qui m’ont tout d’abord intriguée. Et puis une fois plongée dans les premières pages j’ai trouvé les personnages attachants et les situations drôles complètement dingues. 
Vous croiserez Le Diable, un champignon qui parle, une machine des plus secrètes et beaucoup d’autres choses assez ubuesques.

En un mot c’est TRUCCULENT à souhait !
Anglais forcément… 

Un livre de la rentrée littéraire qui a enfin su me cueillir ! (comme quoi il ne faut jamais désespérer)
Alors comme moi, laissez-vous tenter par cet auteur imaginatif et cette histoire multigénérationnelle passée assez inaperçue pour l’instant malheureusement.

Belle lecture à tous ! 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Bragelonne) : 

« La jeune Hannah Green est persuadée que son existence est plus banale que la moyenne, mais elle ne va pas tarder à découvrir que les ombres de sa vie cachent depuis toujours un monde où rien n’est ce qu’il paraît ; qu’il existe une machine secrète qui convertit les mauvais tours en énergie diabolique ; qu’il y a des champignons qui parlent ; que son grand-père est copain avec le diable depuis plus de cent cinquante ans, et qu’ils ont besoin de son aide.

Un million d’histoires courent le monde. La plupart sont parfaitement ordinaires… mais pas celle-ci.
Poignant et imprévisible, un conte digne de captiver les lecteurs de tout âge, par l’auteur multi-récompensé de Nous sommes là et Les Hommes de paille. »

« L’Ickabog » de J.K.Rowling…

Bienvenue dans le royaume merveilleux de Cornucopia où tout le monde est heureux !
Sous le règne de Fred Sans Effroi et dans la capitale Chouxville en particulier, il fait bon vivre et les pâtisseries de Mes Beamish, Chef Pâtissière, sont à se damner.
Seule une ombre plane sur ce tableau idyllique : une légende venue tout droit du Nord du pays parle d’une créature monstrueuse qui habiterait les Marécages et qui mangerait les enfants……….. et les moutons !
Mythe, ou réalité ?
Une expédition royale s’organise suite au décès apparemment mystérieux de Mrs Doisel… 

Nul besoin de présenter ici J.K. Rowling qui nous a tellement régalés avec la saga que tout le monde connaît. 
Elle a dépoussiéré cette histoire inventée il y a dix ans pendant l’écriture des tomes d’Harry Potter et racontée à ses enfants qui attendait sagement son heure de gloire au grenier.
Très sensible au premier confinement contre la Covid 19 qui a empêché des millions d’enfants de se voir et d’aller à l’école, elle a décidé de mettre l’histoire  gratuitement en ligne et de proposer un concours d’illustrations (que vous retrouverez dans le livre). 

Au-delà de cette adorable attention qui me fait encore plus apprécier l’auteur, vous allez adorer vous immerger dans ce conte (qui n’a rien à voir avec vos sorciers adorés) à double lecture et qui vous tient en haleine du début jusqu’à la fin, que vous soyez un enfant ou un adulte. 

Je n’en dis pas plus et croyez-moi, vous me remercierez de ne rien avoir dévoilé qui aurait pu tout gâcher… 

Belle lecture à tous ! 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Gallimard Jeunesse) : 

« Haut comme deux chevaux. Des boules de feu étincelantes à la place des yeux. De longues griffes acérées telles des lames. L’Ickabog arrive…

La Cornucopia était un petit royaume heureux. On n’y manquait de rien, le roi portait la plus élégante des moustaches, et le pays était célèbre pour ses mets délicieux: Délice-des-Ducs ou Nacelles-de-Fées, nul ne pouvait goûter ses gâteaux divins sans pleurer de joie!
Mais dans tout le royaume, un monstre rôde: selon la légende, l’Ickabog habitait les Marécages brumeux et froids du nord du pays. On disait de cette créature qu’elle avait de formidables pouvoirs et sortait la nuit pour dévorer les moutons comme les enfants. Des histoires pour les petits et les naïfs? Parfois, les mythes prennent vie de façon étonnante…
Alors, si vous êtes courageux et voulez connaître la vérité, ouvrez ce livre, suivez deux jeunes héros déterminés et perspicaces dans une folle aventure qui changera pour toujours le sort de la Cornucopia. »

« Le vent nous portera » de Jojo Moyes…

Etriquée dans sa vie d’anglaise bien sous tous les rapports, Alice épouse un américain et part s’exiler dans son pays. Une fois sur place, le bonheur n’est malheureusement pas au rendez-vous, excepté lorsqu’elle arpente les chemins montagnards du Kentucky pour apporter des livres aux populations rurales les plus isolées grâce au programme contre l’illettrisme initié par Eleanor Roosevelt… 

Une fois les personnages bien campés, vous tournerez les pages avec un bonheur certain et surtout avec beaucoup d’impatience afin de connaître au plus vite la fin de cette histoire, véritable ode aux bibliothécaires, qui emporte le lecteur.

Amoureux des livres, des grands espaces, de l’émancipation féminine, de souffle romanesque et j’en passe, ce (beau) roman anglais à l’accent américain est pour vous. 

Belle lecture à tous ! 

 

©Céline Huet-Amchin

Je n’avais pas entendu parler de ce livre. Paru en octobre 2019, il m’attendait dans les rayons de la librairie où je travaille. C’eût été fort dommage qu’il parte aux « retours » sans avoir été ouvert… Combien de livres vivent ce triste sort ? Pourquoi toujours parler des mêmes titres, des mêmes auteurs, etc. ? 
Jojo Moyes a pourtant écrit « Avant toi », best seller anglo-saxon que les français ont découvert grâce à son adaptation cinématographique.
Nul doute que « Le vent nous portera » (« The Giver of Stars ») connaîtra le même intérêt dans notre pays après son arrivée dans les salles obscures qui ont parfois le mérite de donner la possibilité à un livre de trouver enfin son public… 

Ceux qui me connaissent bien savent que je nage (souvent) à contre-courant.
Les rentrées littéraires françaises, bien qu’incontournables, me plombent de plus en plus de par le nombre de livres et les thèmes abordés. Sans parler d’écritures de plus en plus nombrilistes… 

Je m’évade donc vers l’Ouest, l’Est et les rayons Jeunesse qui savent souvent bien mieux me réjouir ! 

« À rude épreuve » d’Elizabeth Jane Howard…

Nous sommes en septembre 1939. La famille Cazalet doit faire face non seulement à la seconde guerre mondiale mais également à certains tourments familiaux, sociétaux…

Retrouvez avec bonheur tous les personnages, tout ce qui a fait le charme du premier livre de la saga !
Dans ce second opus, la voix est particulièrement offerte aux femmes (mères et filles). Les thèmes abordés sont toujours aussi diversifiés, la psychologie des protagonistes admirablement bien disséquée et la société de l’époque irrésistiblement brossée.
Si parfois vous pouvez penser que certains passages sont emprunts d’un peu de lenteur c’est assurément pour mieux planter le décor, pour mieux servir cette ambiance so british que personnellement j’apprécie tout particulièrement.

Celles et ceux qui ont aimé « Étés anglais » attendaient « À rude épreuve » avec impatience et vont espérer vite voir s’écouler les prochains mois. Le tome III « Consolation » est annoncé en mars 2021 ! Keep calm: prenez votre mal en patience et en attendant d’autres merveilleux livres sont à découvrir, à détester, à dévorer…

Belle lecture à tous ! 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (éditions La Table Ronde collection Quai Voltaire) : 

« Septembre 1939. La famille Cazalet, réunie à Home Place, apprend l’entrée en guerre de l’Angleterre à la suite de l’invasion de la Pologne. On ferme les demeures londoniennes les unes après les autres pour se mettre à l’abri dans le Sussex, où les préoccupations de chacun – parent, enfant ou domestique – sont régulièrement interrompues par les raids allemands.
Polly, dont les parents s’enfoncent dans un insupportable mutisme, se tourne vers les discours pacifistes de Christopher et l’oreille attentive de Miss Milliment. Clary, sa meilleure amie, renseigne chaque parcelle de sa vie dans des carnets et élabore mille scénarios pour expliquer le silence de son père Rupert, porté disparu sur les côtes françaises. Serait-il devenu espion aux côtés du général de Gaulle? Zoë, sa femme, vient de donner naissance à Juliet, qui ne connaîtra peut-être jamais son père. Fascinées, les deux adolescentes observent aussi leur cousine Louise: à dix-huit ans, alors qu’elle fait ses débuts dans un sinistre théâtre de province, elle fume et porte des pantalons, au grand dam de sa famille.

Deuxième tome de la saga des Cazalet, À rude épreuve reprend le fil de l’existence de personnages dont Elizabeth Jane Howard continue d’explorer les secrets les plus enfouis, alors que l’Angleterre subit de plein fouet le conflit mondial tant redouté. »