« Un putain de conte de putain de chat » de Lapuss et Tartuff…

Lorsqu’un chat qui ressemble à une barbe à papa des beaux quartiers se perd loin de l’Upper East Side, cela donne un conte sarcastique irrésistible…. et en filigrane de belles réflexions félines sur le vivre en milieu fermé, ou pas !

Je vous le recommande vivement. 

Belle lecture à tous !

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (éditions Kennes) : 

« Quand l’un des plus beaux chats de la ville, prétentieux et choyé à outrance par son esclave de maîtresse, se perd un soir en pleine forêt, les choses se compliquent pour lui… Face aux chats errants et autres animaux sauvages tels d’effrayants rongeurs et rapaces, il n’aura d’autre choix que de s’endurcir s’il veut rentrer chez lui. Spin-off de la série à succès « Putain de Chat », ce putain de conte vous emmène dans une putain d’aventure ! »

« Dans la tête d’un chat  » de Jessica Serra…

Dans le cadre de mes activités félines et de mes lectures (je suis comportementaliste félin, cat sitter professionnelle et libraire pour rappel ), je vous recommande vivement le livre de Jessica Serra « Dans la tête d’un chat » dont je vous parle sur mon site professionnel Mon chat ronronne

Belle lecture à tous ! 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (HumenSciences) : 

« Que se passe-t-il dans la tête de votre chat ? Comment perçoit-il le monde ? Quel est son degré d’intelligence ? D’ailleurs est-il plus intelligent qu’un chien ? Quelles émotions ressent-il ? Est-il doué de conscience ? A-t-il une morale ?

Les progrès en éthologie ont révolutionné notre regard sur l’animal. En nous projetant pour la première fois dans la façon de penser et de ressentir du chat, ce livre nous offre une meilleure compréhension de notre félin préféré.

Nourri des dernières avancées scientifiques, il nous éclaire sur la manière dont notre compagnon apprend, perçoit le temps ou noue des liens avec l’humain. Il nous dévoile ses facultés insoupçonnées : le chat maîtrise une certaine forme de mathématiques, apprécie la musique (mais pas n’importe laquelle), possède des talents de thérapeute…

Enfin, il nous apprend à décrypter son langage corporel et à mieux communiquer avec lui. « 

« Éloge voluptueux du chat » de Stéphanie Hochet…

Voici mon second coup de coeur en tant que tueuse en série de livres infiltrée en librairie !

J’aurais dû vous parler de ce livre depuis septembre 2018…
Mieux vaut tard que jamais !

Retrouvons Stéphanie Hochet pour un nouvel Éloge du chat, voluptueux cette fois !

Véritable anthologie des chats dans tous leurs états, que ce soit par le biais de la littérature, de l’histoire, des arts… cet essai propose au lecteur des histoires courtes à entrées multiples.
Vous prendrez plaisir à vous y plonger à votre guise, de manière chronologique ou en l’ouvrant à la lettre alphabétique de votre choix. Et même si vous connaissez déjà pas mal d’anecdotes sur les petits félins, soyez assurés d’en découvrir d’autres. 

À lire comme un chat que vous caressez, en ronronnant de plaisir tout simplement !

Clin d’oeil spécial adressé à l’écrivain :
Stéphanie, il y a un hic si je peux me permettre. Vous parlez en effet du Maine Coon mais pas du Sacré de Birmanie. Imaginez la pagaille à la maison… L’humaine que je suis s’est retrouvée terriblement ennuyée. Coon Nabuchodonosor, que vous avez rencontré à la Librairie Millepages à Vincennes lors d’un évènement en votre honneur, vous chalue tandis que Sacré Jayavarman vous boude quelque peu. Il réclame un addendum en bonne et due forme.

Belle lecture à tous ! 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur  (Philippe Rey) : 

« Animal domestique préféré des Français, compagnon fétiche des écrivains, figure incarnée de l’érotisme, symbole du guerrier libre et courageux, le chat a colonisé notre imaginaire. Indépendant et fier, il est souvent présenté comme ayant la réputation d’avoir domestiqué « ses humains ». De Baudelaire à Picasso, de Churchill à Doris Lessing, de Rossini à Kwon Yoonjoo, en passant par la comédie musicale Cats et les Pussy Riot, Stéphanie Hochet offre une promenade culturelle surprenante et riche à travers la centaine d’entrées que propose cet éloge, retraçant l’histoire des attachements si variés qui unissent les humains aux chats.
Évadé perpétuel, roi fainéant, curieux génie, quelle meilleure forme que celle d’un dictionnaire pour saisir les esquives et malices du chat ? Stéphanie Hochet en témoigne et dresse avec amour (et volupté !) un portrait subtil du petit félin, tissant anecdotes, souvenirs, histoire et réflexions érudites. »

« L’extraordinaire voyage du chat de Mossoul raconté par lui-même » d’Elise Fontenaille & Sandrine Thommen…

Voilà.
C’était LE livre qu’il me fallait.
Là, maintenant, tout de suite.

L’incroyable (et pourtant vraie !) histoire d’un chat qui a entrepris un long périple entre Mossoul en Irak, ville tombée entre les mains de Daesh, et Bergen en Norvège où sa maîtresse et ses quatre filles ont dû se réfugier. 

Parler autrement des migrants, de façon plus positive que d’habitude, c’est bien là le formidable message transmis par cet album jeunesse que tout le monde devrait lire.

Texte et illustrations m’ont fichue les poils (ainsi qu’à Sacré Jayavarman comme vous pouvez le constater ), de la plus jolie des manières.

Belle lecture à tous ! 

Un GRAND MERCI renouvelé à mon amie K. qui se reconnaîtra. 🙏🏼❤️

Note de l’éditeur (Gallimard Jeunesse Giboulées) :

(à partir de 6 ans)

« Peines de coeur d’une chatte anglaise » de Balzac…

31 juillet : sur le fil du rasoir… (1/2)

Premier choix du mois de juillet (qui s’achève ce soir) du Reading Classics Challenge 2018 : Balzac !

Ces cinq nouvelles m’ont tendues les bras, ne serait-ce qu’à cause du titre…

Bien qu’inégal sur le fond en terme d’intérêt à proprement parler, j’ai tout de même passé un bon moment de lecture.

La première chose qui m’a interpelée ?
Les titres… très évocateurs!
Jugez-en par vous même :

  1. « Peines de coeur d’une chatte anglaise » qui a donné son nom au recueil.
  2. « Guide-âne à l’usage des animaux qui veulent parvenir aux honneurs ».
  3. « Voyage d’un moineau à Paris, à la recherche du meilleur gouvernement ! ».
  4. « Voyage d’un lion d’Afrique à Paris et ce qui s’ensuivit ».
  5. « Les amours de deux bêtes offerts en exemple aux gens d’esprit ».

Je vous conseille vivement au passage de lire les notices avant les textes.
Ils mettent très bien en perspective ce qu’a souhaité l’écrivain et expliquent le contexte.

Au final, c’est une étude zoologique doublée bien évidemment d’une formidable satire sociale ET humaine, d’une modernité folle !

A (re)découvrir comme il se doit donc…
Personnellement je suis ravie de l’avoir lu. J’étais passée complètement à côté jusqu’ici.

A noter les beaux dessins à l’ancienne de Grandville.

Note de l’éditeur (GF Flammarion) :

« En 1840, l’éditeur Hetzel eut l’idée d’un grand livre collectif illustré par le célèbre caricaturiste Grandville : Scènes de la vie privée et publique des animaux. À cette occasion, plusieurs écrivains de renom, parmi lesquels Charles Nodier, Alfred de Musset et George Sand, entreprirent de donner la parole aux bêtes, pour dévoiler des travers tout humains. Balzac, dans ce projet, s’imposa comme le collaborateur le plus fécond : il écrivit, en marge de La Comédie humaine, cinq nouvelles pleines d’humour et d’esprit, réunies dans le présent volume. Le premier de ces récits, Peines de cœur d’une chatte anglaise, relate les amours interdites d’une aristocratique féline et d’un matou sans le sou : on dit que, sous ce masque, Balzac aurait mis en scène sa liaison secrète avec la comtesse Guidoboni-Visconti… »