« Geisha » d’Arthur Golden…

Ce livre attendait depuis des lustres dans ma PAL !
Ma Maman se l’était offert en mars 1999.
Rien n’arrive pas hasard dit-on…

Je l’ai beaucoup aimé. Beaucoup !
Au point de l’avoir laissé infuser comme il se doit.
J’ai effectivement fait exprès de ralentir ma lecture pour ne pas arriver trop vite au mot « fin ».

Les descriptions sont tellement minutieuses et sublimes, les personnages tellement attachants que cela a été un véritable crève-coeur de tourner la dernière page et de refermer ce roman. 

Il immerge le lecteur dans le quotidien parfois peu enviable des geishas, symboles historiques et mythiques du Japon.

Arthur Golden nous propose les mémoires de l’une d’entre elles : Chiyo, enfant pauvre devenue Sayuri, célèbre geisha de Gion. 

Une histoire dans l’Histoire au souffle romanesque inspirant qui nous éclaire, nous occidentaux, sur cette tradition si particulière dont on ne maîtrise aucun des codes et qui est malheureusement souvent mal interprétée. 

Belle lecture à tous ! 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (JC Lattès) : 

« Sous la forme des mémoires d’une célèbre geisha de Kyoto, un grand roman sur un univers secret et étonnant, où les apparences font loi, où les femmes sont faites pour charmer, où la virginité d’une jeune fille se vend aux enchères et où l’amour doit être méprisé comme une illusion. 
Une petite fille de neuf ans, aux superbes yeux gris bleu, tels ceux de sa mère qui se meurt, est vendue par son père, un modeste pêcheur, à une maison de geishas : ainsi commence l’histoire de Sayuri dans le Japon des années trente. C’est à travers son regard d’enfant malheureuse que l’on découvrira Gion la décadente, le quartier du plaisir à Kyoto, avec ses temples resplendissants, ses théâtres raffinés et ses ruelles sombres. C’est à travers son initiation et sa métamorphose que l’on apprendra l’art d’être geisha, les rites de la danse et de la musique, les cérémonies de l’habillage, de la coiffure et du thé, comment il sied de servir le saké en dévoilant à peine son poignet, comment surtout il faut savoir attirer l’attention des hommes et déjouer la jalousie des rivales. 
Née sous le signe de l’eau, n’agissant jamais sans consulter son almanach, franchissant épreuve sur épreuve, Sayuri nous entraîne dans le tourbillon des choses de la vie, futile et tragique comme la Seconde Guerre Mondiale qui détruira Gion. Femme amoureuse toutefois, éprise d’un homme de qualité, convoitée par son ami, elle raconte aussi, toujours de sa voix limpide et inoubliable, la quête sans cesse recommencée de la liberté.’

« Great New York! » de Guy Hervier…

Ou Big Apple dans tous ses états…

Ce beau livre des éditions Macha Publishing propose une plongée dans la ville où l’on ne dort jamais.

Histoire, économie, population, politique, société, arts et culture : tout est passé en revue et fort bien illustré ! 

Pour les amoureux de New York, comme moi.
C’est une ville où j’aurais pu vivre.

Le lire m’a terriblement donné envie d’y retourner…

Belle découverte ou redécouverte à tous !

 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Macha Publishing) : 

« Anne Hidalgo, présidente élue du C40 et maire de Paris, préface de prochain beau-livre de Guy Hervier Great New-York : « Parmi les villes-mondes qui véhiculent un imaginaire quasi-mythiques, par l’attraction qu’elles provoquent, l’histoire qu’elles convoquent et la modernité qu’elles incarnent, Paris et New-York se ressemblent particulièrement ». »

Encore un GRAND MERCI à O.K qui se reconnaîtra. 

« Les Dieux de Howl Mountain » de Taylor Brown…

Une magnifique couverture pour un roman qui ne peut pas laisser indifférent ! 

Mêlant les genres littéraires d’une manière assez surprenante, trop en dire serait le dévoiler et il perdrait à mes yeux tout son intérêt.

Imprégnée d’une certaine lenteur, l’histoire prend son ampleur et se révèle au fil des pages.
Au lecteur d’être patient ! Il fait en effet sans aucun doute partie de ces livres qu’il ne faut pas abandonner même si le temps que tout s’installe comme il se doit on peut parfois être tenté… ;) 

La traduction de Laurent Boscq est remarquable et de cette ombre choisie une belle plume américaine émerge incontestablement.
Cela a sans aucun doute participé à mon plaisir de lecture. 

J’ai lu ce livre  grâce au Picabo River Book Club et dans le cadre d’une rencontre avec l’auteur demain matin. 

Note de l’éditeur (Albin Michel) : 

« Hanté par la guerre de Corée, où il a perdu une jambe, Rory Docherty est de retour chez lui dans les montagnes de Caroline du Nord. C’est auprès de sa grand-mère, un personnage hors du commun, que le jeune homme tente de se reconstruire et de résoudre le mystère de ses origines, que sa mère, muette et internée en hôpital psychiatrique, n’a jamais pu lui révéler. Embauché par un baron de l’alcool clandestin dont le monopole se trouve menacé, il va devoir déjouer la surveillance des agents fédéraux tout en affrontant les fantômes du passé…
Entre les courses automobiles illégales, les pasteurs qui prêchent avec des serpents venimeux dans les mains, les coutumes et croyances d’un endroit reculé au début des années cinquante, c’est tout un univers que fait revivre Taylor Brown dans ce roman haletant qui rappelle Donald Ray Pollock et Tom Franklin »

« Les femmes de Heart Spring Mountain » de Robin MacArthur…

Lu dans le cadre d’une rencontre avec l’écrivain demain matin grâce au Picabo River Book Club, je me rends compte que mon non emballement (inutile de le nier) ne m’aide pas pour en parler. 

La vie, l’amour, la maternité…
Des portraits, des destins de femmes mais également une voix masculine… 
« La rivière, les bois, les champs, la maison »…
Des allers-retours dans le temps…
Revenir sur les lieux de son enfance pour retrouver la trace de quelqu’un et tomber sur des secrets de famille…

Voici les quelques notes relevées lors de ma lecture. 

Cela étant dit, dans ces cas-là, il est inutile de s’acharner pour tenter de publier THE « chronique ».
Ne l’ayant pas abandonné en cours de route je l’ai donc trouvé plutôt plaisant. 
Ce qui m’a contrariée je pense au final, c’est que malgré le fait que les personnages soient bien campés ils ne m’ont pas laissée un souvenir indélébile une fois la lecture achevée.
Beaucoup de membres du Club l’ont aimé. Je respecte complètement leurs avis. Il a, à n’en pas douter, des qualités littéraires.
C’est un livre au souffle romanesque indéniable, où la nature et le respect de l’environnement tiennent une place prépondérante comme savent si bien le faire les auteurs américains. Il m’a juste manqué ce petit plus qui fait toute la différence.

Note de l’éditeur (Albin Michel) :

« Août 2011. L’ouragan Irene s’abat sur le Vermont, laissant derrière lui le chaos et la désolation. Loin de là,  à La Nouvelle-Orléans, Vale apprend que sa mère a disparu lors du passage de la tempête. Cela fait longtemps que la jeune femme a tourné le dos à sa famille, mais cette nouvelle ne lui laisse d’autre choix que de rentrer chez elle, à Heart Spring Mountain.
Elle y retrouve celles qui ont bercé son enfance : la vieille Hazel qui, seule dans sa ferme, perd la mémoire, et Deb, restée fidèle à ses idéaux hippies. Mais si elle est venue là dans le seul but de retrouver sa mère, c’est aux secrets des générations de femmes qui l’ont précédée que Vale va se confronter, réveillant son attachement féroce à cette terre qu’elle a tant voulu fuir. 
Après Le Cœur sauvage, un recueil de nouvelles unanimement salué par la critique et les libraires, Robin MacArthur signe, d’une écriture pure et inspirée par la nature sauvage du Vermont, un émouvant premier roman sur le lien à la terre natale, et offre une réflexion lumineuse sur l’avenir de notre planète. »

« Tout n’est pas perdu » de Wendy Walker…

Si l’idée d’être dans la tête d’un thérapeute a pu me plaire de prime abord, mon intérêt est malheureusement retombé comme un soufflet.

J’avoue en effet m’être arrêtée aux alentours de la page 120 : trop de redondances, pas suffisamment profond psychologiquement parlant sur le fond (le coeur du sujet pourtant) et surtout coupable déjà trouvé ! (suspicion vérifiée et contrôlée en lisant les dernières pages – oui je sais, ce n’est pas bien – ). 

J’ai appris à m’octroyer le droit d’abandonner un livre au profit d’un autre étant donné la taille de ma PAL.

Il trouvera certainement ses lecteurs…

Note de l’éditeur (Pocket) :

« Alan Forrester est thérapeute dans la petite ville cossue de Fairview, Connecticut. Un jour, il reçoit en consultation une jeune fille, Jenny Kramer, qui présente des troubles inquiétants. Celle-ci a reçu un traitement post-traumatique afin d’effacer le souvenir d’une abominable agression dont elle a été victime quelques mois plus tôt. Mais si son esprit l’a oubliée, sa mémoire émotionnelle est bel et bien marquée.
Bientôt tous les acteurs de ce drame se succèdent dans le cabinet d’Alan, confiant leurs pensées les plus intimes, laissant tomber le masque, et faisant apparaître les fissures et les secrets de la ville en apparence si tranquille… »