Étiquette : Etats-Unis

  • « Great New York! » de Guy Hervier…

    « Great New York! » de Guy Hervier…

    Ou Big Apple dans tous ses états…

    Ce beau livre des éditions Macha Publishing propose une plongée dans la ville où l’on ne dort jamais.

    Histoire, économie, population, politique, société, arts et culture : tout est passé en revue et fort bien illustré ! 

    Pour les amoureux de New York, comme moi.
    C’est une ville où j’aurais pu vivre.

    Le lire m’a terriblement donné envie d’y retourner…

    Belle découverte ou redécouverte à tous !

     

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Macha Publishing) : 

    « Anne Hidalgo, présidente élue du C40 et maire de Paris, préface de prochain beau-livre de Guy Hervier Great New-York : « Parmi les villes-mondes qui véhiculent un imaginaire quasi-mythiques, par l’attraction qu’elles provoquent, l’histoire qu’elles convoquent et la modernité qu’elles incarnent, Paris et New-York se ressemblent particulièrement ». »

    Encore un GRAND MERCI à O.K qui se reconnaîtra. 

  • « Les Dieux de Howl Mountain » de Taylor Brown…

    « Les Dieux de Howl Mountain » de Taylor Brown…

    Une magnifique couverture pour un roman qui ne peut pas laisser indifférent ! 

    Mêlant les genres littéraires d’une manière assez surprenante, trop en dire serait le dévoiler et il perdrait à mes yeux tout son intérêt.

    Imprégnée d’une certaine lenteur, l’histoire prend son ampleur et se révèle au fil des pages.
    Au lecteur d’être patient ! Il fait en effet sans aucun doute partie de ces livres qu’il ne faut pas abandonner même si le temps que tout s’installe comme il se doit on peut parfois être tenté… 

    La traduction de Laurent Boscq est remarquable et de cette ombre choisie une belle plume américaine émerge incontestablement.
    Cela a sans aucun doute participé à mon plaisir de lecture. 

    J’ai lu ce livre  grâce au Picabo River Book Club et dans le cadre d’une rencontre avec l’auteur demain matin. 

    Note de l’éditeur (Albin Michel) : 

    « Hanté par la guerre de Corée, où il a perdu une jambe, Rory Docherty est de retour chez lui dans les montagnes de Caroline du Nord. C’est auprès de sa grand-mère, un personnage hors du commun, que le jeune homme tente de se reconstruire et de résoudre le mystère de ses origines, que sa mère, muette et internée en hôpital psychiatrique, n’a jamais pu lui révéler. Embauché par un baron de l’alcool clandestin dont le monopole se trouve menacé, il va devoir déjouer la surveillance des agents fédéraux tout en affrontant les fantômes du passé…
    Entre les courses automobiles illégales, les pasteurs qui prêchent avec des serpents venimeux dans les mains, les coutumes et croyances d’un endroit reculé au début des années cinquante, c’est tout un univers que fait revivre Taylor Brown dans ce roman haletant qui rappelle Donald Ray Pollock et Tom Franklin »

  • « Les femmes de Heart Spring Mountain » de Robin MacArthur…

    « Les femmes de Heart Spring Mountain » de Robin MacArthur…

    Lu dans le cadre d’une rencontre avec l’écrivain demain matin grâce au Picabo River Book Club, je me rends compte que mon non emballement (inutile de le nier) ne m’aide pas pour en parler. 

    La vie, l’amour, la maternité…
    Des portraits, des destins de femmes mais également une voix masculine… 
    « La rivière, les bois, les champs, la maison »…
    Des allers-retours dans le temps…
    Revenir sur les lieux de son enfance pour retrouver la trace de quelqu’un et tomber sur des secrets de famille…

    Voici les quelques notes relevées lors de ma lecture. 

    Cela étant dit, dans ces cas-là, il est inutile de s’acharner pour tenter de publier THE « chronique ».
    Ne l’ayant pas abandonné en cours de route je l’ai donc trouvé plutôt plaisant. 
    Ce qui m’a contrariée je pense au final, c’est que malgré le fait que les personnages soient bien campés ils ne m’ont pas laissée un souvenir indélébile une fois la lecture achevée.
    Beaucoup de membres du Club l’ont aimé. Je respecte complètement leurs avis. Il a, à n’en pas douter, des qualités littéraires.
    C’est un livre au souffle romanesque indéniable, où la nature et le respect de l’environnement tiennent une place prépondérante comme savent si bien le faire les auteurs américains. Il m’a juste manqué ce petit plus qui fait toute la différence.

    Note de l’éditeur (Albin Michel) :

    « Août 2011. L’ouragan Irene s’abat sur le Vermont, laissant derrière lui le chaos et la désolation. Loin de là,  à La Nouvelle-Orléans, Vale apprend que sa mère a disparu lors du passage de la tempête. Cela fait longtemps que la jeune femme a tourné le dos à sa famille, mais cette nouvelle ne lui laisse d’autre choix que de rentrer chez elle, à Heart Spring Mountain.
    Elle y retrouve celles qui ont bercé son enfance : la vieille Hazel qui, seule dans sa ferme, perd la mémoire, et Deb, restée fidèle à ses idéaux hippies. Mais si elle est venue là dans le seul but de retrouver sa mère, c’est aux secrets des générations de femmes qui l’ont précédée que Vale va se confronter, réveillant son attachement féroce à cette terre qu’elle a tant voulu fuir. 
    Après Le Cœur sauvage, un recueil de nouvelles unanimement salué par la critique et les libraires, Robin MacArthur signe, d’une écriture pure et inspirée par la nature sauvage du Vermont, un émouvant premier roman sur le lien à la terre natale, et offre une réflexion lumineuse sur l’avenir de notre planète. »

  • « Tout n’est pas perdu » de Wendy Walker…

    « Tout n’est pas perdu » de Wendy Walker…

    Si l’idée d’être dans la tête d’un thérapeute a pu me plaire de prime abord, mon intérêt est malheureusement retombé comme un soufflet.

    J’avoue en effet m’être arrêtée aux alentours de la page 120 : trop de redondances, pas suffisamment profond psychologiquement parlant sur le fond (le coeur du sujet pourtant) et surtout coupable déjà trouvé ! (suspicion vérifiée et contrôlée en lisant les dernières pages – oui je sais, ce n’est pas bien – ). 

    J’ai appris à m’octroyer le droit d’abandonner un livre au profit d’un autre étant donné la taille de ma PAL.

    Il trouvera certainement ses lecteurs…

    Note de l’éditeur (Pocket) :

    « Alan Forrester est thérapeute dans la petite ville cossue de Fairview, Connecticut. Un jour, il reçoit en consultation une jeune fille, Jenny Kramer, qui présente des troubles inquiétants. Celle-ci a reçu un traitement post-traumatique afin d’effacer le souvenir d’une abominable agression dont elle a été victime quelques mois plus tôt. Mais si son esprit l’a oubliée, sa mémoire émotionnelle est bel et bien marquée.
    Bientôt tous les acteurs de ce drame se succèdent dans le cabinet d’Alan, confiant leurs pensées les plus intimes, laissant tomber le masque, et faisant apparaître les fissures et les secrets de la ville en apparence si tranquille… »

  • « Parfaite » de Caroline Kepnes…

    « Parfaite » de Caroline Kepnes…

    Ou comment se retrouver dans la tête d’un psychopathe…

    La lecture est addictive et en même temps très vite inconfortable. 

    Je vous explique pourquoi...

    L’emploi du « je » et du « tu » fait que nous avons l’impression d’être à la fois le libraire fou, le chasseur donc, et le chassé en tant que lecteur lorsqu’il parle de Beck.
    Non non non… je ne suis pas cinglée !
    C’est une double impression très étrange mais bigrement efficace.

    Après avoir refermé le livre, retrouvé toute votre tête et récupéré une activité normale, réfléchissez à ce que vous laissez comme empreinte (parfois indélébile) sur les réseaux sociaux.
    Des fois que Joe passerait par là…

    Perso,  le côté fan, groupie, obsessionnel de quelqu’un me fait flipper !
    C’est bien pour cela que je me suis éloignée de certaines micro-communautés à l’intérieur d’autres…
    CQFD si cela était encore nécessaire.

    Je n’ai pas encore eu l’occasion de voir la série « You » tirée du livre mais j’y songe.

    Belle lecture à tous !

    Note de l’éditeur (Pocket) :

    « Je sais tout de toi.
    Tu es parfaite.
    Je t’aimerai
    à la vie
    à la mort.
    Tu es à moi
    pour toujours. »

  • « Bad man » de Dathan Auerbach…

    « Bad man » de Dathan Auerbach…

    J’ai eu le plaisir de pouvoir lire « Bad man » en avant-première ET de rencontrer Dathan Auerbach en petit comité grâce au Picabo River Book Club dans un p’tit salon de thé charmant du Ve arrondissement (Coeur de Baker) le 29 janvier dernier.

    Comme vous le savez je déteste spoiler un livre (d’autant plus celui-ci).

    Si vous allez chez votre libraire ce jour, date de sa parution, vous aurez entre les mains un thriller psychologique (étrange/surnaturel) à la frontière volontairement floue et aux « characters » extrêmement bien étudiés.
    Entre les lignes, c’est également une critique sociale et judiciaire de l’Amérique.

    Le suspense, l’angoisse grandissent comme il se doit au fil des pages mais pas forcément de la manière dont on les entend traditionnellement.
    En cela j’ai trouvé Dathan Auerbach original et donc intéressant.

    Sa lecture rend un peu dingue et la fin (sans révéler quoi que ce soit) laisse le lecteur libre quant à son interprétation.
    C’est voulu par l’auteur après lui avoir posé la question.

    Dernière chose : vous n’irez certainement plus jamais au supermarché avec l’esprit tranquille. 😉

    Et donc pour en savoir plus, lisez-le !
    Franchement, l’écrivain est sacrément prometteur…

    Note de l’éditeur (Belfond Noir) :

    « On dit que, passé quarante-huit heures, les chances de retrouver une personne disparue sont quasi nulles. Deux jours pour ratisser les bois alentour, frapper à toutes les portes, remuer ciel et terre. Passé ce délai, l’espoir n’est plus permis.

    Eric, trois ans, a disparu il y a cinq ans. Peu à peu, les affichettes ont jauni, les policiers se sont désintéressés de l’affaire, la vie a repris son cours dans cette petite ville désaffectée de Floride.

    Pas pour Ben, le grand frère de la victime. Qui ne s’est jamais remis du drame. Qui a vu sa famille sombrer. Mais qui n’a jamais cessé ses recherches.

    Recruté en tant que magasinier de nuit dans le supermarché même où Eric a disparu, Ben sent que les lieux ont quelque chose à lui révéler. Quelqu’un sait où est son frère, une personne qui prend un malin plaisir à se jouer de lui. Qui ? Le directeur qui n’a jamais collaboré à l’enquête ? Ses collègues auxquels il a accordé trop vite sa confiance ? Mais il y a plus que ça, une présence impalpable, diffuse, qui brouille ses pensées… Qui est ce bad man dont l’ombre inquiétante plane sur la ville ? »

    Traduction : Nathalie Peronny.

    Merci encore à Léa et à Belfond via la toujours sympathique Anaïs.

  • « Sukkwan Island » de David Vann…

    « Sukkwan Island » de David Vann…

    Tout va bien.
    Enfin, à peu près bien.
    Et puis tout à coup…

    Le premier roman « nature writing » de David Vann est digne d’un uppercut.
    Le huis clos en Alaska à l’atmosphère si particulière et le nombre très restreint de personnages participent au malaise qui monte crescendo, jusqu’au dénouement final.

    Très psychologique, « Sukkwan Island » est un livre qui vous prend aux tripes et que vous ne serez pas prêt(e)(s) d’oublier.

    En dire plus serait le dévoiler donc, belle lecture à tous !

    Note de l’éditeur (Gallmeister) :

    « Une île sauvage du Sud de l’Alaska, accessible uniquement par bateau ou par hydravion, tout en forêts humides et montagnes escarpées. C’est dans ce décor que Jim décide d’emmener son fils de treize ans pour y vivre dans une cabane isolée, une année durant. Après une succession d’échecs personnels, il voit là l’occasion de prendre un nouveau départ et de renouer avec ce garçon qu’il connaît si mal. La rigueur de cette vie et les défaillances du père ne tardent pas à transformer ce séjour en cauchemar, et la situation devient vite incontrôlable. Jusqu’au drame violent et imprévisible qui scellera leur destin. Sukkwan Island est une histoire au suspense insoutenable.

    Avec ce roman qui nous entraîne au cœur des ténèbres de l’âme humaine, David Vann s’installe d’emblée parmi les jeunes auteurs américains de tout premier plan.

    Ce roman a remporté les prix Médicis étranger 2010, prix des lecteurs de L’Express, prix de la Maison du livre de Rodez, prix du Marais 2011 des lecteurs de la médiathèque L’Odyssée de Lomme. Depuis son formidable succès en France, ce roman a été traduit en dix-huit langues et est aujourd’hui disponible dans soixante pays du monde. Une adaptation cinématographique est en cours. »

  • « Candyland » de Jax Miller…

    « Candyland » de Jax Miller…

    {Lecture commune du mois de décembre du Picaboriverbookclub }

    Je me suis plongée dedans, je l’ai arrêté, je l’ai repris, j’ai failli le refermer définitivement, j’ai persisté…
    Certaines copines Picabettes (qui se reconnaîtront 😉 ) m’ont motivée et m’ont dit de m’accrocher car au final il était super…
    Mais là j’avoue : à un peu plus de 200 pages lues, je jette l’éponge !

    Je n’arrive pas à être touchée par les personnages, l’histoire ne me passionne pas du tout et surtout, j’ai un souci avec l’écriture (ou la traduction) que je trouve assez pauvre…

    Alors comme ma PAL fait toujours de la concurrence à la Tour de Pise et que j’ai appris à me donner le droit d’abandonner une lecture qui ne me plaît pas, voilà voilà.

    Nul doute qu’il trouvera quelqu’un qui l’appréciera…

    Note de l’éditeur (J’ai lu) :

    « Sadie Gingerich, une ancienne amish, est seule dans sa confiserie d’une ville minière de Pennsylvanie. Sa vie est bouleversée lorsque son fils est assassiné par sa petite amie, Allison. Cruauté du destin, Sadie rencontre Danny, le père d’Allison, en proie à ses propres démons. Leurs lourds passés et le choc du meurtre s’entremêlent pendant l’enquête de police, révélant une vérité indicible.
    Entre les doux pâturages de la communauté amish, les montagnes isolées du Nord et les villes minières abandonnées de la Rust Belt, la vie et l’amour sont broyés, laminés par la drogue et la pauvreté de l’Amérique rurale. Un lieu où les rêves ne se réalisent jamais et où les fins heureuses n’existent pas. »

  • « Par le vent pleuré » de Ron Rash…

    « Par le vent pleuré » de Ron Rash…

    Une couverture qui ne peut pas laisser indifférent et un titre aussi énigmatique que beau tiré d’un roman de Thomas Wolfe pour la version française (rien à voir avec celui en anglais « The risen » qui veut dire « Le ressuscité » et que j’aime beaucoup aussi)…

    On oscille entre le passé et le présent dans la peau d’Eugene.
    Des ossements retrouvés dans la rivière de la ville qu’il n’a jamais quittée, Sylva (Caroline du Nord), vont lui remémorer sa relation avec une fille au prénom énigmatique, Ligeia, qu’il avait partagée avec son frère Bill et qui avait disparue aussi soudainement qu’elle était apparue.

    Au-delà de l’histoire, une réflexion laissée à l’appréciation du lecteur sur la famille (ses rivalités, ses secrets), l’adolescence, les libertés insufflées par la période hippie… sur l’emprise, la force et la faiblesse de destinées construites sur des non-dits et des mensonges.
    Sans oublier les paysages, les éléments, éternels et sublimes sujets de la littérature américaine.

    Lu dans le cadre du PicaboRiverBookClub (auteur et titre choisis pour le mois de novembre), ce livre irrésistiblement envoûtant qui se dévore (trop) vite est tout simplement MAGNIFIQUE.

    Belle lecture à tous !

    Note de l’éditeur (Points – Seuil) :

    « Dans une petite ville paisible au cœur des Appalaches, la rivière vient de déposer sur la grève une poignée d’ossements, ayant appartenu à une jeune femme. Elle s’appelait Ligeia, et personne n’avait plus entendu parler d’elle depuis un demi-siècle.

    1967 : le summer of love. Ligeia débarque de Floride avec l’insouciance et la sensualité de sa jeunesse, avide de plaisirs et de liberté. C’est l’époque des communautés hippies, du Vietnam, de la drogue, du sexe et du Grateful Dead. Deux frères, Bill et Eugene, qui vivent bien loin de ces révolutions, sous la coupe d’un grand-père tyrannique et conservateur, vont se laisser séduire par Ligeia la sirène et emporter dans le tourbillon des tentations. Le temps d’une saison, la jeune fille bouleversera de fond en comble leur relation, leur vision du monde, et scellera à jamais leur destin – avant de disparaître aussi subitement qu’elle était apparue.

    À son macabre retour, les deux frères vont devoir rendre des comptes au fantôme de leur passé, et à leur propre conscience, rejouant sur fond de paysages grandioses l’éternelle confrontation d’Abel et de Caïn. »

    A noter la traduction de qualité d’Isabelle Reinharez.