Note de l’éditeur
« L’art a une tendance naturelle à privilégier l’extraordinaire. »
Amélie nous offre ici son remake du conte de Perrault en se mettant joliment en scène sur la couverture.
Elle en fait une fable grinçante et émouvante, en pratiquant le raffinement dans la cruauté (l’idée étant qu’avec de l’esprit, tout s’arrange ! ) et la recherche de la beauté dans le monde.
J’ai retrouvé avec ce nouveau cru la conteuse née qu’elle est et cette plume que j’aime tant (rappelez-vous, j’avais été déçue par « Le crime du Comte Neville » en 2015).
C’est un retour en enfance des plus merveilleux, et pour une fois sans toutefois vouloir tout révéler il faut noter une fin positive et un livre plus long que d’habitude (198 pages)…
Belle lecture à tous !
Editions Albin Michel
NDLR. Invitée de l’émission « Thé ou Café » au moment de la parution du livre, j’ai enfin pu apprendre grâce à une question que Catherine Ceylac lui a posé que oui, il est arrivé qu’Albin Michel lui ait refusé des manuscrits ! Alors détrompez-vous chers détracteurs de l’écrivain : tout n’est pas du tout cuit…
J’ai pris également beaucoup de plaisir à suivre le destin de Déodat et de Trémière. Le 25e roman d’Amélie Nothomb est très réussi.