Note de l’éditeur :
Je l’ai fabriqué un jour de joie parfaite, il y a vingt-huit ans. Il pesait 3,250 kilos, il était tout doux et tout joli dans ses brassières en liberty. Aujourd’hui, les cellules de dégrisement ou d’isolement et les bureaux des commissariats de plusieurs arrondissements parisiens nous sont devenus familiers, nous avons arpenté hébétés et vaincus quatre des plus grands hôpitaux de la capitale, un centre psychiatrique de banlieue, plus quelques cliniques privées. Nous avons également épuisé cinq médecins et usé trois psys pourtant résistants. Heureusement, une petite graine, puis une autre petite graine… Qu’importe le chemin, on récolte toujours ce que l’on s’aime !
Avec l’humour et l’extrême sensibilité qui la caractérise, Martine Magnin nous propose un nouveau livre très fort sur la maternité, la maladie et le malaise familial que cette dernière peut créer.
La plume (que j’apprécie décidément beaucoup, beaucoup <3) est toujours aussi juste.
Un nouveau roman-témoignage émouvant, poignant de l’auteur dont la lecture vous habite longtemps…
Pour moi, Martine fait partie de ces écrivains rares de l’intime qui ne tombent jamais dans le pathos.
Belle lecture à tous !
Autre livre lu du même écrivain : « Mensonges et faux-semblants«