« Le soleil à mes pieds » de Delphine Bertholon…

On m’en avait dit le plus grand bien.
Je l’attendais donc avec impatience.
J’en suis finalement sortie déçue (j’ai même failli décrocher à plusieurs reprises).

L’emprise d’une soeur sur une autre puis la liberté retrouvée.
Un « huis clos » entre l’écrivain, les personnages et les lecteurs.

Ce n’est pas que je n’ai pas aimé, mais le contraire non plus.
« Il aura fallu deux vies pour me rendre la mienne ». Il aura fallu plus de 150 pages (sur 184) pour que le livre me parle vraiment, sans les longueurs de l’après installation des personnages.

A vous de juger !

20130907-124704.jpg

Editions JC Lattès

« La nostalgie heureuse » d’Amélie Nothomb…

« Natsukashii désigne la nostalgie heureuse, l’instant où le beau souvenir revient à la mémoire et l’emplit de douceur »

Ceux qui ont vu le documentaire « Une vie entre deux eaux » ressentiront un écho particulier au fil des mots, des pages…
Les plus médisants diront qu’elle n’a fait que coucher sur le papier ce qu’elle a fait vivre d’elle devant de la caméra.
J’y ai vu pour ma part un fort joli complément de mise à nu.

Avec ce livre, cette femme si mystérieuse qu’est Amélie Nothomb se rapproche de ses lecteurs et nous livre ses émotions (japonaises) les plus « intimes » qui ont fait d’elle ce qu’elle est… et ce que j’aime personnellement.

Belle lecture à tous !

20130901-120817.jpg

« Ce que l’on a vécu laisse dans la poitrine une musique »

« Si le temps mesure quelque chose chez un être humain, ce sont les blessures »

« Comme je suis dans un impasse émotionnelle, je décide de partir en voyage »

Editions Albin Michel

NDLR. France 5 rediffusera le documentaire « Amélie Nothomb, une vie entre deux eaux » le 19 septembre prochain à 21h40. L’écrivain sera également l’invitée de François Busnel dans « La Grande Librairie » le jeudi 5 septembre prochain à partir de 20h45.

« L’atelier des miracles » de Valérie Tong Cuong…

Note de l’éditeur

Prof d’histoire-géo mariée à un politicien narcissique, Mariette est au bout du rouleau. Une provocation de trop et elle craque, envoyant valser un élève dans l’escalier. Mariette a franchi la ligne rouge.
Millie, jeune secrétaire intérimaire, vit dans une solitude monacale. Mais un soir, son immeuble brûle. Elle tourne le dos aux flammes se jette dans le vide. Déserteur de l’armée, Monsieur Mike a fait de la rue son foyer. Installé tranquillement sous un porche, il ne s’attendait pas à ce que, ce matin, le « farfadet » et sa bande le passent à tabac.
Au moment où Mariette, Millie et Mike heurtent le mur de leur existence, un homme providentiel surgit et leur tend la main – Jean, qui accueille dans son Atelier les âmes cassées, et dont on dit qu’il fait des miracles.
Mais peut-on vraiment se reconstruire sans affronter ses fantômes ? Avancer en se mentant et en mentant aux autres ? Ensemble, les locataires de l’Atelier vont devoir accepter leur part d’ombre, tandis que le mystérieux Jean tire les ficelles d’un jeu de plus en plus dangereux.

Un livre aux accents aussi doux qu’amers, qui m’a beaucoup plu parce que terriblement vrai.

En dire plus vous gâcherait le plaisir de le découvrir donc, belle lecture à tous !

20130823-190507.jpg

« L’important, c’est le coeur qui bat, pas le temps de présence »

« Il n’est jamais trop tard. Il faut dépasser sa peur, à force de laisser le temps s’écouler, on se sent impuissant, on devient fataliste, on se croit fichu alors qu’il suffit d’un déclic, un rien parfois, une image, un souvenir, parfois même d’un seul mot »

« La beauté se nourrit du temps qui passe »

« Il faut redresser la tête pour obtenir le respect »

« L’intention, c’est cette volonté extrême de vivre, au sens le plus fort du terme. Vivre en pleine conscience de chaque instant, de chaque élément qui nous entoure ou nous gouverne. Vivre en pleine confiance également, confiance en l’avenir, confiance en l’autre, confiance en la possibilité du bonheur »

« La communication entre les êtres humains à ses limites: peu de gens sont capables de se remettre en question sans un bon coup de pied au cul. Il faut leur ouvrir la voie. Déblayer, préparer le terrain et souvent même leur forcer quelque peu la main lorsqu’ils manquent de confiance »

« Exténuée, oui. Au pied du mur. A la limite. C’est ce qui arrive lorsqu’on accepte trop longtemps ce que l’on sait devoir refuser »

« Ne plus sacrifier mes principes à l’obéissance aveugle »

« Nous faisons tous les mêmes erreurs. Fuir nos fantômes plutôt qu’apprendre à vivre avec »

Editions JC Lattès

NDLR. Comme quoi il faut toujours faire confiance à son flair lorsqu’un titre vous interpelle…