« La grande vie » de Christian Bobin…

Un petit livre grandement poétique.
Et l’univers « bobinesque » à l’état pur : ces petits riens qui font tout.

De nombreuses bribes relevées.
En voici quelques unes :

« Les livres agissent même quand ils sont fermés »

« Ecrire l’inconsolable engendre une paix »

« La pluie suspendue des fleurs en extase »

« L’essentiel, on l’attrape en une seconde. Le reste est inutile »

« Nous traversons les miracles en aveugles, sans voir que le moindre jaillissement d’une fleur est fait de milliers de galaxies, que les brindilles d’un nid déserté ou les étoiles d’un ciel noir parlent de la même absence adorable »

« Une faille dans le mur du temps. Les lézards s’y glissent comme le chagrin et l’espérance »

« Quand on lève la tête sur les nuages ou quand on la baisse sur les fleurs, on entend une parole incroyable »

« Ronsard sculpte les femmes comme Dieu qui n’existe pas sculpte les roses du jardin »

« Il y a plus de lumière sur le papier d’argent enveloppant le chocolat que dans les yeux des sages »

« Tout perdre n’a rien d’étonnant. C’est le fait d’avoir tout trouvé qui est le vrai mystère »

« Ce qui manque à ce monde c’est la rivière des yeux des enfants, la gaieté des écureuils et des anges »

« Même dans l’enfer, et nous y sommes, il y a des merveilles »

« J’étais perdu, comme souvent. Les chemins pour se perdre sont innombrables. Ils mènent tous à la clairière des visions »

« Ne plus penser à rien, c’est commencer à bien penser »

A méditer…

Belle lecture à tous !

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Editions Gallimard

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