« Des femmes remarquables » de Barbara Pym…

Il n’est jamais trop tard pour découvrir un auteur ! 

Romancière anglaise du XXe siècle « la plus sous estimée », elle mérite d’être mise à l’honneur ne serait-ce que pour son humour so british et son écriture des plus plaisantes. 

Le pitch ?
Miss Mildred Lathbury accueille un couple en guise de nouveaux voisins et fera tout pour les réconcilier entre deux tasses de thé le jour où Mrs Napier décidera de quitter son mari…

Sous ses airs de « lecture facile » Barbara Pym porte un regard affûté et donc intéressant sur les relations entre les femmes et les hommes non sans une pointe d’anthropologie (qui la passionne tant) et d’auto-dérision. 

Une lecture réjouissante, parfaite en ce mois de juin dans le cadre du Mois Anglais !

Nul doute que je prendrai plaisir à continuer de découvrir l’oeuvre de cet écrivain dans un futur très proche… 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (10/18) : 

« Aussi drôle que savoureux, Des femmes remarquables compte parmi les meilleures comédies anglaises.
Des femmes remarquables passe, en Angleterre, pour l’un des meilleurs crus, et à juste titre. Mildred Lathbury, qui s’épuise elle-même par son excès de vertu et contemple avec consternation les reflets gris et ternes que lui renvoient les miroirs du presbytère trop assidûment fréquenté, est l’un des personnages paradoxalement les plus réussis de Barbara Pym. Son drame ? Être une chic fille qui sait prêter aux autres une oreille trop aisément compatissante et qui a toujours une bouilloire sur le feu pour le thé quand on sonne à sa porte. »

« Le jardin d’enfance » d’Elizabeth von Arnim…

Ce livre est une petite pépite littéraire comme je les apprécie ! 

Un régal d’écriture, de poésie, de nostalgie (heureuse), de souvenirs… 

Publié pour la première fois en Français, ruez-vous dans les rares librairies qui l’ont (pour ma part, merci aux Cahiers de Colette) !

En parallèle, découvrez ou redécouvrez le destin incroyable de cette romancière anglaise du XIXe-XXe qui était la cousine de Katherine Mansfield. 

Belle lecture à tous !

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Bartillat) : 

« Au milieu de sa vie, Elizabeth, la narratrice, retourne au jardin de la maison familiale. Les souvenirs affluent : peu à peu, elle laisse surgir un domaine personnel où s’expriment toutes les nuances de la sensibilité et du souvenir.

Chapitre oublié de son classique Elizabeth et son jardin allemand, Le Jardin d’enfance, ici publié pour la première fois en français et en édition séparée comme il avait été fait à l’origine, reflète le talent empreint de grâce et de délicatesse d’Elizabeth von Arnim.

De son vrai nom Mary Annette Beauchamp, Elizabeth von Arnim (1866-1941), cousine de Katherine Mansfield, naquit en Australie. Parmi ses vingt et un romans figurent Elizabeth et son jardin allemand, L’Été solitaire, En caravane, tous publiés aux éditions Bartillat, ainsi que son autobiographie Tous les chiens de ma vie. »

« Le fabuleux carnet des silences » de Clare Pooley…

Un carnet voyageur sur lequel des personnes peuvent parler sans concession de leur vie et de leurs ressentis peut-il changer le cours de l’existence d’autres et à quel point ? 

Voici ce que nous propose Clare Pooley dans ce très joli roman qui brosse toute une série de portraits des plus intéressants. Vous allez beaucoup vous attacher aux différents personnages et je prends le pari qu’ils vont vous manquer une fois le livre refermé. 

Laissez-vous tenter : vous passerez un excellent moment en compagnie de Monica, Julian, Hazard, Riley, Alice, Mary et Lizzie !

Belle lecture à tous ! 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Pocket) : 

« Monica a abandonné sa carrière d’avocate pour réaliser son rêve : ouvrir un café sur Fulham Road. Le jour où un de ses clients oublie son carnet sur une table, elle ne peut s’empêcher de le lire. Les premières pages lui révèlent la confession de Julian Jessop, un artiste excentrique, âgé de soixante-dix-neuf ans qui exprime toute sa tristesse et sa solitude depuis la mort de sa femme.
Touchée par cette idée de révéler des sentiments intimes à des inconnus, Monica décide de continuer le carnet avant de le déposer dans un bar à vin.
Au risque de voir son destin bouleversé de manière inattendue… »

Livre lu dans le cadre du Grand Prix des Lecteurs 2022 dont je fais partie en tant que jurée « Littérature Étrangère ». 

« Memory » d’Arnaud Delalande…

Harmonia, perdue dans les montages enneigées, est une clinique spécialisée qui accueille des patients dont la mémoire est altérée. Un cadavre y est découvert et huit témoins étaient présents lors du meurtre. Facile donc pour l’inspecteur de police Jeanne Ricœur ?! Sauf que ces personnes ne se souviennent absolument pas de ce qu’il s’est passé… 

Arnaud Delalande nous offre un huis clos prenant et complètement addictif. N’imaginez pas une minute vous arrêter de lire une fois plongés dans la première page ! Le lieu est un personnage à part entière et l’écrivain s’est extrêmement bien documenté sur le problème médical qui est au cœur de l’histoire.

Un très bon moment de lecture même si j’avais trouvé le possible meurtrier avant le dénouement final mais sans pouvoir toutefois l’expliquer ! 

Bref je recommande. 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Pocket) : 

« Un meurtre, huit témoins, pas un ne se souvient de ce qui s’est passé.
Elle voudrait tout oublier.
Ils donneraient tout pour se souvenir…

Au cœur de Memory, une clinique spécialisée perdue dans la montagne et la forêt, un patient est retrouvé pendu. Un suicide qui a tout l’air d’un meurtre déguisé : huit personnes ont assisté à la scène.
Un homme mort. Huit témoins. Un huis clos. La combinaison parfaite pour une enquête vite résolue… C’est sans compter sur l’amnésie bien particulière dont souffrent les résidents : leur mémoire n’excède pas six minutes. Ils ont vu, mais ils ne se souviennent pas.
En plein deuil de son père adoptif, Jeanne Ricœur, jeune inspectrice de police, hérite de cette affaire impossible. Elle découvre une communauté à part, celle d’étranges victimes de la vie à la mémoire brisée, au quotidien hanté de post-it et de mémos. Tandis qu’elle essaie désespérément de reconstituer le puzzle du drame, ses propres démons refont surface…
Mais bientôt, on la menace.
Qui veut l’assassiner, et pourquoi ? »

« Le chat Pitre » de Florence Hinckel…

Pitre vit avec deux petits humains (Sidonie et Joan) et deux grands (Jérôme et Hélène) qui ont parfois des idées légèrement saugrenues (voire incongrues) à son égard… 

Cinq histoires à chavourer par toutes les familles ailurophiles.

Il en arrive de ces choses à ce Pitre : un concours de beauté, un départ en vacances, une mission dans l’espace (nous vous conseillons de ne jamais chercher la célébrité), des super pouvoirs !

Un recueil de cinq tomes réunis pour notre plus grand plaisir !

À partir de 8 ans. 

Belle lecture à tous ! 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Nathan) : 

« 5 incroyables aventures du chat Pitre !

Pitre est un chat. Il vit une existence paisible, entre son panier moelleux, ses délicieuses sardines, et, bien sûr, sa famille d’humains.

Mais alors qu’il n’aspire qu’à la paix, son calme est troublé par des aventures plus folles les unes que les autres. D’un concours de beauté au vide de l’espace, une chose est sûre : Pitre n’est chamais tranquille…

Un récit hilarant raconté par un animal de compagnie pour les enfants de 8 à 12 ans. »