Étiquette : Thrillers Polars & Romans noirs français

  • « La promesse de l’ange » de Frédéric Lenoir & Violette Cabesos…

    « La promesse de l’ange » de Frédéric Lenoir & Violette Cabesos…

    Vendredi 15 février dernier, j’ai visité pour la première fois de ma vie le Mont Saint-Michel !

    Force est de constater que le lieu m’a happée.
    Depuis ce jour, je n’arrive pas à l’oublier.
    Un peu comme un coup de foudre amoureux si vous voyez ce que je veux dire…

    C’est mon amie Carole qui m’a parlé de ce livre, et elle a bien fait.
    Encore merci à elle.

    Deux écrivains.
    Un livre.
    Deux histoires.
    Un fil conducteur (que je préfère volontairement taire de crainte de trop le dévoiler), du Moyen Âge jusqu’à nos jours.

    Incroyablement documenté et fort bien écrit, Frédéric Lenoir et Violette Cabesos nous immergent dans la construction du Mont et nous tiennent en haleine avec une intrigue terriblement envoûtante.

    Lutte de pouvoirs, amours interdits, congrégations, normands, bretons, meurtres et j’en passe…

    Les écrivains nous plongent avec érudition dans un Mont moins connu et à l’accès limité si vous ne faites pas partie de l’élite en la matière.
    Leur tour de force ? Faire ingurgiter aux lecteurs autant de références archéologiques et historiques sans les dégouter par le truchement d’une histoire au souffle romanesque sans pareil menée à la perfection du début à la fin.

    627 pages de bonheur littéraire.

    Belle lecture à tous !

    Note de l’éditeur (Albin Michel / Livre de Poche) :

    « Rocher battu par les tempêtes, lieu de cultes primitifs sanctifié par les premiers chrétiens, le Mont-Saint-Michel est loin d’avoir révélé tous ses secrets. Au début du XIe siècle, les bâtisseurs de cathédrales y érigèrent en l’honneur de l’Archange, prince des armées célestes et conducteur des âmes dans l’au-delà, une grande abbaye romane.
    Mille ans plus tard, une jeune archéologue passionnée par le Moyen Âge se retrouve prisonnière d’une énigme où le passé et le présent se rejoignent étrangement.
    Meurtres inexpliqués, amours périlleuses, secrets millénaires… sur le chemin du temps, de la passion, de l’absolu, la quête de Johanna la conduit inexorablement aux frontières d’un monde dont on ne revient pas indemne. »

  • « Haute voltige » d’Ingrid Astier…

    « Haute voltige » d’Ingrid Astier…

    Note de l’éditeur :

    Combien d’apocalypses peut-on porter en soi?
    Aux abords de Paris, le convoi d’un riche Saoudien file dans la nuit. Survient une attaque sans précédent, digne des plus belles équipes. «Du grand albatros» pour le commandant Suarez et ses hommes de la brigade de répression du banditisme, stupéfaits par l’envergure de l’affaire. De quoi les détourner un temps de leur obsession du Gecko – une légende vivante qui se promène sur les toits de Paris, l’or aux doigts, comme si c’était chez lui, du dôme de l’Institut de France à l’église Saint-Eustache…
    Derrière l’attaque sanglante, quel cerveau se cache? Le butin le plus précieux du convoi n’est pourtant ni l’argent ni les diamants. Mais une femme, Ylana, aussi belle qu’égarée. Ranko est un solitaire endurci, à l’incroyable volonté. Mais aussi un homme à vif, atteint par l’histoire de l’ex-Yougoslavie. L’attaque du convoi les réunit. Le destin de Ranko vient irrémédiablement de tourner. Son oncle, Astrakan, scelle ce destin en lui offrant un jeu d’échecs. Le jeu de Svetozar Gligoric, le grand maître qui taillait ses pièces dans des bouchons de vin. Et lui demande de se battre – à la boxe et aux échecs, pour infiltrer le monde de l’art et dérober ses plus belles œuvres à Enki Bilal, le célèbre artiste. La guerre et l’amour planent comme des vautours.
    De la police, d’une femme ou du destin, qui est capable de faire chuter Ranko?

    Ne comptez pas sur moi pour vous dévoiler l’intrigue.
    Je suis là pour essayer de vous donner envie de découvrir cet écrivain si vous ne la connaissez pas.

    Ingrid Astier n’en est pas à son premier roman noir.
    Elle a su trouver une place particulière dans ce monde en laissant des empreintes marquées avec sa manière de marier les Lettres, l’Art, la Nature, la Poésie, l’Aventure et cette fièvre du détail dans sa façon d’écrire.

    J’ai rarement été confrontée à des personnages aussi bien brossés; à des lignes, des mots à ce point aux p’tits oignons.
    Rien n’est là par hasard.
    C’est le fruit d’un travail, d’un vécu en amont de la plume hors norme.

    Et quand au fil d’une rencontre littéraire organisée par Lecteurs.com aux derniers Quais du Polar on apprend de sa bouche qu’elle a passé du temps avec différents services de la Police, avec des Serbes et qu’elle nous a avoué, confié bien d’autres choses sous le sceau du secret, on se rend compte qu’écrire pour elle n’est pas un vain mot.
    Elle est capable de se confronter à tout, de supporter tout pour atteindre cette justesse (réaliste) incroyable, cette sensibilité extraordinaire.

    Et on se laisse emporter au fil des pages, irrésistiblement.

    Ingrid est une femme à multifacettes digne d’un roman.
    Elle me fait penser à un chat, qui aurait avalé un aigle…
    Vous voulez comprendre ce que j’entends par là ? Lisez-là.

    Belle lecture à tous !

    Editions Gallimard série noire

  • « En pays conquis » de Thomas Bronnec…

    « En pays conquis » de Thomas Bronnec…

    Note de l’éditeur :

    La République est paralysée. L’Élysée est à gauche mais l’Assemblée à droite. Très à droite : impossible pour Hélène Cassard, nommée à Matignon, de gouverner sans le soutien des députés du Rassemblement national, le parti extrémiste. Dans un paysage politique en pleine déliquescence, les convictions sont mises à l’épreuve du pouvoir et les hommes de l’ombre s’agitent autour d’un enjeu de taille : l’appartenance de la France à l’Europe.
    L’un d’eux, François Belmont, ambitionne de faire éclater les vieux clivages. Rien ne semble résister au grand argentier de la campagne d’Hélène Cassard. À moins que la mort de Christian Dumas, président de la Commission des comptes de campagne, chargé de veiller sur la légalité du financement de la vie politique, ne vienne compromettre ses plans ?

    Le contexte choisi ne doit certainement rien au hasard. Il est bien ancré dans une certaine réalité, c’est évident.

    Ecrit dans un style plus journalistique (l’auteur est du sérail) que littéraire stricto-sensu, ce roman noir (je ne peux pas parler ici de polar) n’a pas su vraiment me tenir en haleine ni me convaincre au final.
    Si j’étais plutôt emballée au départ, j’ai trouvé l’intrigue longue parce qu’un peu plate je dois l’avouer. Dommage.
    Mais il a sans aucun doute comme mérite de vouloir nous alerter…

    Quoi qu’il en soit, merci à Lecteurs.com pour cette lecture dans le cadre des Quais du Polar.

    Editions Série Noire Gallimard

  • « À la place de l’autre » de Guy Rechenmann…

    « À la place de l’autre » de Guy Rechenmann…

    Ou quand les solutions émergent plus du passé que du présent…

    Après « Flic de papier » puis « Fausse note« , troisième enquête d’Anselme Viloc.
    BONHEUR ! 

    On retrouve cette atmosphère iodée à nulle autre pareille et que l’écrivain connaît si bien, toujours aussi atypique, fantaisiste, poétique, pour notre plus grand plaisir.
    Dans ce nouvel opus, l’humour de l’anti-héros s’affûte. On croise en pensées fort à propos Victor Hugo (« C’est parce que l’intuition est surhumaine qu’il faut la croire; c’est parce qu’elle est mystérieuse qu’il faut l’écouter; c’est parce qu’elle semble obscure qu’elle est lumineuse« ) et Paul Claudel (« Le désordre est le délice de l’imagination« ). Et puis Gédéon, Gédéon… 

    Nul besoin de choses horribles pour tenir les lecteurs en haleine.
    Guy Rechenmann confirme une nouvelle fois sa bien jolie place à part et très méritée dans le monde du Polar.

    Et j’attends déjà le prochain avec impatience… 

    Alors comme Jayavarman, plongez…
    Belle lecture à tous !

    Editions Les vents salés

    Un jour de septembre, 6 h 45. La pointe du Cap-Ferret est déserte. Les touristes ont décampé et les rares sédentaires ne se risquent pas si tôt face à un océan d’humeur changeante. Alors que fait là cette silhouette immobile perdue au milieu des blockhaus ? Qu’attend-elle, cette jeune femme?

    Cela m’interpelle, moi, Anselme Viloc, le « flic de papier ». En règle générale je fuis les enquêtes ordinaires, j’ai le don de dénicher le grain de sable qui grippe les belles mécaniques assassines. Je ne lâche aucune affaire !

    La guerre et les bâtisseurs du mur de l’Atlantique, un enfant et un chat, autant d’indices à prendre en compte.

    De Bouliac à la Chalosse, d’Arcachon à Andernos, Marie, Clémence, Marina… trois générations d’une même famille. Noyées dans la folie…

  • « Les sirènes noires » de Jean-Marc Souvira…

    « Les sirènes noires« , titre à la beauté tragique qui nous met direct dans l’ambiance…

    Note de l’éditeur

    03 h 20 du matin, Ouest parisien. Le commissaire Mistral écoute un morceau de jazz, son humeur à l’unisson. Les lumières de la ville défilent à travers la vitre. Plongée en apnée dans son âme. Il ne le sait pas encore mais le compte à rebours a commencé.
    Plein jour, sud-est du Nigeria. Les tambours résonnent. Margaret, 17 ans, corps de déesse et coeur sur le point d’imploser d’émotion, s’avance sous la tente. La cérémonie débute. Elle ne le sait pas encore mais son destin, et celui de sa famille, sont sur le point de basculer.
    Retour à Paris. Un homme guette, attend, les sens en alerte dans l’obscurité. Il n’en peut plus. Il fredonne comme une litanie sans fin son morceau culte d’AC/DC. Il savoure par avance le moment où il possédera sa proie.
    Le tic-tac s’égrène. Le point d’impact de ces trajectoires humaines est imminent.

    Ce polar, très dense et prenant, décrit à la perfection la traite des jeunes filles à la peau d’ébène ainsi que leurs illusions perdues dès le départ de leurs villages.

    J’ai eu la chance de rencontrer l’auteur ce soir à l’ocassion d’un dîner / rencontre littéraire.

    Jean-Marc Souvira n’a pas eu besoin de se documenter.
    Commissaire divisionnaire il a, dans le cadre de sa belle carrière (toujours d’actualité) exercé (entre autre) au sein de l’Office Central pour la Répression de la Traite des Etres Humains.
    Il le dit lui même : son livre reste une fiction mais celle-ci est basée sur de véritables morceaux d’enquêtes.
    C’est donc un milieu qu’il connaît extrêmement bien et qui ancre son livre dans un réel pas si courant en la matière.

    Côté écriture je l’ai trouvée très visuelle, j’entends par là que tout du long j’avais l’impression de participer à un film grandeur nature.
    Il faut savoir que c’est par le biais du scénario qu’il est entré en littérature, et cela se ressent vraiment beaucoup et rend l’histoire haletante tellement les détails offerts à la lecture sont imagés.

    Plusieurs évènements se mêlent, marquant ainsi le fait que la PJ ne travaille jamais que sur une seule affaire.
    En cela aussi ces pages sont terriblement crédibles.

    Difficile d’en dire plus sans trop raconter l'(es) intrigue(s)…

    Tout ce que je peux ajouter, c’est que j’ai découvert un écrivain de polar que je vais continuer de dévorer (il a déjà écrit trois livres : « Le magicien », « Le vent t’emportera » et « Les rotules en os de mort ») et si l’occasion se représente je prendrai plaisir à converser une nouvelle fois avec lui tellement il est abordable et intéressant à écouter.
    Au-delà du commissaire il y a un auteur assurément talentueux……… et un homme. Un homme qui a deux passions, aussi fortes l’une que l’autre et qu’il sait partager.

    Pour information, il sera le 11 juin prochain à Dijon pour les rencontres littéraires « Clameur(s)« .
    Ne le ratez surtout pas…

    Je terminerai avec ses propres mots fort à propos relevés lors du dîner :

    « L’écriture apporte des moments de coïncidences exceptionnelles »

    Belle lecture à tous !

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    Editions Fleuve Noir

    Encore un GRAND MERCI à Dominique qui se reconnaîtra.

  • « Fausse note » de Guy Rechenmann…

    « Fausse note » de Guy Rechenmann…

    « Fausse note » est la suite (bien qu’indépendante) de « Flic de papier » dont je vous avais parlé en janvier dernier.

    J’ai retrouvé avec plaisir ce personnage peu banal, à mi-chemin entre Maigret et Hercule Poirot (que j’adore).

    Note de l’éditeur

    Printemps 1992, promotion oblige, Anselme Viloc sévit à Castéja, le célèbre commissariat de Bordeaux. Spécialisé dans les causes perdues, il reçoit, le matin du 16 avril, le témoignage à la fois loufoque et émouvant d’un père à la dérive, concernant sa fille Pauline disparue depuis presque une année.
    Pourquoi avoir attendu aussi longtemps ?

    La partie ne sera pas facile pour Anselme, le « flic de papier », les indices lointains et rares et les nouveaux personnages rencontrés pas ou peu coopératifs.

    Cette nouvelle enquête d’Anselme Viloc oscille entre le présent et l’Histoire (Seconde guerre mondiale) dans laquelle elle trouve son épilogue (sans rien vouloir dévoiler de plus).
    Celle-ci donne un rythme soutenu et délicieusement mystérieux à ce roman que j’ai beaucoup apprécié.

    Cela fait vraiment du bien de se plonger dans des livres différents, à l’atmosphère iodée faussement calme et qui se révèle être une sacrée muse policière…

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    NDLR. Bonne nouvelle : la troisième enquête paraîtra en mai prochain !

    Editions Les vents salé

  • « Flic de papier » de Guy Rechenmann…

    « Flic de papier » de Guy Rechenmann…

    On rentre dans l’histoire dès les premières lignes.

    Il n’y a aucun temps mort mais ce policier se veut différent… et c’est tant mieux !

    Guy Rechenmann nous propose un flic humain, simple, normal. Un anti-héros quelque part, avec ses failles et ses faiblesses.
    C’est certainement ce parti pris peu commun qui rend le personnage émouvant, intéressant et qui fait que l’on s’y attache… beaucoup !

    Ecrit à la première personne,  j’ai vécu l’histoire comme un véritable journal de bord et j’ai beaucoup apprécié ce style qui rythme l’enquête.
    L’écriture mêle poésie, humour et sérieux avec cette pointe de sel qui fait qu’on dévore le livre telle une bouffée d’oxygène iodée.

    Je me plongerai très vite dans le second opus paru en 2015 : « Fausse note« .
    A suivre donc… 

    Belle lecture à tous !

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    Editions Vents Salés

    Printemps 1988. Un homme disparaît au Cap-Ferret. La disparition, c’est une blessure jamais refermée et c’est l’histoire d’Anselme…
    Originaire de Chambéry et récemment muté au commissariat d’Arcachon pour retrouver des couleurs après une sordide affaire, Anselme Viloc, simple inspecteur de police, est chargé de l’enquête. Alors, tous les jours ou presque, il prend la pinasse et traverse le Bassin. Il ne s’en plaint pas : la presqu’île est envoûtante.
    Bizarrement dans cette affaire, il n’y a pas le moindre embryon de piste. De surcroît, ici les gens parlent peu aux étrangers, encore moins aux flics. Par chance, il a noué des liens avec Éric, le jeune pilote de la navette et David, le patron de l’Escale, deux garçons de bon sens. Eux, ils connaissent du monde…

  • « Le problème à N corps » de Catherine Quillet…

    « Le problème à N corps » de Catherine Quillet…

    Catherine Quillet, je vous en ai parlé il y  a peu ( « La fuite est un art lointain » ) .

    Elle signe ici son premier roman et me replonge par la même occasion dans la catégorie « Thriller » que je délaisse beaucoup trop alors que j’adore ça !

    Note de l’éditeur

    « Vincent est un homme comblé. Il a un travail exaltant et vit une existence épanouie auprès d’une femme belle et intelligente. Tout lui réussit.

    Tout ? Depuis qu’il a retrouvé un journal intime, rédigé pendant ses études, l’angoisse ne le lâche plus : sur la liasse de feuilles, sa belle écriture régulière retranscrit en détails sa rencontre avec Marianne, dix ans plus tôt.

    Pourtant, il ne se souvient de rien.

    Comment expliquer cet oubli ? Que s’est-il passé pour que sa conscience ait occulté cette passion de jeunesse ?

    Vincent part sur les traces de sa mémoire muette. Ses armes : la linguistique informatique, le TGV Paris-Grenoble, des collègues chercheurs en sciences du signal, le Télécran® et un écrivain oublieux amateur de chair fraîche. »

    Dès les premières pages, on se délecte du passé, des souvenirs, du mensonge, de la trahison qui nous plongent dans une histoire des plus mystérieuses sans cadavre ni policier et dont l’arme du crime se révèle être des plus insolites…

    Amoureux de littérature et d’originalité ce livre est pour vous, assurément.
    J’ai vraiment passé un très bon moment.

    Belle lecture à tous !

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    Vous pouvez commander ce livre sur le site de l’éditeur Paul & Mike.

  • « Les variations fantômes » de Régis Descott…

    « Les variations fantômes » de Régis Descott…

    Cela faisait bien longtemps que j’avais lu un livre de ce genre.

    Dès le début l’ambiance est campée et l’atmosphère devient de plus en plus oppressante et ambiguë au fil des pages…
    Mais on s’y sent bien.
    On a envie de rester dans ce château au fond des bois…
    La peur, c’est toujours excitant !
    Et puis les « variations », c’est de l’ordre de l’infini dans l’imaginaire…

    Je me suis donc complètement laissée porter par les fantômes de Régis Descott, dans ce huis-clos complexe qui flirte avec le fantastique (littérature que je connais très mal), le thriller psychologique et le polar.

    La cerise sur le gâteau est que l’écriture est d’une grande justesse et fort élégante.
    Tout est admirablement dépeint.

    Les propres images que nous nous en faisons seront-elles un jour portées sur grand écran ?
    Le livre s’y prête…

    Je recommande vivement !

    Editions JC Lattès

    MERCI à Ludovic qui se reconnaîtra pour ce conseil de lecture…