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  • « Dans la dèche à Paris et à Londres » de George Orwell…

    « Dans la dèche à Paris et à Londres » de George Orwell…

    Ce livre fera assurément partie de ceux qui m’ont marquée, même tardivement.

    Je ne savais même pas que l’auteur ô combien célèbre de « 1984 » et « La ferme des animaux » lus il y a bien longtemps maintenant avait écrit un tel récit !
    La faute aux médias et au corps enseignant qui parlent souvent des mêmes livres ?

    Mon choix est né d’un hasard, à savoir celui du stock d’un de mes libraires de quartier. Nous étions déjà le 21 août, je devais lire mes deux livres du Reading Classics Challenge 2018 et je n’étais plus en mesure d’attendre une commande.
    Il avait ce Orwell en rayon. J’ai aimé la couverture, le titre et la quatrième de couv. Hop, le tour était joué !
    Mais tout cela ne fait pas un livre.

    Lorsque je me suis plongée dedans dimanche, j’ai été happée et je l’ai lu d’une traite. Pour dire…
    L’écrivain a su me plonger dans une atmosphère à la Dickens, dans la triste réalité d’une personne qui n’avait plus grand chose, dans sa propre condition en 1928.

    C’est une analyse sociologique cinglante parce qu’hyper réaliste à travers des mots d’une justesse absolue qui a su me prendre aux tripes. Vraiment.

    Il faut être préparé(e) au sujet qui n’est franchement pas drôle mais je recommande vivement !

    Note de l’éditeur (10/18) :

    « A la fin des années 20, Orwell tombe brusquement dans la misère. À Paris puis à Londres, il découvre le quotidien des petits ouvriers et des laissés-pour-compte, tenaillés par la faim et rongés par l’alcool. Sans voyeurisme ni complaisance, il dresse un portrait vivant de ces habitués du mont-de-piété où l’espoir et l’infortune se livrent un duel épique. »

  • « Fugitives » d’Alice Munro…

    « Fugitives » d’Alice Munro…

    L’écrivain a eu beau recevoir le Prix Nobel de la Littérature en 2013, je ne cautionne pas avec cette seule (et unique lecture d’elle je l’avoue) son titre de « souveraine de l’art de la nouvelle contemporaine » ! (Wikipedia)
    Je suis pourtant une grande amatrice du genre…

    Je me suis littéralement ENNUYÉE et au final le livre m’est tombé des mains.

    Je reconnais néanmoins la force de ses descriptions minutieuses côté écriture, mais les histoires ne m’ont en rien intéressée ni les personnages touchée.
    Pire : les lignes m’ont paru terriblement froides.

    Pour ma part donc, à oublier et ce très vite !

    Je suis quoi qu’il en soit ravie de l’avoir découverte par le biais du Reading Classics Challenge 2018.
    Je ne serais jamais allée vers elle sinon je pense…

    Note de l’éditeur (Points) :

    « Elles fuguent. S’échappent. S’en vont voir ailleurs. Elles : des femmes comme les autres. Par usure ou par hasard, un beau matin, elles quittent le domicile familial ou conjugal, sans se retourner. En huit nouvelles, Alice Munro met en scène ces vies bouleversées. Avec légèreté, avec férocité, elle traque les marques laissées par le temps et les occasions perdues. »

  • « Rendez-vous au Cupcake Café » de Jenny Colgan…

    « Rendez-vous au Cupcake Café » de Jenny Colgan…

    Ce livre est dédié je cite « A tous ceux qui ont déjà léché la cuillère ».
    Une sympathique et gourmande entrée en matière comme je les apprécie…

    C’est un bon Chick Lit, un véritable page turner !
    Une fois les personnages installés, on veut irrésistiblement connaître la suite.
    Les lignes fleurent bon les cupcakes et autres gourmandises. Certains chapitres nous offrent même la recette de ces pousse-au-crime culinaires…

    Une lecture certes facile, pleine de bons sentiments mais je n’ai pas boudé mon plaisir.

    Le seul hic : plus on tourne les pages, plus on a faim !

    À noter que c’est un bon récapitulatif pour celles et ceux qui souhaiteraient ouvrir un p’tit endroit charmant comme celui-là. Le positif et le négatif sont traités de manière factuelle.
    J’ai ressenti une certaine réminiscence d’écho…

    Note de l’éditeur (Pocket) :

    « Izzy est une fée de la pâtisserie. Elle a passé son enfance dans la boulangerie de son grand-père, et a indéniablement hérité de son talent. Chaque semaine, ses collègues du bureau se régalent de ses cupcakes colorés et autres brownies ultrafondants…
    Lorsqu’elle se fait licencier par son futur ex-petit-ami, Izzy sent grandir en elle une idée folle : et si elle ouvrait son propre cupcake café ? Le projet est un peu risqué, le chemin semé d’embûches, mais lorsqu’elle découvre un magasin à louer dans une ruelle pavée, elle se lance dans l’aventure, et dans une nouvelle vie ! »

  • « Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie » de Virginie Grimaldi…

    « Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie » de Virginie Grimaldi…

    Chère Virginie Grimaldi,

    Cette lettre n’est pas un souvenir de nous deux. 
    Nous ne nous connaissons pas encore.
    Je ne suis pas certaine qu’il y en aura une autre mais la vie faisant parfois que ce sera mon souvenir, notre souvenir si vous y répondez, un souvenir parmi tant d’autres si suite il y a.
    Après tout, nous ne sommes jamais à l’abri d’une belle histoire ( sur un malentendu, ça peut marcher…).

    Je dois vous avouer deux choses.
    La première est que les succès en librairie me fichent de plus en plus une peur bleue parce que je suis rarement d’accord avec la masse. Disons pour le dire plus joliment que je navigue souvent à contre-courant, mais je me dis que le principal c’est de savoir nager non ?!
    La deuxième est que je vous ai lue uniquement (à la base) pour faire plaisir à une copine afin que nos instants parisiens ne soient plus comparables à Waterloo morne plaine lorsqu’elle me parle de vous devant un thé, une pâtisserie ou un hamburger.

    Que les choses soient bien claires : je n’ai aucun problème avec la Chick Lit ou les Feel Good. J’en ai d’ailleurs fait une rubrique spéciale sur mon blog. Ce n’est pas parce que c’est plus pétillant que c’est moins profond.
    En revanche il faut qu’elle soit bonne, que dis-je, excellente, qu’elle sorte vraiment du lot en d’autres termes, pour susciter un réel intérêt de ma part sinon l’auteur en prend pour son grade.
    Eh ben franchement, c’est votre cas ! (avouez que vous respirez là hein ?! J’aime bien faire durer le suspense… Mais vous aurez une place de choix, à part. 

    Vous avez en effet une palette d’émotions incroyable sans pour autant que l’on se sente cul-cul la praline à la lecture. Bien au contraire. Vous savez conjuguer à merveille une histoire qui tient la route ET une plume (ce qui n’est pas donné à tout le monde en l’espèce).
    A travers des thèmes dramatiques, vous avez le don de nous faire rire, pleurer (ça y’est j’ai avoué l’inavouable), de nous faire du bien avec vos mots si justes.
    Vos personnages sont terriblement attachants. Simples mais pas superficiels. Des personnes dans lesquelles nous pouvons tous nous retrouver, nous identifier.

    Bref en gros vous avez réussi à me bluffer, et ceux qui me connaissent savent que ce n’est pas fréquent.

    Alors oui je prends le risque en tant que « blogueuse littéraire » (mais pas que) plutôt étiquetée sérieuse chieuse, ayant participé à des jurys, des soirées mondaines et des évènements du milieu mais en rébellion avec une certaine partie de la « communauté de blogueurs » d’assumer complètement cette lettre ouverte et donc publique.
    Je m’expose sans aucun doute à des sourires sous cape, à des réflexions (à l’ombre de messages personnels dont je ne serais jamais la destinataire bien sûr) du style « elle est passée du côté obscure de la littérature (plus « populaire » oui et alors ?!) ou autres railleries mais qu’en ai-je à faire ? Absolument rien.

    Oui, je lirai vos précédents et dernier livres en date ainsi que celui en cours et les prochains entre des Classiques que j’affectionne et des Contemporains jugés moins « légers ».
    Mieux encore : je ne parlerai plus aux personnes qui ne vous auront pas lue ! (Nathalie puissance 10, sors de ce corps !)

    Parce que la Littérature c’est cela à mes yeux : ce tout incroyablement éclectique que les écrivains nous offrent, des rencontres relevant parfois du surnaturel entre des auteurs et des lecteurs, ce p’tit quelque chose qui fait que et que j’ai ressenti entre vos lignes.

    Je ne suis pas forcément à l’aise lorsque je suis sincèrement touchée par quelque chose ou quelqu’un.
    Alors, tout simplement : merci d’être là, quelque part, avec votre stylo et votre talent de conteuse hors pair.

    Bien à vous

    Céline / Charthémiss

    Sur ce, n’oubliez jamais de faire tomber vos préjugés et belle lecture à tous !

    Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie Virginie Grimaldi Editions Le livre de poche / Fayard

    Note de l’éditeur (Le livre de poche / Fayard) :

    «  Je veux qu’on divorce. »
    Il aura suffi de cinq mots pour que l’univers de Pauline bascule.
    Installée avec son fils de quatre ans chez ses parents, elle laisse les jours s’écouler en attendant que la douleur s’estompe. Jusqu’au moment où elle décide de reprendre sa vie en main.
    Si les sentiments de Ben se sont évanouis, il suffit de les ranimer.
    Chaque jour, elle va donc lui écrire un souvenir de leur histoire. Mais cette plongée dans le passé peut faire resurgir les secrets les plus enfouis.

    Ce billet inaugure une série de choix de livres qui m’ont requinquée pendant mes deux semaines de vacances cet Eté (ne soyez donc pas étonnés de la suite à venir. J’ai du retard sur le reste mais je vais finir par le combler).

  • « Ragdoll » de Daniel Cole…

    « Ragdoll » de Daniel Cole…

    La couverture est déjà un teasing comme je les aime à elle toute seule :

    « Un corps.
    Six victimes.
    Aucun suspect. »

    Ce livre, j’ai failli ne jamais me plonger dedans, plus par agacement que par non envie.

    Je vous explique…
    Je devais rencontrer l’auteur grâce à Babelio. Je ne l’ai jamais reçu à temps ! (…) C’est typiquement le genre de choses qui, bien qu’anodines je le reconnais, m’exaspèrent. Du coup, je ne suis pas allée à l’évènement. Il m’est parvenu des semaines plus tard, et j’ai attendu que mon énervement retombe afin de pouvoir l’apprécier comme il se doit.

    C’est une course contre la montre que l’on a du mal à lâcher une fois l’histoire commencée (et elle démarre sur les chapeaux de roues !).

    Le lecteur est confronté à une double enquête : une judiciaire, l’autre journalistique; toutes les deux palpitantes.
    Les personnages sont nous seulement bien choisis mais encore brillamment travaillés.
    L’intrigue est ficelée aux p’tits oignons.

    J’ai relevé une chose particulière qui a attiré mon attention et qui m’a donc plu  : ce thriller sort des sentiers battus mais à vous de découvrir pourquoi.
    Je ne vous en dirai pas plus pour ne rien dévoiler…

    Belle lecture à tous !

    Note de l’éditeur (Pocket) :

    « Un « cadavre » recomposé à partir de six victimes démembrées et assemblées par des points de suture a été découvert par la police. La presse l’a aussitôt baptisé Ragdoll, la Poupée de Chiffon. Tout juste réintégré au Metropolitan Police Service de Londres, l’inspecteur « Wolf » Fawkes dirige l’enquête sur cette effroyable affaire, assisté par son ancienne coéquipière, l’inspectrice Baxter. Chaque minute compte, car ce nouveau serial killer vient de communiquer, par voie de presse, une liste de six noms. Son programme de meurtres pour les jours à venir. Avec le meilleur pour la fin : Wolf lui-même… »

    NDLR : Je lirai bien évidemment la suite, « L’Appât » .

  • « Un Eté à Patmos » de Marie-Diane Meissirel…

    « Un Eté à Patmos » de Marie-Diane Meissirel…

    À travers Gaspard, un photographe talentueux débutant, Marie-Diane Meissirel se lance dans l’écriture.
    Et dans son regard le sien, forcément…

    Un premier roman qui fleure bon la Grèce si chère à son coeur, qui nous propose une étude de personnages des plus intéressantes à travers une série de portraits et en filigrane une réflexion sur la réussite à tout prix, la vie, la quête de soi, le regard que l’on peut porter sur les autres…
    Le tout dans une temporalité insulaire, estivale et théâtrale.

    On ferme le livre à regret.
    Le lecteur aimerait en effet bien connaître le destin de toutes celles et ceux découverts et appréciés au fil des pages…

    Belle lecture à tous !

    Note de l’éditeur (Fereniki) :

    « Gaspard est photographe, débutant. Un galeriste célèbre, séduit par son travail, lui commande un reportage sur Patmos et l’invite dans sa villa. Gaspard va immédiatement tomber sous le charme de cette île lointaine et mystique, mais aussi découvrir qu’elle est le lieu de villégiature d’une certaine élite. Il y multiplie les rencontres avec des personnalités qui le fascinent et lui inspirent une série de portraits. La plus marquante est celle d’Antinéa, une femme ravissante que la vie a malmenée. Aux côtés de Gaspard, elle redécouvre le goût de l’insouciance. Cette métamorphose, dans ce huis clos estival, n’est pas sans provoquer des tensions. »

    Autres livres de l’écrivain : « Un héritage grec » et « Huit mois pour te perdre » , que je vous recommande également vivement !

  • « Aucune pierre ne brise la nuit » de Frédéric Couderc…

    « Aucune pierre ne brise la nuit » de Frédéric Couderc…

    Ce livre revient sur les années les plus sombres que l’Argentine ait connue : les vols de bébés des opposants politiques (avant qu’ils ne soient eux-mêmes exécutés pour la plupart) lors de la dictature militaire, c’est-à-dire entre 1976 et 1983, et adoptés par des personnes non scrupuleuses souvent haut placées.
    Une scandale d’Etat. Un génocide. Une honte inexcusable pour une partie du pays.

    Grâce au travail des Grands-Mères de la place de Mai près de 130 enfants à ce jour ont renoué leurs liens de parenté sur les 500 (estimés) qui ont subi ce sort.

    Frédéric Couderc s’est plongé dans ces évènements historiques aussi fascinants qu’écoeurants en écrivant un texte à la quête identitaire et au souffle romanesque intense qui maintiennent le lecteur en haleine.
    On s’attache en effet très vite aux personnages dont on veut tout savoir, tout comprendre.

    Et je n’en dirai pas plus afin de ne rien dévoiler de ce qui fait le charme certain de ce roman (malgré l’horreur entre les lignes pour celles et ceux qui comme moi s’étaient déjà documentés sur le sujet en amont).

    Belle lecture à tous !

    « Il est parfois des êtres qui sont poussés l’un vers l’autre.
    Ils se reconnaissent d’instinct et rien n’est plus comme avant »

    « Incroyable comme les épreuves d’une vie
    peuvent changer une personne du tout au tout »

    Note de l’éditeur (Héloïse d’Ormesson) :

    « Dans un musée du Havre, la rencontre entre Gabriel et Ariane n’aurait pas dû avoir lieu – lui le réfugié argentin, elle la femme de diplomate. Mais devant la mystérieuse toile d’un peintre de Buenos Aires, les fantômes du passé ressurgissent, tout comme les ombres de la passion. À l’heure où les enquêtes sur les trente mille disparus sous la dictature reprennent, chacun s’embarque alors dans une quête où la vérité menace d’être plus dévastatrice encore que le mensonge… »

    NDLR. Si l’Argentine vous passionne, vous pouvez également lire le très beau livre « La ligne bleue » de Ingrid Bétancourt.

  • « Agnès Grey » d’Anne Brontë…

    « Agnès Grey » d’Anne Brontë…

    Deuxième choix du mois de juillet (qui s’achève ce soir) du Reading Classics Challenge 2018 : Brontë !

    J’ai choisi de découvrir Anne que je n’avais, oui j’ose le dire,  jamais lue…
    À mes yeux le challenge sert à ça : me faire découvrir des livres que je n’ai jamais ouverts sinon, c’est d’la triche !

    Se plonger dans les soeurs Brontë est toujours un délice pour l’anglo-saxonne de coeur que je suis.

    Ce que j’ai aimé en l’espèce, outre l’analyse, la satire sociale de tout une époque ? Le style « journalistique » d’Anne (le roman est écrit à la première personne) que j’ai trouvé vraiment intéressant pour le traitement du sujet : elle a été elle-même gouvernante avant son (trop jeune) décès; elle savait donc exactement  de quoi elle parlait.
    Connaître ce détail biographique donne aux lignes une sensibilité et une intensité particulières.

    Belle lecture à tous !

    A noter la belle traduction de Ch.Romey et A.Rolet revue et préfacée par Isabelle Viéville Degeorges.

    Note de l’éditeur (Archipoche) :

    « Élevée au sein d’une famille unie mais pauvre – qui n’est pas sans rappeler la fratrie Brontë -, Agnès Grey, 18 ans, fille d’un pasteur d’un village du nord de l’Angleterre, décide de tenter sa chance dans le monde en se faisant gouvernante. Trop discrète et inexpérimentée, elle est vite confrontée à la dure réalité dès son arrivée chez la famille Bloomfield.
    Désarmée face à l’indiscipline des enfants gâtés dont elle a la garde, et à l’indifférence cruelle des adultes, elle est renvoyée au bout de quelques mois. Dans l’obligation de subvenir à ses besoins, elle trouve alors un emploi chez les Murray. Les jours passent, avec leur lot de monotonie et de difficultés, jusqu’à l’arrivée du nouveau pasteur, Mr Weston… »

  • « Peines de coeur d’une chatte anglaise » de Balzac…

    « Peines de coeur d’une chatte anglaise » de Balzac…

    Premier choix du mois de juillet (qui s’achève ce soir) du Reading Classics Challenge 2018 : Balzac !

    Ces cinq nouvelles m’ont tendues les bras, ne serait-ce qu’à cause du titre…

    Bien qu’inégal sur le fond en terme d’intérêt à proprement parler, j’ai tout de même passé un bon moment de lecture.

    La première chose qui m’a interpelée ?
    Les titres… très évocateurs!
    Jugez-en par vous même :

    1. « Peines de coeur d’une chatte anglaise » qui a donné son nom au recueil.
    2. « Guide-âne à l’usage des animaux qui veulent parvenir aux honneurs ».
    3. « Voyage d’un moineau à Paris, à la recherche du meilleur gouvernement ! ».
    4. « Voyage d’un lion d’Afrique à Paris et ce qui s’ensuivit ».
    5. « Les amours de deux bêtes offerts en exemple aux gens d’esprit ».

    Je vous conseille vivement au passage de lire les notices avant les textes.
    Ils mettent très bien en perspective ce qu’a souhaité l’écrivain et expliquent le contexte.

    Au final, c’est une étude zoologique doublée bien évidemment d’une formidable satire sociale ET humaine, d’une modernité folle !

    À (re)découvrir comme il se doit donc…
    Personnellement je suis ravie de l’avoir lu. J’étais passée complètement à côté jusqu’ici.

    À noter les beaux dessins à l’ancienne de Grandville.

    Note de l’éditeur (GF Flammarion) :

    « En 1840, l’éditeur Hetzel eut l’idée d’un grand livre collectif illustré par le célèbre caricaturiste Grandville : Scènes de la vie privée et publique des animaux. À cette occasion, plusieurs écrivains de renom, parmi lesquels Charles Nodier, Alfred de Musset et George Sand, entreprirent de donner la parole aux bêtes, pour dévoiler des travers tout humains. Balzac, dans ce projet, s’imposa comme le collaborateur le plus fécond : il écrivit, en marge de La Comédie humaine, cinq nouvelles pleines d’humour et d’esprit, réunies dans le présent volume. Le premier de ces récits, Peines de cœur d’une chatte anglaise, relate les amours interdites d’une aristocratique féline et d’un matou sans le sou : on dit que, sous ce masque, Balzac aurait mis en scène sa liaison secrète avec la comtesse Guidoboni-Visconti… »