« L’Ile des Esclaves » de Marivaux…

J’ai adoré retrouver une langue merveilleuse.
Cela faisait bien trop longtemps…

J’adore le théâtre, et ce depuis très longtemps, ayant baigné dedans très petite (Tante attachée de presse et Oncle comédien, metteur en scène et acteur). 

Cette pièce de théâtre que je n’avais jamais lue est certes très courte mais des plus percutantes et d’une modernité folle !

Ce Marivaux est une succulente mise en bouche qui mériterait a minima un dîner complet sur un sujet qui se prête à un plus long développement mais après tout, à nous de continuer la réflexion entamée… ;)

Belle lecture à tous !

Note de l’éditeur (Folio) :

Des naufragés jetés par la tempête dans l’île des Esclaves sont obligés, selon la loi de cette république, d’échanger leurs conditions : de maître, Iphicrate devient l’esclave de son esclave Arlequin, et Euphrosine, de maîtresse, devient l’esclave de son esclave Cléanthis. Mais cet échange ne fait que remplacer une oppression d’usage et de tradition par une oppression de rancune et de vengeance. Seule la transformation des cœurs peut rendre l’inégalité des rangs acceptable et juste en faisant reconnaître par tous l’égalité des âmes. Cette transformation est l’œuvre d’Arlequin, qui pardonne à son maître, lui rend son pouvoir, et dont la générosité est contagieuse. L’Île des Esclaves, comédie rapide et intense, où triomphe Arlequin, réunit, comme souvent chez Marivaux, la bouffonnerie et le sublime.

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