« Les lisières » de Olivier Adam…

Une claque !

Paul/Olivier balade son spleen, entre Saint Malo, la banlieue et Paris, avec son double comme ombre.

Etre là, tout en étant ailleurs, sans pouvoir, vouloir y être…

On suit Paul/Olivier dans toutes ses dérives.
Rien ne lui est épargné. Il faut dire qu’il n’y va pas non plus avec le dos de la cuillère.
On le plaint,  on le déteste,  on le comprend…

Comment faire lorsque l’on se sent bien ni ici, ni là, ni là-bas, ni ailleurs ?
Ah si… peut-être qu’il existe le bien-être terrestre, peut-être… Mais pour combien de temps ?

Comme une résonnance où les échos n’en finiraient pas, comme un renvoi à nos propres lisières…

L’on y retrouve tous les thèmes qui sont si chers à l’auteur.

Un livre habité, abouti.

Belle lecture à tous !

Les Lisières Olivier Adam

« En dépit de tout ce que je pouvais en dire ou écrire, je n’étais plus d’ici. Et puisqu’il semblait acquis que je ne serais jamais non plus d’ailleurs, j’étais désormais condamné à errer au milieu de nulle part »

« Avoir le cerveau léger jusqu’à l’absence »

« Les barrières ne servaient à se protéger de rien, d’aucun voleur, d’aucune agression. Elles étaient juste psychologiques, des symboles destinés à éviter que tout le monde se barre en courant »

« Peut-on être nostalgique de ce qu’on a oublié ? Peut-on regretter de ce qu’on a perdu, en souffrir si on n’en a pas gardé la moindre trace, le moindre souvenir ? »

« Soudain la mer s’est répandue devant mes yeux, et j’ai eu la sensation qu’on ouvrait mon cerveau pour le laisser libre de s’étendre après des jours entiers dans un Tupperware »

Editions Flammarion

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