« C’est peut-être simplement cela , être romancière : avoir des livres qui poussent dans les interstices de tout. » (page 188)
« En juin 2012, j’achète à un brocanteur sur internet un lot de 250 photographies d’une famille dont je ne sais rien. Les photos m’arrivent dans une grosse enveloppe blanche quelques jours plus tard.Dans l’enveloppe, il y a des gens, à la banalité familier, bouleversante. Je décide de les inventer, puis de partir à leur recherche. Un soir, je montre l’enveloppe à Alex. Il dit : « On pourrait aussi en faire des chansons, ce serait bien. » Les gens dans l’enveloppe, un roman, une enquête, des chansons »
Dans ces pages l’écrivain (également journaliste) nous parle d’humanité.
Avec une bienveillance folle.
Comme l’a si justement dit mon libraire Dominique des Guetteurs du Vent lors de la rencontre organisée le 15 septembre dernier, c’est un OLNI : un objet littéraire non identifié !
C’est effectivement un livre concept.
Un livre à part.
D’une rare beauté.
Le type même d’oeuvre que l’on dévore tout en la laissant volontairement traîner pour ne pas la quitter.
Parce que nous aurions bien aimé être ces « gens » sous la plume d’Isabelle Monnin… et dans l’oreille d’Alex Beaupain !
Et me vient tout à coup à l’esprit cette citation de Léonard de Vinci que j’aime particulièrement : « La simplicité est la sophistication suprême. »
Belle lecture à tous !
Editions JC Lattès